Modération - Omphale Et voici la suite |
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Les sociétés romaines et grecques n'étaient pas mieux que la nôtre. Le patriarcat était la norme et comme chez nous, le libre échange gouvernait l'économie.
Le patriarcat était même, dans la mesure où cela est possible, plus poussé que chez nous car le mari avait le droit de vie et de mort sur sa femme et le seule possibilité d'ascension sociale pour une femme était d'être une prostituée sacrée.
La domination et l'asservissement de la femme concerne la vie privée et est, de ce fait, la forme primaire d'asservissement et de domination. Son corollaire se trouve dans la vie publique: asservissement et domination des autres. D'où l'esclavage et ses idéologies de justification que sont les religions de domination.
Jésus, le plus humble de tous les hommes devient, par un tour de passe-passe surnaturelle son anti-thèse: le Christ vengeur de l'apocalypse, prototype parfait du super héros et investit à lui tout seul de tous les pouvoirs surnaturels des dieux précédent. Avant lui, des dieu comme Thor dans le Nord ou Indra en Inde ne sont pas mieux et correspondent au même super héros guerrier. Le walhalla dans la mythologie nordique n'est rien d'autre que la première apparition de la notion de royaume de dieu. Celui-ci était réservé exclusivement aux héros morts au combat que les walkiries venaient chercher pour qu'ils rejoignent, après leur mort, l'armée des dieux.
Les premières guerres organisées apparurent à cette époque. Ce furent de gigantesques parties de chasse organisées à l'esclave. Comme il est moralement impossible de prendre son égal en esclave, ces nouvelles idéologies religieuses servirent de caution et ceci de l'Asie à chez nous. Les victimes furent avant tout les peuples de chasseurs et de pécheurs, chamanistes, qui étaient très nombreux à cette époque.
Mais cela n'était pas suffisant. Il fallait aussi aux plus vils la possibilité de dominer leurs semblables. D'où l'apparition de notions comme la compétition au lieu de l'entraide ou du respect, et de sa caution morale, l'économie de marché. Comme quoi les capitalistes comme les chrétiens n'ont rien inventé!!!
Une autre dimension est que tous les empires se sont écroulés et que le nôtre ne sera pas une exception. La thèse des barbares pour expliquer la chute de Rome n'est qu'une foutaise car Rome était au faîte de sa puissance et les barbares étaient vaincus. Ce qui se passa est que de plus en plus de gens en avaient marre de ses conneries racistes et guerrières et se mirent à vivre en marge de l'empire. Celui-ci se décomposa de l'intérieur et toutes ses armées ne purent rien y changer.
Des peuples nous montrent aujourd'hui encore l'exemple de civilisation durable: les peuples d'indiens vivant avant tous dans les forêts humides de la planète. Ces peuples ont des coutumes et une organisation sociale qui a traversé les temps de l'aube de l'humanité à aujourd'hui. Et nous sommes en train de détruire leur environnement, donc de les détruire.
Ce qui les différencie de nous tient en un mot: respect. Le respect est pour eux, non pas un mot dont on se gargarise n'est aucunement intégré dans leur mode de vie.
Cela commence avec le respect de l'environnement, forme primordiale du respect qui conditionne toutes les autres. Comme le dirent les indiens d'Amérique du Nord qui n'avait jamais entendu parler de Marx aux colons puritains qui les massacraient au nom de dieu et parquaient les survivants dans des camps de concentration:
"Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables."
"L'argent ne se mange pas et vous ne vous en rendrez compte que le jour où il ne restera plus rien d'autre."
Suit le respect des ressources car celles-ci ne sont pas inépuisables.
Suit le respect des richesses qui ne doivent pas être gaspillées afin de ménager les ressources.
Enfin vient le respect des autres, respect qui conditionne non seulement les droits comme le droit à l'égalité et à la différence, mais aussi les devoirs des uns envers les autres, à commencer par les devoirs des forts envers les faibles.
Toutes ces formes de respect sont nécessaires pour fonder une civilisation durable. En un mot, le respect est l'antidote universel contre le racisme, la guerre, la destruction de l'environnement, l'asservissement des uns par les autres, etc.. |-
Citation :
Bien sûr Dominique...
Ton érudition est impressionnante... :?
Mais on est loin du Q dans cette histoire. Ce qui n'enlève rien au bien-fondé de ton plaidoyer : piqûre de rappel indispensable...
Quand je parlais de Rome et de la Grèce, c'était rapport à leur liberté de mœurs (y a bien sûr de l'excellent mais aussi du franchement criminel !)... On se posait beaucoup moins de questions, on s'interdisait bien moins de pratiques, on refoulait beaucoup moins de fantasmes, on exprimait sa libido comme on la sentait, il y avait moins de tabous... Bref, la civilisation chrétienne (judéo-) n'était pas encore passée par là...
Le reste est un peu hors-sujet... :ckoi:
Citation :
Avec la chrétienté, tout se passe sous la ceinture si l'on peut dire. Ainsi, la Rome chrétienne fut pendant plusieurs siècles le plus grand bordel de la planète. Une femme sur deux y était prostituée.
Par contre, cela ne veut pas dire que la liberté sexuelle y était grande car dans le cas de la prostitution, le terme posséder une femme prend alors tout son sens...
Un site très intéressant, mais également hors sujet, bien que..., est
http://www.violence.de. C'est un site consacrée ä James W. Prescott, un des plus grands psychologues du 20ème siècle. L'oeuvre de sa vie est une étude scientifique sur les causes de la violence. Elles sont 3:
-Manque de marque physique d'amour envers les bébés. Puss och kram comme ils disent en suédois. Puss = baisé, och = et, kram = étreindre.
-Manque de tolérance envers la sexualité des ados (qu'il appelle pré-maritale). (Quand je disais que c'était lié!...)
-Les tabous véhiculés par toutes les religions organisées qui sont l'origine directe des deux premiers points. Et toc!
Plus généralement parlant, toute société a toujours eu des coutumes liées à la famille. Ces coutumes ont évoluées du mariage par groupe à la monogamie et ce sont elles qui définissent ce qu'est la fidélité et l'adultère:
Mariage de groupe. La norme dans les sociétés chamaniques (peuples de chasseurs puis de pécheurs). Mariage de groupe ne signifie pas orgie mais qu'un groupe d'hommes choisit un groupe de femmes et ce groupe de femmes choisit ce groupe d'hommes. De tels mariages n'empêchent pas les affinités personnelles mais ils font partie d'une organisation sociale où la communauté est garante de tout, y compris de choses comme l'éducation des enfants. Les hommes et les femmes sont sur un pied d'égalité et autant la polygamie que la polyandrie sont des pratiques normales.
Cette forme de mariage évolua lentement et avec des vitesses variables selon les endroits vers la monogamie. Parallèlement à cette évolution, la polyandrie des femmes fut réprimée alors que la polygamie des hommes continua à être normale même s'il fallut ravaler la femme au statut d'accessoire de harem ou de prostituée pour cela.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que lors de l'apparition simultanée du patriarcat, de la guerre organisée et des religions de domination, un nouveau personnage entra dans l'histoire: le cocu.
Hé oui Messieurs. Il ne faut pas rêver, les femmes n'ont pas attendu aujourd'hui pour se venger de la perte de leur statut social!
Maintenant la grande question: Alors que les femmes, après avoir revendiquer le droit à l'égalité revendiquent le droit à la différence, que sera la forme de mariage de demain?
Je n'en sais rien car elle reste à créer. Mais je sais qu'il serait bénéfique pour tout le monde si cette forme de mariage remettait hommes et femmes à égalité, et préservait la différence des uns et des autres.
Même les hommes d'ailleurs devraient revendiquer le droit à la différence. Il est vrai que c'est plus facile pour les femmes car la clef de voute de leur éducation n'est pas de participer à l'entreprise criminelle qu'est l'armée. Elles n'ont ainsi pas à plier sous le joug d'ordres criminels. Tuer est toujours criminel quelque soit l'idéologie de justification du crime.
Comme le dit le poète (Jan Hammarlund): Pour pouvoir l'appeler un monde, nous avons besoin de tous
Citation :
Rien à rajouter... Si ce n'est que c'est notre civilisation judéo-chétienne qui a répudié cette forme de "mariage". Mais il ne faut pas oublier qu'avant de vivre en communauté, l'homme (et la femme) étaient des nomades qui ne voyageait pas toujours en grands groupes. Ces mariages n'avait cours que chez des sédentaires.
Merci pour tout ça. J'ai plaisir à te lire...
Citation :
J'ai lu tout le monde... J'aime!
Plein de choses très intéressantes, des conneries aussi , amalgames, idées reçues, préjugés, lieux-communs, opinions diverses mais toutes autant respectables. On nous a tellement bourré le mou de part l'éducation, les traditions, etc, que personne n'est "fautif" en ayant tel ou tel raisonnement.
Que faire avec tout ça ? Comment s'entendre ? Babel tower/power...
Késako la fidélité ? De qui, de quoi ? Envers qui, et quoi ?
bribes de connaissances historiques, philosophiques, religieuses, extraits du reader's digest, émissions tv, articles de cosmo, blagues de pif gadget, intuitions, esprits rebelles, connexions à l'inconscient collectif, internet, dossiers de la mère docu...
Nous savons tous des choses, oui, mais ce qui nous manque pour (se) comprendre d'avantage, mieux, c'est le lien entre tout ça. Se contenter de miettes nous rendra toujours chétifs et fragiles, la vanité sera un vain bouclier. Alors cherchons, creusons, partageons, citons nos sources afin que chacun puisse se faire sa recherche et son idée de façon autonome, sans imposer son avis comme un dogme. Il me semble que nous avancerons plus "juste".
