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Citation :
Un homme de 54 ans a été condamné cette nuit par la cour d'assises du Gard à 12 ans de réclusion criminelle pour viols, tortures, acte de barbarie et proxénétisme dans un univers sadomasochiste.
Co-accusé dans ce dossier, l'amant des deux victimes, John Bel, 40 ans, a été reconnu coupable de violences volontaires et de proxénétisme et s'est vu infliger une peine de 10 ans d'emprisonnement.
La victime évoquait hier devant les jurés de la cour d’assises du Gard, "la maison de l’horreur". Celle où, à Carmaux dans le Tarn, elle a subi les pires sévices en mai 2008. Elle désigne Francis Albert, le gardien du musée Toulouse-Lautrec à Albi, âgé de 54 ans comme son bourreau.
Celui qui, au prétexte de séances sadomasochistes, lui a imposé les traitements les plus extrêmes. Coups de cravache, cire brûlante ou pince à taupe sur le sexe et les seins… Feu de Bengale dans les fesses, la jeune Gardoise a été ligotée, placée dans un carcan, frottée avec un bouquet d’orties.
Elle a dû se prostituer sur les ordres de John Bel, le quadragénaire qui l’avait entraînée jusque-là, dans un périple infernal à travers toute la France.
Mais c’est à Carmaux qu’elle a croisé le diable, il avait l’allure d’un chat botté : cuissardes, collants et brassières en latex noir, masque de félin. "Là j’ai dit à Bel que je préférais mourir que de supporter encore des douleurs pareilles… Au petit matin quand Albert m’a violée, tout mon corps, tout mon être disait non." Un homme venu lui faire le test de la douleur y renoncera et se contentera d’une relation sexuelle avec celle que Albert appelle encore “la soumise” et dont il répète inlassablement qu’elle était consentante.
Dans le prétoire, une autre jeune victime qui, celle-ci, n’accuse que John Bel de l’avoir forcée à la prostitution, en lui imposant de plus des relations sadomasochistes avec des hommes qu’il recrutait sur internet. "J’ai senti qu’elle avait envie d’être soumise, alors je lui ai fait signer un contrat de soumission mais je n’ai jamais violé ni torturé qui que ce soit."
La riposte de la victime fait l’effet d’un boomerang. "J’avais un écarteur mécanique dans la bouche, je devais l’appeler maître, j’étais attachée sur une planche cloutée, les yeux bandés et cravachée." L’absence de repentir des deux accusés révoltent les avocats de la partie civile. "Bel est un manipulateur, il est arrivé à leur faire banaliser la prostitution", constate Me Buthion-Rivière.
L’avocat général Serge Cavailles requiert le maximum légal encouru par Bel soit 15 ans de réclusion assortis d’une période de sûreté pour les deux tiers de la peine et 20 ans de réclusion pour Albert avec la même période de sûreté.
Acquittement le maître-mot de la défense. "On ne peut reprocher à Bel que des violences volontaires", plaide Me Autric et Me Vieitez, tandis que Me Cabanes et Me Bourgeon relèvent les incohérences des accusations et dénoncent la personnalité particulière de la Gardoise, "en perpétuelle recherche d’émotions sensuelles".
Proxenétisme, viols, relations SM non consenties.
Il n'y a pas beaucoup de détails dans l'article, mais encore une histoire dans les journaux qui va renforcer l'amalgame entre "pratiques non courantes" et "Abus non consensuels"