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A Paris, un bar-resto et une boîte historiques pour homosexuelles risquent de fermer. Petit à petit, la capitale se vide des lieux pour filles, alors que les espaces gays fleurissent.
Dans l’étroite rue Quincampoix (IVe arrondissement), tout près de Beaubourg, du monde clope devant le Troisième lieu en ce début soirée. A 18 h 30, il est encore tôt, mais la plupart sont venus soutenir ce bar-restaurant lesbien historique, ainsi que le petit magasin de disques juste à côté (My electro kitchen) et, à une dizaine de mètres de là, la boîte des Filles de Paris. Les trois appartiennent à la même association, les Ginettes armées, et sont menacés de fermeture par la justice. D’«afterwork» solidaire en pétition en ligne, les soutiens se mobilisent depuis quelques semaines, alors que plusieurs audiences ont déjà eu lieu. Lors de la dernière, le 15 mars, le tribunal de commerce de Paris a accordé trois mois de répit supplémentaires pour trouver une solution.
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