Encore une fois, j'aime ces échanges, ce forum, et ceux que j'y ai lu.
nous avons chacun des fragments d'infos noyés dans de l'intox, confusion fomentée par les plus hautes sphères et depuis si longtemps, pour mieux nous tenir par les couilles/ovaires.
Pour bien gérer son cheptel, il est nécessaire de pouvoir le suivre à la trace; le tatouer, le marquer, le "baguer" afin d'éviter pertes et bâtards.
Savoir c'est pouvoir. Que savons-nous ? Que pouvons-nous ?
Dois-je me plaindre de la religion ? Pour ma part, j'y ai trouvé des réponses, et beaucoup de plaisir à la fois (hi! hi!). Un premier coup de bite inopiné par un chef scout, la veille de son départ au séminaire, et une relation pas dégueu, avec pas moins que l'évêque d'une grande ville du Sud-Est (monté comme un âne!), qui m'a introduit dans son petit réseau de notables libertins...
Suis-je alors un fidèle pratiquant ?
J'ai passé de nombreuses années (hors tout groupement sectaire que ce soit) à étudier en métaphysique, et différents textes dits sacrés, gnostiques, agnostiques,... recherchant et comparant avec la symbolique que l'on retrouve à travers l'histoire et le monde, mythologie grecque, taoïsme... Ce qui m'a permis de faire de petites découvertes très enrichissantes, non pas pour briller en société, aucun intérêt, mais plutôt et surtout pour une meilleure compréhension et connaissance de moi-même, et des autres du même coup.
Les textes et pratiques religieuses, qui nous font gerber, c'est clair, deviennent bien plus limpides avec quelques clefs pour les comprendre.
Le jeu des religions étant bien sûr que nous n'en sachions rien.
Depuis la nuit des temps, certains êtres très intelligents et généreux, cherchent, expérimentent et transmettent leurs analyses, constatations, vérifications et savoirs, d'initiés en initiés , quels que soient les noms qu'on leur donne; sorciers, chamans, druides, sages, prophètes, philosophes...
La transmission au final de la Connaissance de l'Être Humain, tant sur le plan physique (à un niveau qui ferait pâlir la médecine actuelle), que sur le plan mental, spirituel, psychique. C'est à dire LE Pouvoir, la Connaissance et la maîtrise de notre potentiel fantastique. Nous sommes loin d'êtres de simples animaux.
Le problème est que l'extension de ce Savoir, permettant l'autonomie et la prospérité des initiés, ne se fait que par transmission orale (alors qu'une bonne pipe contenterait certains), et que l'étude jusqu'à maîtrise est un boulot quasi à plein temps, rigoureux et de longue haleine. Perso, je trouve ce taf plus utile et bénéfique que d'aller pointer où que ce soit...
L'homme sans maîtrise, sans Connaissance (l'enfant) veut tout, tout de suite, tend à dominer l'exterieur et/ou les autres (pour se rassurer et ne plus en avoir peur, ce qui est totalement illusoire) avant ou plutôt que lui-même.
Ces "dominateurs" devenant des chefs, des rois, des empereurs, etc... imposant leurs volontés au plus grand nombre, et apprenant que des sages divulguent ce Savoir, les font éliminer. Il serait dangereux pour leur système que tous "sachent". Comment assujettir les schtroumpfs ? Des êtres autonomes, heureux, solidaires ?
Si tous les grands sages, prophètes sont morts, c'est bien qu'ils dérangeaient!
D'où récupération des connaissances, institutionnalisées= religion(s) .Cela permet de parquer, contrôler, manipuler ceux qui seraient tentés de chercher La Vérité (c'est à dire tout le monde, au départ). Les "textes", une fois écrits sont passés au crible, cencurés, modifiés et non expliqués, sauf 1er degré, sens littéral.
Malgré les coupes, les différentes traductions, il reste encore aujourd'hui de quoi piger bien des choses. Proche de nous, dans la Genèse et le "jesus'life", c'est clair de chez clair, avec bien sûr le décodeur.
En 2007, on entrave pas grand chose, par exemple sur le conscient/subconscient, imaginez il ya 2, 3, 4, 5000 ans. ben les "textes" parlent de ça, et de tout ce qui concerne l'être humain et son fonctionnement, surtout "mental" pour simplifier. Car en fait c'est dans la tronche que tout se crée. Genre dieu ou les cieux, ben c'est en haut , dans l'invisible= dans la tête.
Serions-nous tous des dieux alors ? Ben...supposons que oui (même toi, wasabi!), mais que cela nous soit caché, comment le savoir ?
Bien conditionnés dans la connerie, on à plus tendance à se sentir cons, pas vrai ?..
Les "textes" sont donc en fait le "mode d'emploi", imaginez comment expliquer ça à l'époque. ben sous forme de paraboles, on parles d'hommes, de femmes, de lieux, mais tout n'est que symbolique pour parler de "matières" et lois de l'invisible. dur ! Si on fait l'amalgame, ou l'erreur de chercher en théologie l'aspect historique, ben c'est walou!
OK JE SAIS C'EST LONG, CERTAINS DIRONT HORS SUJET. QUE NENI MES AMIS C'EST HYPER MEGA RESUME ET J'EN VIENS A LA FIDELITE
Donc on ne parle pas de rapport entre homme(s) et femme(s), on parle de l'être humain et du rapport entre son principe masculin et son principe feminin, son côté droit et son côté gauche, son conscient et son subconscient, la pensée et le sentiment... Et la manière de programmer dans le "mental" en alliant tout ça pour obtenir ce que l'on désire vivre, avoir, faire, concrétiser en somme.
La fidélité est une des conditions pour une bonne programmation, pour que le "miracle" s'opère. Etre fidèle à sa "bien-aimée" signifie être fidèle à son but, son désir, son objectif pour qu'il se réalise. C'est le principe effectivement de la prière: pensée dirigée, orientée: oraison/hors raison. Pécher était un terme employé par les archets, qui signifiait "rater sa cible". Commettre l'adultère: s'entretenir avec des pensées négatives, contraires à la bonne mise en place d'un projet souhaité
La formule de base étant: l'idée, la pensée, le principe masculin=joseph en accord, marié, fidèle au sentiment vièrge(de toute peur, doute)principe féminin, créateur=marie donne le résultat= enfant jésus, désir réalisé.
adam et eve ne sont que symbolique également hyper chiadé, bien complexe. Chez les musulmans idem, la femme voilée ne signifie que le sentiment protégé( de tout négatif), le principe d'Amour Vrai en fait.
Autre intervenant dans l'équation: peter gabriel, enfin l'ange gabriel, "l'annonciation", qui n'est rien d'autre que la conviction profonde que ce que l'on souhaite va se réaliser(ou non), mais genre le méga flash qui trompe pas.ça nous est tous arrivé au moins une fois, et plus généralement pour du négatif. En fait, c'est un message du subconscient au conscient pour confirmer la commande, et prise en compte du désir.(genre un mail 3suisses ou ebay)
Ok, on peut aussi parler d'auto-suggestion, et même s'il ne s'agit que d' une infime partie du savoir, le Dr Couet, qui a tenté de vulgariser sa fameuse méthode, s'est fait démonter grave pour qu'on s'en détourne fissa...
NE VOUS OCCUPEZ DE RIEN, ON S'OCCUPE DE TOUT soyez productif point barre.
Il vaut mieux écouter les infos, bouffer des médocs, faire comme on nous dit, travailler plus en gagnant moins, continuer à se pourrir comme on pourrit la planète, croire que l'on sait comme ça, fermer nos gueules, bien flipper derrière nos cams, se déchirer la tête, dire que c'est la faute des autres, accepter tout et n'importe quoi, voter, se faire berner comme des bleus bites, bêêêêê !
Voilà, bon c'est hyper résumé,j'espère avoir été facile à comprendre, c'était l'explication que j'ai trouvé de mon côté, et qui marche en plus, sinon je n'en parlerai même pas. pas besoin de gourou, coach et autre connard, ça ne coûte que dalle, aucun matos, à part un investissement personnel, ça se travaille, comme un muscle, sauf que c'est dans la tête. tel quel il manque encore des infos, j'peux pas tout déballer là, c'est déjà une piste pis c'est un truc à faire perso. Si ça vous branche, à plus, sinon oubliez...
Citation :
Schtroumpfons-nous des apparences ! Soyons schtroumpfs !!!
Citation :
Certains "religieux" ou leur entourage proche (pour ellenlui un Chef Scout, pour moi le diacre d'une paroisse), ont pris bien des libertés avec la fidélité à leur serment en la bafouant avec le sexe... Style "Fais ce que je dis mais surtout pas ce que je fais"...
J'ai fait une croix sur la religion depuis, mais il me semble qu'il y avait dans une formule qu'il ne fallait pas pécher, "par pensée, par parole, par action"... Par parole et par action, je veux bien éviter le péché, c'est contrôlable, mais difficile de dominer sa pensée, non ?
Cela me rappelle que "ce bon diacre" utilisait la sodomie en matière de contraception, car la contraception n'est pas non plus admise par l'Eglise... Mais certains risquent de dire que je suis hors sujet en mélangeant fidélité et religion. Donc pardon pour cette parenthèse.
