| Modération - Omphale Sujet initialement posté le 19 novembre 2005 par Kitof. J'espère qu'il vous inspirera  |
Depuis le temps que je voulais faire un topic là-dessus... Et que je l'avais annoncé à certain(e)s...
Mais avant de parler de scénarii, je vais vous faire un bref historique...
En fait, c'est sans doute comme toutes les perversions : on les a naturellement enfouies quelque part et à l'âge où on ne produit plus d'hormones de croissance, elles commencent à nous tarauder. A ce stade-là, de trois choses l'une : soit on les refoule définitivement, soit on les assume et on passe aux choses sérieuses, soit on les reporte à plus tard. Pour mon cas, ce fut cette troisième option, mais pas vraiment à beaucoup plus tard.
C'est en fait arrivé "naturellement". Je ne sais pas si c'est l'âge (ou l'expérience) mais mes premières aventures sexuelles me laissaient un goût d'insatisfaction. En effet, ces dames se laissaient bercer par mes préliminaires (paraîtrait que je suis un bon coup...) et ensuite subissaient mes assauts sans vraiment donner d'elles : je mets cela sur leur inexpérience puisque la suite fut tout autre. Et naturellement, je me lassai de les voir se faire embrocher tout à leur plaisir sans donner d'elles-mêmes. Et un jour, plus las qu'un autre (je m'en souviens très bien : elle s'appelait Nathalie), en position de levrette, je me pris à lui serrer les poignets au-dessus de sa tête, justifiant ainsi son inaction. Et j'y pris un plaisir inconnu et complètement fou ! Et pervers...
Tant et si bien qu'en gambergeant la chose, je me suis mis en quête d'accessoires pouvant me seconder dans cette tâche : foulards, lanières puis menottes... Et je prenais un fougueux plaisir à la voir ainsi à livrée à ma merci, impuissante, disponible et "victime" de tous mes caprices. Ce fut ma première révélation : celle qui me fit entrer dans le monde de la domination et de la soumission.
A la suite de quoi, je m'initiais (et elle avec : elle en raffolait !) à toutes sortes de mises en scènes et d'expériences avec de plus en plus d'accessoires... Puis, comme beaucoup à cet âge, notre relation s'est achevée : en fait, c'est elle qui a succombé à un beau brun. Bon. Suivit alors une petite période de disette. Mais mes pulsions, elles, ne me lâchaient pas : c'est alors que (peut-être par nostalgie, par envie de savoir ce qu'elle ressentait ou pour revivre ces fabuleux moments mais différemment) j'eus l'idée de m'infliger à moi-même ce que je lui imposais... Et là, seconde révélation... Je n'étais pas QUE dominateur : j'aimais également (voire plus) être dominé.
Je me pris des pieds au moins aussi gros que ceux du colosse de Rhodes à me contraindre, me faire mal, m'engoder, me ficeler, me saucissonner, et ramper ou me débattre ainsi affublé. Je bandais comme un étalon, et je finissais tôt ou tard à éjaculer. Mais ce n'était pas là mon meilleur plaisir : il résidait dans la préparation, la montée progressive de la contrainte, puis l'épreuve même de cette contrainte soit en m'immobilisant de longues minutes ou mieux en cherchant à me déplacer le plus souvent comme une grosse larve. Ô combien jouissif ! Ceux et celles qui ont éprouvé ce genre de plaisir me comprendront...
Pendant bien longtemps, personne ne m'infligea à mon grand regret ce genre de traitement. Jusqu'à ce que je rencontre celle qui partage ma vie. En revanche, je l'ai infligé à une bonne dizaine de filles, soit à l'occasion d'une soirée sans lendemain, soit au cours de relations plus durables. Et bien sûr, avec la pratique et l'expérience, je me suis perfectionné. Et j'ai fait (nous avons fait) partager ce plaisir à d'autres, femmes et hommes, d'abord verbalement puis physiquement pour certain(e)s, quelque fois même sans relations sexuelles : acteur, spectateur, en solo ou à plusieurs. Ainsi, sans que ce soit un donjon comme on l'entend, notre chambre abrite des rites plus qu'insolites...
Je voudrais donc vous faire partager dans ce topic des scenarii de self-bondage. Certains ne sont pas de moi, d'autres si. En revanche, je les ai tous pratiqués. Ils sont tous adaptables aux deux sexes : la seule différence est une question de pénétration : les dames seront évidemment plus gâtées que les messieurs. La question des seins ne se pose pas en termes de plaisir mais en terme de bondage : nos aréoles et tétons ont tous plus ou moins la même sensibilité ; par contre, il est évidemment plus aisé de comprimer un sein de femme... Décidément... Qui a parlé d'égalité des sexes ?
Rendez-vous donc pour la suite au post ci-dessous...
