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Les polyamoureux auraient des qualités dont les couples monogames pourraient s'inspirer pour améliorer leur relation. C'est ce qu'il ressort d'un article de Live Science faisant état des dernières études sur cette pratique qui concernerait 4% ou 5% des Américains.

Selon des scientifiques du Vermont et du Michigan, la «non-monogamie consensuelle» (terme qui prend en compte la diversité des situations polyamoureuses) pourrait même mettre au défi les façons communément acquises de penser la jalousie, l’engagement et l’amour.

En effet Bjarne Holmes, psychologue à l’université de Champlain dans le Vermont, a remarqué que les polyamoureux, au vu de leur situation, possédaient certaines qualités –honnêteté, ouverture et communication– qui pourraient servir de leçon aux monogames.

«Les personnes qui vivent ces relations communiquent réellement.[...] Ils parlent beaucoup, ils négocient beaucoup, ils mettent beaucoup leurs sentiments sur la table.»

L'absence ou la faiblesse du sentiment de jalousie est une autre caractéristique de ces personnes. A la place, ils ressentent de la «compersion», concept contraire de la jalousie, qui signifie la joie éprouvée pour l’autre quand celui-ci trouve l’amour à l’extérieur du couple. Et quand la jalousie est ressentie, elle est discutée.

Holmes, dans une étude préliminaire, a également remarqué que dans ces relations amoureuses, il n’y a pas de différence de genre sur les types de jalousie ressentis, contrairement aux autres études effectuées sur les couples monogames qui ont montré que les hommes s'attachent plus à la tromperie physique et les femmes à celle qui ressort de l'émotionnel.

Enfin, la polygamie pourrait parfois être une solution plus saine que la tromperie. L’université du Michigan a étudié que les personnes qui trompent leur partenaire sont moins promptes à pratiquer des rapports sexuels sans risques que ceux étant dans une relation non-monogame consensuelle. Notamment parce que dans ces relations, il est explicitement stipulé que le sexe en dehors du couple est autorisé tant qu’il est sûr.

Et puis vient le moment d’annoncer à l’autre qu’elle n’est pas la seule personne que tu vois. Car voilà, il y a un truc un peu particulier dans ta vie : tu n’es pas exclusif dans tes relations.