Je suis loin d'avoir le talent d'ellenlui pour donner mon point de vue, donc je me contente de dire :
Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit
A partir du moment où je sens que j'ai envie d'être infidèle, c'est le signal pour moi que le dialogue est rompu avec autrui, qu'un petit mécanisme s'est brisé et que je n'ai même pas envie d'en parler, que la magie est finie et je romps le plus délicatement et le plus diplomatiquement possible cette relation, et m'en vais faire mes infidélités ailleurs.
Il m'est arrivé de la subir, l'infidélité, moi qui me croyais blasée et endurcie, j'ai souffert d'une façon que, même maintenant avec le recul, je ne peux qualifier tellement la souffrance était grande...
Citation :
Hello à tous, Ouf, je ne suis pas aussi érudit que vous, mais j'ai quand même un ou deux trucs à dire.
Tout d'abord, ellenlui, tes remarques sont passionnantes. J'ai également lu attentivement celles de Kitof : pas de problème, ce n'est pas de la censure, mais une volonté de recentrer le débat sur les notions de fidélité/infidélité, tout en nous renvoyant sur le forum Vive le catéchisme !, où on parle religion. Donc il n'y a pas de censure, c'est juste une intervention normale de Kitof pour remettre les choses à leur place. Ellenlui, peut-être as-tu lu son message trop vite. Je pense qu'on est nombreux à avoir trouvé ton intervention intéressante, donc inutile de te froisser (et je me refuse de croire que tu sois de mauvaise foi). Respire un grand coup, relis le message de Kitof comme il est, et ça devrait aller mieux.
A part ça, je voulais revenir sur un message précédent de Claudine (l'année dernière, déjà !) qui signalait le livre de Michel Onfray « Théorie du corps amoureux, Pour une érotique solaire », avec trois références d'éditeur, Grasset 2000, Le Livre de Poche, 2001 + Edition numérique (éd. Cytale). Mon travail a des rapports avec l'édition : si vous voulez le lire, je pense que vous êtes condamné à acheter le livre chez Grasset ou Le Livre de Poche, je ne suis pas sûr que des éditeurs accepteraient la mise en ligne, gratuite ou bon marché, d'un livre encore au catalogue (donc rentable), surtout de quelqu'un très connu (autrement dit qui fait rentrer beaucoup de sous dans la caisse), à moins que ce soit une édition pirate (ou alors, si Onfray a récupéré les droits de son livre, ce serait lui qui en assurerait la diffusion gratuite, mais comme l'édition de poche date de 2001, qu'elle est probablement encore disponible, ce cas de figure est impossible). Tout ça pour dire que je suis quasi certain qu'on ne peut pas trouver d'édition en ligne de cet ouvrage (sinon peut-être pirate, of course, mais même là...).
Enfin, remarque qui nous ramène à la question de la fidélité. Vous allez peut-être trouver ça idiot, mais zou, je me lance.
J'ai bien lu tous les échanges du forum, mais, je n'ai pas l'impression qu'on ait évoqué la question des enfants. Nous parlons de fidélité, pas seulement d'amour ou de sexe. N'oublions pas qu'avoir des enfants change totalement la donne. Sans sombrer dans des commentaires réac, ce n'est pas du tout mon idée, avoir des enfants multiplie le sentiment de responsabilité des adultes et donne l'impression qu'il est bon de leur sacrifier des émotions, des sensations. Nombre sont les adultes qui renoncent à une vie sexuelle en dehors du couple (voire dans le couple, et c'est pas facile à vivre) à l'arrivée des enfants. Ce qui donne l'impression d'une fidélité « obligatoire » pour les enfants, et là, on en revient à certaines bases de notre société.
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C'est surtout depuis que mes enfants sont nés que je suis "infidèle"
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Cas de conscience... Responsabilité...Culpabilité... Il est vrai Steff que l'arrivée des enfants puisse nous faire changer de mode de fonctionnement, d'attitude, habitude. Sommes-nous naturels alors ? Et surtout, y avons-nous vraiment été préparés ?
Les frustrations, s'il y en a, ne sont-elles pas un poison supplémentaire que l'on inocule à nos chers petits, involontairement bien-sûr, mais qui perturbent la construction psycho-affective de ces futurs baiseurs ?
Un couple épanoui (réellement) transmet son bien-être... Question de dosage, d'organisation et non sacrifice.
Pas facile aussi de gérer nos affects transcrits dans la libido, qui parfois transpirent dans le comportement, la façon d'exprimer nos sentiments, l'éducation que l'on donne, sans avoir peur d'être ou passer, ou se considérer comme de mauvais parents, lubriques, pervers, malsains.
La notion de pédophilie ou inceste plane et peut effrayer également, à juste titre, mais pas d'affolement, soyons fidèles à nous-même et surtout à l'amour vrai, et tout ira bien.
Encore une fois, la sexualité des adultes, des parents ne concerne qu'eux seuls.
Les connaissances de chacun ne se mesurent pas comme on compare tailles et formes de nos bites, Steff, elles sont si variées qu'elles s'apprécient, se complètent et s'échangent (hummmm). Merci pour tes infos.
(une évaluation à la règle d'échelle peut effectivement être une grosse déception, le double décimètre, y'a ksa dvrè !)
Où avez-vous cru voir, Kitoff et Steff, que j'étais froissé ou énervé ?..
Comme je l'ai dit, aime comprendre, that's hole !
Cela ne m'empêche pas de m'amuser avec les mots, la formulation, la vie est si courte et refuse qu'elle soit triste. Légere provoc' gentille, mais tjrs sincère concernant mes sentiments. Pas de mauvaise foi, c'est caca, et comme ch'uis pas scat'...
:lang:
HUMOUR/AMOUR , j'y suis fidèle (Et pan! Dans l'sujet!)
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soyons fidèles à nous-même et surtout à l'amour vrai, et tout ira bien. Encore une fois, la sexualité des adultes, des parents ne concerne qu'eux seuls.
Ça alors !!! Je suis encore d'accord ! :ckoi:
Etre fidèle à soi-même, quoique le soi peut évoluer, tout comme sa propre notion de fidélité et donc bien sûr la conception que l'on a du couple.
Ma conception de la fidélité n'est pas la même qu'il y a 20 ans, 10 ans ou même simplement 8 mois.
Et effectivement, depuis la naissance de mon premier enfant et jusqu'à ce que le plus âgé ait 6 ans - C'est vrai qu'une vie sexuelle épanouie, même à l'intérieur du couple n'est pas toujours évidente avec plusieurs enfants en bas âge - j'ai muselé mes désirs/envies/phantasmes, pour "coller" à une image de bonne mère de famille.
Mon mari a su les réveiller, heureusement pour moi/nous.
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Qu'est-ce qui t'étonne Dudule chérie d'amour ? Le fait d'être d'accord avec quelqu'un, ou plus particulièrement avec un dépravé( y'a pire!) tel que moi ?
Nous sommes ici-bas pour évoluer, tous. Nous améliorer en tout point. Nous prenons différents chemins, il y a tant de voies possibles, de tentations, de sens interdits (que nous bravons ou pas). Les régressions aussi, et faire marche arrière lorsque l'on s'aperçoit que l'on fait fausse route n'est pas un déshonneur non plus, bien au contraire! Les progrès que nous faisons en différents domaines n'empêchent aucunement d'être fidèle à notre être profond qui est , pour chacun d'entre nous, magnifique. La difficulté est d'en avoir conscience, et ne pas prendre comme étant "soi" les marques, les orientations de la vie, des contextes, des cultures qui nous façonnent, c'est vrai, et qui nous écartent trop souvent de la vérité. Ce qui nous fait dire parfois que nous ne sommes pas nous-même. Elle est là, l'infidélité, bien malgré nous...
Fort heureusement, c'est bien ça, la "magie" de la vie, tu te "réveilles". L'homme qui partage ta vie n'est pas là par hasard. je suis enchanté , toujours, lorsque j'entends dire quelqu'un qu'il se "libère". C'est une belle sensation,chargée de positif, pleine de promesses, orientée vers le haut, j'adore !
Citation :
Bonjour tout le monde Alors je vais essayer de faire court !
Voila, depuis quelques années je suis " amie" avec un mec qu'on appellera X...
On s'était vu il y'a deux ans et on était tombés dans les bras l'un de l'autre...quelque chose d'assez fusionnel en fait... vous savez cette attirance...ce truc qui fait qu'une fois dans la même pièce...on est obligés de se chercher du regard...de se rapprocher, se parler...se frôler...
A cette époque nous avions passé une semaine de folie tous les deux et lui était reparti chez lui sur Toulouse...( je précise qu'à ce moment la, il ne voulait pas de relation sérieuse )
Il y'a peu j'ai appris qu'il était avec quelqu'un depuis 2 ans...et je m'étais jurée de ne plus lui reparler...
Nous nous sommes revus a une fête de village donc...le 14 aout...
Il m'a a nouveau sorti son grand jeu...son regard de fou...son sourire ravageur...j'ai tenté tant bien que mal de résister mais il m'a a nouveau prise au piège...
Entre temps j'ai moi aussi quelqu'un depuis quelques jours...appelons le P... La nuit du 14 Aout, je l'ai passé avec X...
Il est reparti...et depuis je suis avec P...je me sens bien avec lui, on se découvre...mais ma tête est ailleurs puisque au fond de moi c'est X que je désire, même si je sais que ce n'est pas possible.... le fin mot de l'histoire, est que X me rend folle...il m'hypnotise et je sens qu'il partage ça aussi...même si il ne veut rien de plus...
Toujours est il qu'il m'a proposé ( a moins que ce soit moi...) qu'on se revoit d'ici une quinzaine de jours...histoire de passer un week end tous les deux....
Mais Je ne veux pas prendre P pour un con...je ne veux pas non plus le faire souffrir, ni le perdre....
Mais face a X je suis si FAIBLE et VULNERABLE...que je ne pourrais pas m'empêcher de le voir bientôt...
Alors, vous, je m'en remet à vous, juste pour avoir vos avis...
Est ce que tromper veut réellement dire qu'on se fout de la personne avec qui l'on est??
Citation :
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Alors, vous, je m'en remet à vous, juste pour avoir vos avis...
Est ce que tromper veut réellement dire qu'on se fout de la personne avec qui l'on est??
Bien sûr que non ! Ce qui te fait dire ça de P c'est que tu as de l'affection pour lui et que tu est un peu tristounette de le tromper, de le laisser pour compte en quelque sorte.
Mais ton désir c'est X : c'est à lui que tu penses même quand tu es avec P. Vis ton désir et n'aies pas de remords. Ce n'est donc pas pour autant que tu te fous de la personne avec qui tu es. Il n'y aura peut-être pas de lendemains avec X et là, tu seras bien contente d'avoir P pour te le faire oublier...
Poses-toi moins de questions et vis tes désirs : ça n'en sera que mieux pour ton épanouissement personnel !
Citation :
Bonjour, Je suis nouveau sur ce site trouvé par hasard. Toutes vos réponses sont très intéressantes et m’ont permis de répondre à certaines interrogations.
Cependant, j’aurais besoin de votre lumière pour exorciser certaines craintes traditionnelles qui me « hantent ». Voilà un an que je suis marié. Je suis très amoureux de ma femme et c’est réciproque. Malgré tout ce que j’éprouve pour elle, je me rends de temps en temps chez des prostituées. Je n’ai jamais eu envie d’arrêter de m’y rendre car ces moments me procurent quelque chose de très excitant. Bien sûr, ca n’a rien à voir avec ce que je ressent pour ma femme mais j’aime retrouver ce corps à corps avec une étrangère.
J’ai des remords par rapport à cette situation surtout pour ma femme. Que penserait-elle si elle est au courant ? Et puis je m’interroge aussi sur le fait qu’on puisse aimer sa femme et en même temps avoir des relations purement sexuelles ailleurs. D’autant que ma femme me procure aussi beaucoup de sexe.
Je me confie donc à vos sages conseils. Merci d’avance.
sanghal
Citation :
@ Shangal On pourrait te répondre que "l'homme est polygame
par nature"
mais ce serait un peu court. (car pourquoi le femme ne le serait-elle pas, elle aussi ? ...).
A mon avis, tu devrais commencer par essayer de te débarrasser de ce qui semble être un sentiment de
culpabilité.
Il est peut-être vrai que la fidélité
éternelle est un leurre (voir le titre du topic) mais un couple ne peut pas être solide s'il n'existe pas un minimum de confiance entre les deux partenaires de celui-ci.
En fait, que vas-tu chercher chez les prostituées ? Une variété de "corps différents" ou des pratiques sexuelles que tu ne peux pas vivre avec ton épouse ?
Citation :
Vaste question, vaste problème en final.
Certes, il parait qu'à tous les coins de rues de Rome, on baisait à tout crin!
C'est vrai qu'on fait dire n'importe quoi à l'Histoire, comme cette histoire qui dit que Rome connaissait le Wi-Fi et les téléphones cellulaires, la preuve, on n'a jamais retrouvé les fils.
Faire bien attention aux dires des historiens et des textes... Si on s'en tient aux textes de Pierre Louÿs, on pourra dire, dans quatre mille ans qu'on baisait comme des bêtes et que les femmes étaient toutes à poil.
J'ai eu l'occasion de voir certains aspects de l'Égypte ancienne, sur laquelle, les historiens sont plus ou moins tous d'accord pour dire que c'était un empire où le droit de la femme était le mieux respecté. Or, il est clair que la notion de tromperie existait.
Facile de dire que le pape n'est qu'un enculé de première.... Pas besoin d'attendre les judéo-chrétiens.
Et que dire du règne animal? Il est des animaux mammifères qui s'en foutent royalement, par contre, chez les oiseaux, la fidélité est une réalité, et de citer aussi les poissons, chez les vivipares par exemples, et chez les cichlidés pour être plus exact, je parlerai des Discus royaux... Ô combien la fidélité est présente... Pourtant, Boudha, le pape, Jésus, ou autres connards (je m'excuse, mais jusqu'à nouvel ordre, je me sens un peu stalinien, "au bac!" comme on dit à Brussel et puis comme dit Kitof, hors sujet, à chacun son post!), donc, ces religieux ne sont pas les précurseurs de la fidélité.
La liberté totale? Mais alors, faites en part à vos compagnons ou compagnes, soyez au moins, si pas fidèles, honnêtes.
J'aimerais, je sors du sujet, savoir quelle seraient vos réactions, si vous appreniez que votre moitié(e) allait au casino dépenser l'argent du ménage et laissait les factures impayées?
Content(e)... Je pense que vous parleriez de confiance bafouée.
Même chose si vous attrapiez le sida parce que votre moitié(e) ne vous aurait pas parlé de certaine escapade.
Et que dire de l'exemple vivant, qui venait ici, parler justement que la cocuterie serait la panacée universelle, de conter son expérience de mettre sa femme dans toutes les mains, et de donner même l'adresse de son blog, avec, en final, le couple qui a explosé.
Ouais, tout bien, tout génial tout ça, mais bon, j'ai pas encore vu une seule expérience positive.
La philosophie à la Emmanuelle Arsan, c'était bon pour une époque où on ne parlait pas de sida et encore moins de conception d'enfant! (j'ai lu les quatre volumes et elle n'y fait pas allusion)
Bathory parle d'infidélité de sa part à la venue de ses enfants, quel était le contexte? Me semble avoir lu ailleurs qu'il y avait margaille entre eux, donc, ce n'est pas du libertinage, c'est une conséquence de la mort d'un part de sentiments entre eux, oserait-je citer Gil dont son mari et elle, n'ont pas de rapport suffisamment gratifiant pour elle, d'où, en effet, si je ne me trompe, elle envisage de convoler ailleurs.
A un moment donné, avec Claudine, je devais la "partager" avec son mari, car elle ne savait pas que trop faire... Ça va un certain temps, jusqu'au jour où j'ai pété les plombs, et je lui ai demandé de choisir.
Que dire d'un père, qui doit mentir à son fils de peur d'éviter d'avouer que sa femme couche ailleurs... "Non mon fils, elle travaille dur"
Déjà que je trouve la société actuelle mal ficelée par rapport au temps libre qui est trop rare, et si en plus, je devais attendre de voir ma femme satisfaite ailleurs.... Non, je lui dirai d'aller faire sa vie ailleurs, je prendrai cette relation comme un programme ou un ordinateur mal conçu, donc, à écraser contre un mur ou à jeter au bac ! Et de recommencer autre chose! Autre chose, mais qui marche.
Il est des tas de couple, DIEU merci, où l'entende se passe génialement bien et où ils n'ont pas besoin de se faire troncher ailleurs.
Donc, si ça marche pas avec elle, je clôture le projet et je passe à autre chose. Pas commencer à courir à droite, à gauche, de n'avoir rien de stable, de se sentir le pantin dans le placard, soit disant pour la diversité, ou le fun, ou ne pas passer pour un vieux con de bourge.
Bref, pas évident.... Mais cela ne sert à rien de mettre la religion X ou Y en cause, les origines sont, je pense plus animales.
Je pense plus prosaïquement que si on arrive déjà à avoir un dialogue véritable, dans le couple, que partout ailleurs, cinquante pour cent des problèmes sont résolus (expérience en tant que consultant informatique)
Citation :
Citation :
La liberté totale? Mais alors, faites en part à vos compagnons ou compagnes, soyez au moins, si pas fidèles, honnêtes.)
Ben oui, nous sommes honnêtes envers nous-mêmes et envers l'autre (je parle pour mon couple). Quant à la notion même de fidélité, on pourrait débattre longtemps... Envers soi-même, envers le couple ?
De toute façon, je ne conçois la liberté totale au sein d'un couple que si est elle est réciproque.
Citation :
Je pense que vous parleriez de confiance bafouée.)
Ca dépend, pas forcément, si les deux "parties" sont d'accord.
Citation :
Ouais, tout bien, tout génial tout ça, mais bon, j'ai pas encore vu une seule expérience positive.)
Tu peux développer sur ta définition de "positif" ?
Citation :
Que dire d'un père, qui doit mentir à son fils de peur d'éviter d'avouer que sa femme couche ailleurs... "Non mon fils, elle travaille dur")
On n'est pas non plus obligé/e de découcher !
Citation :
... si en plus, je devais attendre de voir ma femme satisfaite ailleurs.... Non, je lui dirai d'aller faire sa vie ailleurs)
Prétentieux, exclusif ou un peu jaloux, Claude ?
Citation :
Il est des tas de couple, DIEU merci, où l'entende se passe génialement bien et où ils n'ont pas besoin de se faire troncher ailleurs.)
Et même un peu vulgaire quand tu t'y mets... Distinguer besoin et envie(s)... besoin de sexe et envie de plaisir, de découvrir... éventuellement ensemble.
Citation :
Pas commencer à courir à droite, à gauche, de n'avoir rien de stable, de se sentir le pantin dans le placard, soit disant pour la diversité, ou le fun, ou ne pas passer pour un vieux con de bourge.)
Le libertinage n'est pas forcément frénétique: on peut comme en toute chose préférer la qualité à la quantité. Et ça n'a rien à voir avec une mode. D'autre part, en ce qui nous concerne nous avons justement une base stable qui est notre couple. Et cela avec notre famille prime sur tout le reste. C'est notre règle de fonctionnement.
Citation :
Je pense plus prosaïquement que si on arrive déjà à avoir un dialogue véritable, dans le couple, que partout ailleurs, cinquante pour cent des problèmes sont résolus (expérience en tant que consultant informatique)
C'est justement après un dialogue véritable et très approfondi que nous en sommes arrivés à cette situation de liberté totale. Et il n'y avait pas de problèmes particuliers. Notre libertinage est léger, aucun de nous n'en abuse et pour le moment nous n'en avons retiré que du positif.
Citation :
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Citation :
La liberté totale? Mais alors, faites en part à vos compagnons ou compagnes, soyez au moins, si pas fidèles, honnêtes.)
Ben oui, nous sommes honnêtes envers nous-mêmes et envers l'autre (je parle pour mon couple). Quant à la notion même de fidélité, on pourrait débattre longtemps... Envers soi-même, envers le couple ?
De toute façon, je ne conçois la liberté totale au sein d'un couple que si est elle est réciproque.
Déjà ça... J'ai connu des situations où cela n'était pas vrai, Claudine connait d'ailleurs la gusse.
Concernant le découchage, non, elle ne découchait pas, reste à voir qu'à dix heures, le gosse de cinq ans à l'époque, lui, demandait où elle était.
Prétentieux, exclusif, oui, certes, en tant que néanderthalien, j'en ai que foutre de la civilisation des sapiens, qui, jusqu'à maintenant, a encore six millions de juifs sur l'ardoise.
Oui, je me sens en dehors de votre système et anormal, voire un tant soit peu parano, si on veut surenchérir, mais là on quitte tout simplement le post.
Quand à ma vulgarité, il suffit d'avoir été militaire, et d'avoir vu ses collègues revenir d'une vraie guerre complètement démolis, et de se dire qu'un Adolf Hitler était la correction même pour que la politesse, voire la correction, ben, je me la fourre au cul mais là, on sort encore du post.
On se formalise pas quand on parle de caca boudin, alors, qu'on accepte mes mouvements de vulgarité (à moins, comme je le demandais à Chivas dernièrement, après le piratage de mon compte ici-même, qu'il y ait deux poids deux mesure ????)
Je ne voulais présenter que mon expérience (par deux fois) et une autre expérience décrite dans un blog et ici-même, toutes trois ratées.
Le libertinage, si tu y es heureux, tant mieux, mais tout le monde ne sait pas jouer avec le feu.
Et encore désolé, alors que ce post se veut un débat, de présenter une idée à contre-courant.
Evidemment, si on devait être d'accord pour écrire ici, on me fait signe et j'efface.
Citation :
Fidélité, l'amour, le couple la famille, des mots toujours des mots, l'usure du couple voila une expression qu'elle est bonne, une expression qui pretend tout expliquer et qui n'explique rien.
Bien sûr comme tout ce qui est nouveau, les débuts c'est super, la lune de miel encore une expression.
Claude Lefer m'a dit il y a peu que la manière dont je m'exprime sous entend que je vis seul j'ai répondu, oui actuellement je vis seul, marié j'ai vécu en couple pendant 34ans pas mal, hein pour finir par divorcer. Comme déjà dit au début un couple c'est que du bonheur je t'aime tu m'aime on s'aime, puis il y a cette fameuse "usure du couple" on s'aime mais on commence à s'ennuyer ensemble, à s'ennuyer au lit.
Mais alors ces fameuses alternatives dont vassilia fait l'objet, la structure d'un couple formé dans les années 60 n'est pas favorable aux alternatives, question d'époque. N'allez pas croire qu'on a mené notre vie de couple comme des missionnaires nous avons fait un grand usage des alternatives, mais même comme ça sur plus de trente années l'imagination alternative s'épuise.
Et la véritable alternative au bout du compte, on a envie de la chercher ailleurs, et on la cherche ailleurs, fidélité, foutaise.
J'ai donné l'exemple et je l'ai fait maladroitement, quand elle a su, la fibre était brisée, il y a rarement un rattrapage possible la situation malgré un retour aux normes, n'etait pas bonne et un lent pourrissement qui a duré six ans s'est installé.
Une fois sur l'oreiller ou peut être même plus qu'une fois je ne sais plus, elle m'a dit, si je trouve quelqu'un qui me plaise je te plaquerai et c'est arrivé elle l'a fait. Paul
Citation :
Bon, ben, faut pas se montrer pessimiste Paul, y a des couples qui choisissent le libertinages en accord dès le début. Moi, j'y m'y suis brûlé les doigts par deux fois.
Tant mieux si des personnes comme Dudulle vivent bien cette expérience mais elles doivent comprendre que tout le monde n'a pas l'enthousiasme voulu, et qu'on me parle pas de religion ou autre connerie, on me reprochera encore ma vulgarité, suite à mon expérience de vie avec cette *@!|& de sorcière, libertine, versée dans les chankra, ou autres foutaises, mais, oooh combien poison, et Claudine, encore, et là pour en témoigner, car treize ans après, cette ....chose....nuit encore.
Citation :
Cher Claude, je me permets d'exposer mon point de vue comme tu as pu exposer le tien.
En fait, ce qui m'a fait réagir dans ton message est ce ton limite méprisant pour "ceux qui ont besoin de se faire troncher ailleurs".
J'ai juste essayé d'apporter un bémol de type "ne généralisons pas".
Je ne fais pas non plus l'apologie du libertinage, ce n'est pas la pancée pour un couple qui s'essouffle et le danger que tu évoques est bien réel. Sauf que pour le moment je n'ai pas l'impression de jouer avec le feu.
D'autre part, si tout le monde est d'accord et que personne n'en souffre, où est le problème ?
Citation :
C'est vrai cher Claude que le ton est quelque peu véhément... Expérience ratée ? Tromperie découverte ? Largage inopiné ?
Je vais pas revenir sur la relation que j'entretiens avec ma compagne depuis 18 ans mais elle tient. Pas de pb de couple, pas de pb avec les gnomes ! Je sais que je fais un peu office d'exception mais mon exemple te prouve que cela marche. Une seule condition à ça : communiquer ! C'est savoir dire sans détour ce qu'on pense et savoir écouter l'autre. C'est peut-être de là que t'es venu cette opinion dédaigneuse sur "l'infidélité"...
Moi non plus je ne joue pas avec le feu. Mais aller voir ailleurs nécessite que l'on se fixe des règles, qu'on joue carte sur table et qu'on respecte l'autre. A partir de là tout est possible.
Et au passage, ma doudou ne va pas se faire troncher ailleurs.
Citation :
Citation :
Je considère que la notion d'infidélité où de fidélité est plus cérébrale que physique.
Voilà aussi mon point de vue. Mais comme ce n'est pas celui de tout le monde, c'est clair que ça mêne aux drames, parfois...
Cependant, j'ajouterais que le cérébral interviendra souvent sur le physique : être jaloux, par exemple, cela fait mal, être triste aussi... Si c'est dans la tête que s'installent les sentiments, c'est dans le corps que leurs effets se font ressentir : le coeur qui se sert, le sommeil qui disparait, le corps qui grossit ou maigrit, les mains qui transpirent, les maux de tête... Que ce soit de bonheur ou de tristesse, le corps est le miroir de ce que vit l'esprit.
Voilà une chose mais ce n'est pas sans doute l'idée que je veux développer le plus...
Pour moi, la fidélité, c'est une notion de confiance, en les autres sûrement, mais en soi aussi. La fidélité, c'est aussi la capacité que l'on a à surmonter les souffrances de l'esprit. Et je vais sans doute en faire réagir certains, mais c'est quelque chose que l'on a en soi depuis sa plus tendre enfance et qui nous est inculqué, non pas par une quelconque religion, quelle qu'elle soit, mais par le vécu personnel.
Je vais essayer de m'expliquer :
Tout gosse, on a besoin des autres pour s'épanouir, et de ce fait, se faire sa place dans la vie. De sa mère, d'abord, car elle est la nourricière, la donneuse de caresses qui font découvrir l'existence de son corps et des sensations agréables qui peuvent en découler (ouiiiinnn, j'ai du caca dans mon lange... un visage se penche sur moi (souvent le même), et un peu après, des gestes adroits et agréables font que les picotements désagréables disparaissent - ou encore - ouiiinnnn, j'ai mon petit ventre qui me fait mal, et un peu après un sein bien chaud et généreux soulage cette douleur...) Par les autres, et mon intervention sur eux (mes cris), je me rends compte que mon corps et mon esprit peuvent se sentir mal ou bien. Par mes cris, je me rends compte que je tisse des liens entre mon petit corps et cette personne qui vient, à chaque fois, me donner du bien être...
Plus tard, dans les jeux avec d'autres enfants, les choses continuent, prenant d'autres formes. On a des copains, et c'est bon, c'est gai de savoir qu'on va pouvoir aller les rejoindre et avoir le plaisir de l'esprit, la joie d'être avec eux, de partager des bons moments ensemble. On existe par eux, mais aussi parce qu'on est allé vers eux. La confiance est là. Jusqu'au jour où, dans cette confiance, on prête quelque chose qui nous est cher (le livre reçu de son bon papa aujourd'hui décédé, ou ce lecteur de MP3 qu'on a acheté avec son premier salaire d'étudiant...) et pour des raisons diverses, alors que tout, d'habitude se passait bien, un jour un grain de sable s'installe : le livre revient tout écorné ou le coin déchiqueté par le chiot du copain (au mieux le copain en a racheté un, mais c'est pas pareil, parce que ce n'est pas celui que bon papa avait offert...) ou le copain, dans l'effervescence d'un déménagement "oublie" de rendre le lecteur de MP3. On est triste, triste, bien sûr, de la perte de l'objet, mais surtout triste de la confiance bafouée. On est triste, et donc on a mal dans son esprit, mais aussi dans son corps, par le fait des autres en qui on avait placé sa confiance. On possédait quelque chose qui nous apportait du bien être, et par les autres ce bien être disparait, et même plus... une douleur supplémentaire s'installe.
Ce ne sont là, bien sûr, que des exemples, mais qui sont, pour moi, les prémices, les fondements de notre rapport à la fidélité...
A-t-on eu, ou non, la faculté d'accepter sans souffrances la "trahison" des copains dans notre enfance ? A-t-on eu la possibilité de passer outre cette "trahison" et de revivre ensuite une relation tout aussi bonne et plaisante, qui nous a apporté ensuite tout autant de bonheur qu'avant ? Alors la confiance perdure, la relation continue. A-t-on pu expliquer au copain que le livre déchiré nous a rendu triste, et le copain a-t-il compris que bien moins que l'objet en soi, c'est tout ce qu'il représentait qui avait été détruit ou tout le moins abîmé, le dialogue a-t-il été suffisant pour que chacun comprenne le point de vue de l'autre et l'accepte, que chacun se retrouve sur pied d'égalité avec l'autre ? Alors la confiance est maintenue et la relation continue. Mais si le copain réagit en disant "t'es con, c'est qu'un bouquin, je t'en rechète dix si tu veux", comme ce n'est pas le bouquin en soi qui était important mais tout ce qu'il véhiculait, le propriétaire du livre reste seul avec ses souffrances, on nie son existence au sein du groupe, il se sent rejeté, souffre donc encore plus, et la relation n'est plus possible comme avant.
Au sein du couple, pour moi, c'est exactement la même chose. Il existe quelque part, la peur de perdre l'autre. Et cette peur sera d'autant plus grande qu'on aura été floué tout au long de sa vie, non pas seulement dans des histoires de cœur malheureuses, mais aussi dans des questions de "possessions" et du poids qu'on donnait à celles-ci.
Etre fidèle, c'est agir en respectant les souffrances présentes et passées de l'autre. C'est dans cette connaissance des souffrances de l'autre (et comment faire pour les connaître si ce n'est en parlant ?...) et dans leur acceptation, donc dans la reconnaissance de l'autre, que se situe la fidélité.
Tu pars voir ailleurs si quelqu'un peut t'apporter du bien être dans ton corps (et donc dans ton esprit) ? Tu as besoin de cela pour exister ? Va, mais reviens-moi. Reviens-moi heureux, et bien dans ton corps et dans ta tête. Reviens me donner du bien être, encore plus de bien être qu'avant. Mais si tu vas voir ailleurs et que je te sens partir, t'éloigner de moi, dans ton corps et dans ta tête, alors la souffrance s'installe, le doute est là, sur notre relation, mais aussi sur mon existence personnelle.
La fidélité, elle est sans doute dans les actes sexuels, et c'est généralement là qu'on la situe. Mais je crois qu'elle est surtout bien plus présente qu'on ne croit, dans bien d'autres domaines : elle est dans le respect des idées. Elle est dans le respect des faits et gestes de tous les jours. Elle est tout simplement dans le respect du vécu de l'autre, de son temps, de ses pensées, de ce qui lui fait du bien ou du mal. Elle est dans la connaissance de l'autre. L'infidélité, pour moi, c'est quelque part nier l'autre, et ce n'est certainement pas seulement dans un acte sexuel que cette négation peut intervenir.
Bref, pour moi, l'infidélité, c'est dans la tête que ça se passe. Peut importe la forme qu'elle prend. Et le "sexe ailleurs" n'est jamais qu'une des expressions possibles de l'infidélité.
Mais si de commun accord (suite au dialogue franc) ou même en catimini (si on sait que l'autre reste tout pour nous et que lui n'en souffrira pas, de par ses vécus, et donc continuera à être bien, à exister), le "sexe ailleurs" est une façon de s'épanouir personnellement et donc de pouvoir, indirectement, apporter plus de bonheur à l'autre, alors, il n'y a pas d'infidélité.
Enfin, voilà. J'ai sans doute été un peu longue, et je ne sais pas si j'ai été claire. J'espère... sinon, pardonnez-moi. :?
Citation :
:? :? @ claudine et claude,
Claudine ,ton texte est splendide et d'une limpidité telle,que j'en reste sans voix...
Claude ,tes arguments sont percutants et vrais...,mais le monde est fait de gens tellement différents !!
je m'y reconnais ,car n'ayant connu qu'une seule femme,femme que j'ai épousé il y a 24 ans et sans jamais être tenté d'aller voir ailleurs,car j'ai toujours eu ce "que je voulais" en termes de sexe et je pense réciproquement...
Je n'ose même pas imaginé les conséquences d'une tromperie ,même platonique?..; Je n'y survivrai pas ..mentalement du moins et que cela vienne de moi ou d'elle.
je m'exprime peut être mal,mais j'aime ma femme,et même si ce n'est pas rose tous les jours,( encore heureux,car ce serait monotone !! ) je ne chercherai jamais ailleurs..!
Claudine,je fais beaucoup + court que toi et je n'ai pas ta facilité de dictée ,mais je te félicite encore pour ta disserte ! :?
Citation :
Je trouve également que Claudine a été assez claire mais, comme elle nous y invite, je réagis sur un point.
Citation :
Pour moi, la fidélité, c'est une notion de confiance, en les autres sûrement, mais en soi aussi. La fidélité, c'est aussi la capacité que l'on a à surmonter les souffrances de l'esprit. Et je vais sans doute en faire réagir certains, mais c'est quelque chose que l'on a en soi depuis sa plus tendre enfance et qui nous est inculqué, non pas par une quelconque religion, quelle qu'elle soit, mais par le vécu personnel.
Je ne suis pas de confession catholique (ni même chrétienne) mais il me semble nécessaire de rétablir ici ce que je considère être plus exact, plus précis et peut-être plus
vrai
Si la
notion propre (personnelle) que l'on a de la fidélité est effectivement quelque chose que l'on construit peu à peu suite à un "
vécu personnel" (fait donc de frustrations autant que de reconnaissance de l'Autre et d'
attentions réciproques ), il ne me semble pas vrai de dire que la religion n'a pas à voir avec cela. La "religion" a eu, entre autres rôles, une vertu consolatrice face aux "souffrances de l'esprit" donc
y compris celles liées à des "problèmes de couple".
Si l'Eglise,
en tant qu''institution, a choisi de sacraliser le mariage, c'est bien parce que la fidélité (ou plutôt l'infidélité ...) faisait problème ...
Aujourd'hui que l'emprise de l'Eglise sur les esprits est en voie de disparition, on se retrouve dans une situation de liberté
potentiellement totale. Le résultat, on le connaît avec toute sa gamme d'excès.
Franchement je ne sais pas si on a gagné au change ... tout simplement parce que je ne suis pas certain que chacun de nous ait véritablement l'âme assez forte pour affronter toutes les souffrances occasionnées par cette
liberté totale qui nous est maintenant donnée.
Je parie que je vais, à mon tour, provoquer quelques réactions
Citation :
Claudine tu me plais bien c'est beau ce que tu dis, je vais regretter de pas avoir eu l'occasion de demander ta main. Serieusement c'est bien dit évidemment les copains d'enfance dont tu parle se situent dans l'époque moderne, quand j'etais gosse on pouvait se prêter des bouquins mais pas de lecteur MP3, mais c'est des exemples alors c'est con de transposer.
Remarque mon meilleur copain de jeu avant adolescence s'etait imposé comme meneur de notre petite bande de garçons et quelques filles mais on ne se pretait pas de bouquins, notre plaisir c'etait de faire des conneries.
Plus tard il ya eu les sequences de decouvertes sexuelles dont j'ai deja parlé, alors il ne faisait pas partie de ma nouvelle bande c'est la scolarité qui avait changé les relations, celui dont je viens de parler avait abandonné la scolarite. Comme quoi la fidelité en camaraderie n'est pas forcement plus forte qu'en amour.Paul
Citation :
Hé! Pas touche!
Si par le plus grand des hasards, tu ne t'étais pas rendu compte que Claudine et moi, on partage la même couche, pour le meilleur et le pire (officiellement déclaré via un mariage le 8/8/2008), comme l'aura fait remarquer Tarentule, je suis assez possessif, et Claudine de dire, sans doute, on est jaloux que de chose qu'on craint de perdre....
Citation :
Entièrement d'accord avec toi, Claudine. La peur de l'abandon, de la trahison sont au centre de la problématique, selon moi. Ca a évidemment un rapport avec l'enfance.
C'est un très bel acte d'amour et une belle preuve de confiance en tout cas que tout cela... Mon mari parle même de cadeau.
Maintenant autre chose: prendre conscience et admettre que personne (même notre conjoint) n'est à l'abri d'un coup de coeur est un premier pas. Nous sommes tous les jours amenés à faire des rencontres, on ne peut empêcher cela. Le risque existe de toute façon. L'autre est autre et ne nous appartient pas.
Et effectivement, je suis heureuse qu'il soit heureux.
De même, il est heureux de me (sa)voir épanouie.
Sinon, en discutant et rediscutant de tous ces aspects avec mon mari, je me suis aperçue qu'il était bien plus effrayé que moi par un possible abandon, idée qui ne m'avait jamais effleurée auparavant.
Citation :
Je viens de trouver ce texte qui m'a paru très intéressant. Plutôt que de tenter de restituer ses propos maladroitement, je préfère vous le livrer tel quel.
Vous le retrouverez, ainsi que d'autres textes traitant d'autres thèmes tout aussi intéressants, ici :
http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/indexatelier.htm
Citation :
La fidélité
A l’origine de toute forme de fidélité se trouve un engagement. Que ce soit en amitié ou en amour – la fidélité conjugale étant ici l’exemple typique –, ou encore dans le serment de fidélité d’un vassal à son suzerain, on ne peut en toute rigueur dire d’une personne qu’elle est fidèle, ou infidèle, que si elle s’est au préalable engagée à respecter une promesse ou une certaine constance. Il se peut toutefois que cet engagement soit implicite, en amitié par exemple, ce qui peut d’ailleurs être source de malentendu.
La fidélité engage ainsi sur l’avenir ; c’est pourquoi elle peut avoir la forme d’une promesse ou d’un serment explicites, c’est-à-dire de choses qui par définition peuvent être, comme on dit, trahies. Remarquons bien qu’il ne s’agit pas là d’une caractéristique secondaire ou “accidentelle” de la fidélité : c’est précisément parce qu’on ne peut jamais être absolument sûr qu’il sera tenu que l’engagement de fidélité a le sens qui est le sien. La fidélité est donc constamment à confirmer et peut en permanence, ou du moins régulièrement, être rompue, et un seul faux pas suffit ici : la fidélité est totale ou n’est pas.
C’est pourquoi la fidélité dans sa première forme, c’est-à-dire lorsqu’elle est fidélité à une personne, repose sur la confiance de cette personne et, comme la confiance, est en général réciproque, au moins “officiellement”. Certains la poussent d’ailleurs très loin : dans le Nouveau Testament, Jésus affirme que « quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle. » (Evangile selon Matthieu, 5, 28). En un autre sens, celui qu’on appelle le “fidèle” d’une religion donnée prend également un engagement envers celui qu’il considère comme une personne, à ceci près que la “personne” en question est une divinité. Notons que “l’infidélité” prend alors une forme bien particulière.
On n’est donc tenu, en toute rigueur, d’être fidèle qu’à ce à quoi on s’est engagé. Certains couples – modernes diront certains, dépravés diront d’autres – s’accordent sur une autorisation réciproque d’adultère, une sorte de “polygamie” mutuellement consentie, et leurs membres ne peuvent pour cette raison être qualifiés d’infidèles, quoi qu’on pense par ailleurs de leur conduite. Il n’y a infidélité que s’il y a rupture d’un engagement pris, et donc trahison de la confiance accordée par la personne à qui on s’était engagé à être fidèle.
Il en va autrement de la deuxième forme de fidélité : celle qui n’est pas fidélité à une personne, mais à une ou des valeurs, morales ou politiques par exemple. Qu’est donc, dans ce cas, l’infidélité ? Elle peut être soit la reconnaissance d’une erreur ou d’un mauvais choix dans l’engagement initial de fidélité, et se fait alors parfois au profit d’un engagement vers de nouvelles valeurs, soit un “faux pas” qui devrait alors être regretté. Le premier cas peut être illustré par le militant politique qui quitte son parti pour un autre ; le second par un écologiste convaincu qui, par paresse et pour une seule fois, jette son verre dans une poubelle non prévue à cet effet. Si ce second cas peut être rapproché de l’infidélité à une personne, même s’il est sans doute moins grave, le premier montre qu’il n’y a pas grand sens à s’engager à être définitivement fidèle à une cause ou à des valeurs. Ce serait là renoncer à sa liberté de penser – et plus précisément de changer d’avis – et, si l’on veut rester fidèle quoi qu’il arrive, risquer de l’être un jour sans sincérité : si l’on doit être constant dans ses valeurs, ce n’est pas parce qu’on s’est engagé dans le passé à leur être fidèle, mais parce qu’elles restent dignes d’être suivies.
On peut alors remarquer que l’expression « être fidèle à soi-même » ne peut pas réellement signifier autre chose qu’avoir une vie, un comportement en totale cohérence avec ses pensées, même si, du fait de changements de pensées, cette cohérence implique des changements de vie ou de comportement, y compris fréquents. Ainsi le membre d’une secte qui, dans un moment d’égarement ou après mûre réflexion, s’est engagé à être toute sa vie fidèle à son gourou et qui, devenu lucide, regrette et rompt cet engagement, peut bien être jugé infidèle à ce gourou, mais pas à lui-même, au contraire : c’est en restant fidèle à son gourou qu’il serait devenu infidèle à lui-même. Ici réapparaît le délicat problème du rapport entre fidélité et liberté : comment s’engager à être fidèle, d’une quelconque manière, sans abdiquer sa liberté ? Qui peut affirmer qu’il ne pensera jamais que l’engagement de fidélité qu’il a pris était une erreur, ne serait-ce qu’une “erreur sur la personne” ? Or, si l’on admet qu’on peut se tromper sur les personnes comme sur les valeurs auxquelles on s’est engagé à être fidèle, ne peut-on pas en conclure que la seule fidélité à laquelle on doive s’engager, et même la seule qui ait un sens, est la fidélité à soi-même ?
Marc Anglaret
Citation :
Merci à Claudine ! Je crois que le texte, vers lequel elle a choisi de nous orienter, illustre bien mon intervention plus haut.
La religion se voulant (à tort ou à raison) le réceptacle et le gardien de certaines valeurs, on peut donc bien dire qu'elle a bien à voir avec la fidélité ... Et ce, pas forcément d'une façon qui serait systématiquement abusive et/ou "négative".
Qu'on choisisse la fidélité à des valeurs, envers une personne ou simplement envers soi-même (= les trois solutions proposées dans ce texte), reste que ce n'est certainement pas un "canular" et que si c'était le cas, ça date de plus de 2000 ans ...
Citation :
j'ai lu les sept pages qui précèdent, et comme cela a été écrit plus haut, il y a du bon et du moins bon dans toutes ces interventions, allant des exemples pris dans le règne animal, la "dépravation" romaine, les rites tribaux mal identifiés des îles d'ailleurs...
Pourquoi absolument vouloir mettre tout le monde dans le même moule, il y a les fidèles, il y a les volages, et alors? Je pense qu'un modèle de vie genre "Emmanuelle" est sympa, mais c'est un modèle pré-sida, et les livres suivants d'Emmanuelle Arsan impliquant les enfants me paraissent au mieux utopiques, limite délirants, mais sympas. En outre c'est une vie où les problèmes de fric n'existent pas.
Pour ma part je fais figure de néanderthalien, nous nous sommes mariés à la fin du quaternaire, en 1972, faites le calcul, ça ne nous rajeuni pas. A l'époque, nous ne nous sommes même pas posés la question mariage ou pas, c'est venu tout seul. Je suis resté fidèle depuis ce jour, je ne pense pas porter de cornes, même si au moins une fois ça a failli. Et quand bien même ce serait le cas, j'ai du mal à comprendre que le fait qu'une bite qui rentre dans une chatte puisse poser tant de problèmes quand c'est le fait de personnes mariées par ailleurs.
Mon épouse est toute songeuse quand elle voit George Clooney, pour ma part, je ne dédaigne pas regarder un jolie fille, nous en plaisantons, et si par extraordinaire un jour ce fameux George était à sa disposition, je pense que sa "vertu" ne pèserait pas lourd. Je ne sais plus qui a dit "le meilleur en amour, c'est quand on monte l'escalier", je l'interprète ainsi : ce fantasme réalisé serait-il aussi satisfaisant que quand il en était au stade de la rêverie? Mais dans ce cas là on ne ferait jamais rien, dur dur.
Comme on dit, la chair est faible, et le coup de désir incontrôlable peut exister, mais au delà de frasques ponctuelles, il y a la tromperie, la trahison, il existe dans un couple constitué, marié ou non, une sorte de contrat : "nous pouvons compter l'un sur l'autre plus que sur toute autre personne pour nous aider, nous protéger, nous consoler, nous aimer" Avec le temps certains couples choisissent de devenir trio, mélangistes, quatuor, que sais-je? Mais si les deux personnes du départ peuvent continuer à se faire confiance, quelle importance ce que les autres peuvent bien en penser?
Je viens de me relire, c'est affligeant, je parle comme si je détenais la vérité, mais je ne détiens aucune vérité, je vois les chose ainsi, et je respecte l'opinion des autres, mais j'ai passé trop de temps à écrire ce texte pour l'effacer, alors tant pis pour vous, je l'envoie, na!!!!
Citation :
@ georline.. tu as bien fait de laisser tel quel,et tu as bien raison dans tes propos...
Par contre,la réaction que l'on peut ou pourrait avoir ,si d'aventure ,l'un de nous tromperait l'autre.?
Depuis 24 ans de mariage sans accrocs,nous ne saurions pas quelle attitude adopter? !!!
De ce fait,on est pas tenté pour aller voir ailleurs
:biz:A+
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Je ne sais plus qui a dit "le meilleur en amour, c'est quand on monte l'escalier",
C'est Sacha Guitry.
Citation :
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....
Je viens de me relire, c'est affligeant, je parle comme si je détenais la vérité, mais je ne détiens aucune vérité, je vois les chose ainsi, et je respecte l'opinion des autres, mais j'ai passé trop de temps à écrire ce texte pour l'effacer, alors tant pis pour vous, je l'envoie, na!!!!
Non, je pense pas que tu écrivais ce texte en pensant détenir la vérité, tu as eu besoin de pondre ce texte par le fait que tu as littéralement digéré ce qui précédait, tellement de choses intéressantes ayant été dites. Et comme tu le conclu toi-même, il n'y a pas de réponse ferme et définitive.
Et j'ai bien aimé, na!
Citation :
Vous êtes trop gentils avec vos commentaire. :?
On peut philosopher tant qu'on veut, il n'en demeure pas moins vrai que c'est en situation qu'on réagit, et tous les grands principes et grandes théories risquent de voler en éclats dans une situation où l'égo/amour propre pètent les boulons. La part animale qui est en nous?
merci Irena, je pensais bien que c'était de lui, tout à fait dans le style, mais je ne pouvais pas l'affirmer, et pour tout dire, j'ai eu la cosse de rechercher la citation.
Citation :
Un livre...
La Fidélité ou l'amour à vif
de
Michela Marzano, Edit. Hachette littérature.
Philosophe et chargée de recherches au CNRS, elle a notamment publié
Penser le corps (PUF, 2002),
La Pornographie ou l'épuisement du désir (Buçhet-Chastel, 200}) et
Malaise dans la sexualité (Lattes, 2006)
Citation :
Le déclin du mariage dans les sociétés contemporaines n'a évidemment pas supprimé la question de la fidélité en amour. Peut-on encore promettre d'être fidèle ? Peut-on aimer hors d'une telle promesse ? Peut-on aujourd'hui être fidèle, quoique volage, alors que d'autres s'enfermaient hier dans une fidélité toute formelle ? Refusant les lieux communs," la philosophe Michela Marzano montre ce qui se cache réellement derrière cette notion complexe. Elle distingue trois formes de fidélité que l'on confond souvent : celle qui relève de l'obligation sociale, celle qui appartient au domaine de l'idéal et de la foi, et celle qui permet la rencontre et assure la possibilité de l'amour. Au terme de ce parcours, on voit se dessiner une nouvelle fidélité comme présence à soi et à l'autre, comme espace d'accueil et de partage. Le mystère de l'amour se trouve ainsi éclairé.
Citation :
Citation :
Polyamour / polyfidélité sont sur Wiki par contre...
Bonne idée !
Sur la notion de "polyamour", une autre piste :
aller sur cet
excellent site
:
http://1libertaire.free.fr/" onclick="window.open(this.href);return false;
et taper sur sur le moteur de recherche
interne (le deuxième
le plus bas à gauche) le mot "polyamour" (ou tout autre mot ...), vous aurez alors accès à une
multitude de textes intéressants.
Citation :
Citation :
Dans un couple l'un au moins doit être fidèle, de préférence l'autre – Marcel Achard
ça devrait arranger beaucoup de monde, non ?
Citation :
Oui je pense ,mais je crois que le plus important est de le faire en toute discrétion et surtout de ménager la suceptibilité de l'autre.Avoir du respect est la moindre des choses.
Citation :
Ce qu'en pense Jacques Salomé :
(
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Salom%C3%A9" onclick="window.open(this.href);return false; )
De la fidélité à l'autre à la fidélité à soi
Il y a fréquemment, dans les relations intimes, une confusion entre le registre des sentiments et celui de la relation.
Afin de sortir de cet amalgame et de tenter de mieux situer les choses, nous conviendrons d'accepter l'idée que le propre du vivant est d'évoluer et qu'un sentiment appartient bien à cet ordre du vivant.
Parce qu'un sentiment est vivant, quelles que soient son intensité et sa force de départ, il va évoluer, se modifier, s'inscrire différemment en celui qui le porte et en celui qui le reçoit.
Parce qu'une relation est vivante, elle va elle aussi évoluer. De plus, comme elle concerne deux personnes, son évolution sera inévitablement différente chez les deux partenaires, elle ne suivra pas nécessairement le même rythme pour l'un comme pour l'autre.
Toute interrogation sur la question de la fidélité, c'est-à-dire sur le maintien d'un engagement à partir du constat d'un changement en soi à un moment donné de son existence, devra tenir compte du paradoxe suivant :
Je m'engage, aujourd'hui, avec ce que je suis, envers toi, avec ce que tu es. Et j'engage aussi dans cette aventure relationnelle une partie de moi en devenir et que j'ignore encore, envers une partie de toi en devenir et que tu ignores toi aussi. Je m'engage dans la durée avec une part d'inconnu de moi et une part d 'inconnu de toi, c'est-à-dire sans connaître encore l'homme ou la femme que je serai, ni celui ou celle que tu deviendras toi-même.
Tout engagement lucide et honnête suppose d'accepter le fait que tout engagement est un engagement à trois : toi, moi et une part d'inconnu et de mystère liée à l'évolution possible de chacun de nous.
Dans cet engagement, nous n 'embarquons pas seuls, nous ne sommes pas seuls à abord, nous embarquons avec cette part d'imprévisible incontrôlable qui peut nous lier plus fortement ou nous détacher et nous séparer
Dans mon engagement vis-à-vis de toi, j'engage une partie de moi que je connais bien mais qui est construite sur des images, celles que je donne à voir celles que tu veux bien voir...
Mais aussi une partie de moi, que je connais moins bien, qui appartient à mes zones d'ombre. Et à l'intérieur de ce territoire, il y a une partie de moi qui est susceptible de changer dans des directions et sous des formes que j'ignore moi-même.
Dans cet engagement, je m'engage vis-à-vis de ce que je connais de toi, vis-à-vis de ce que je sais de toi, de ce que je veux bien voir de toi. Je m'engage aussi vis-à-vis de cette part de mystère en toi, mystère pour toi, mystère pour moi, potentialité de changement que nous ne pouvons ni toi ni moi ignorer ou occulter trop longtemps.
Souvent, par mesure de précaution, nous tentons de nous assurer contre les risques de toute relation. Au lieu d'engager cette part de mystère, nous préférons mettre des certitudes terroristes, des croyances idéalistes ou une confiance aveugle.
FIDÉLITÉ
La fidélité à moi-même, c'est ce port d'attache, cette île de mes trésors, ce refuge, ce point d'ancrage autour duquel s'arrime mon besoin de cohérence interne quand l'écart entre respect de mon engagement, respect de toi et respect de moi est trop grand et suscite en moi des conflits de loyauté trop tensionnels.
Considérer aussi que je m'engage vis-à-vis de toi, mais aussi vis-à-vis de la relation qu'il nous reste à construire et dont je ne peux pas savoir à l'avance comment elle va se développer, grandir ou végéter.
Nous savons également que:
o Toute expression ne devient pas communication.
o Toute relation ne se développe pas en attachement.
Tout échange ne se traduit pas par un engagement.
Et cependant, tous ces possibles circulent en tant que potentiel dans toute rencontre humaine.
La réflexion que je propose ici tente de poser quelques jalons par rapport aux deux interrogations suivantes:
o Comment puis-je réussir à être clair et cohérent dans mes engagements, dans mes choix de vie ou mes rencontres, dans le respect de moi-même ou d'autrui?
o Comment puis-je concilier qualité, rigueur, durée dans l'engagement et changement, évolution, mutation nécessaires?
Mon point de vue sera que a fidélité à l'autre est directement proportionnelle à la fidélité que je peux avoir à l'égard de moi-même.
Si nous acceptons qu'un des enjeux essentiels de la liberté humaine est de développer en chacun la capacité de faire des choix, nous découvrons aussi que faire un choix c'est renoncer.
Toute mon existence a été jalonnée de ces renoncements, c'est-à-dire de ces choix. Quand je m'interroge sur mes propres engagements de vie je constate que le fil rouge de mes errances, comme de mes rencontres essentielles, est la fidélité. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la fidélité me semble être l'une des valeurs fondamentales de ma vie.
Pendant les années de ma jeunesse et de mon adolescence prolongée, je n'ai pas pu être totalement fidèle à moi-même car j'étais pris dans les réseaux de mes allégeances et dépendances familiales, scolaires et sociales. Allégeances parfois très subtiles et d'autres fois plus directes et brutales à des messages, à des injonctions, à des missions reçues et acceptées. Dépendances à des blocages issus essentiellement de ma peur, celle d'être rejeté ou de perdre l'autre dont j'avais besoin ou dont je voulais être aimé.
Puis j'ai accédé à la fidélité adulte, qui se traduit autant par la possibilité de s'engager - au-delà de l'autonomie matérielle, affective, relationnelle que cet engagement suppose - que par celle tout aussi nécessaire de se délier des injonctions, des loyautés invisibles qui tissent nos attachements primordiaux, liés au système familial.
Bien plus tard, presque au mi-temps de ma vie, vers trente-cinq ans, j'ai découvert ce que j'appelle la fidélité à moi-même. J'y ai accédé par une meilleure connaissance de moi, par une clarification de mes images, une élucidation de mes peurs, par une réappropriation de ma parole et surtout par un positionnement plus net dans la rencontre avec autrui, caractérisé notamment par la volonté de ne plus me laisser définir par l'autre.
Ces deux concepts de fidélité, à l'autre et à moi-même, m'ont permis de mieux comprendre et de différencier les notions d'engagement, de responsabilité et de témoignage.