Très beau récit, vraiment
Il permet de comprendre, ou du moins d'en approcher très près, ce que peut ressentir un/e soumis/e masochiste (ça va un peu ensemble, non?), et décrit ainsi, ça semble n'être que du bonheur.
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| Auteur : | Isa [ dim. 05 déc. 2010, 22:12 ] |
| Sujet du message : | Réflexion sur le masochisme |
J'ai envie de vous faire partager quelques réflexions sur ma soumission... Comme je l'ai déjà dit, la prise de conscience fut difficile, eut égard à un passé personnel douloureux. J'avais de la femme soumise, une image très négative, qui renvoyait à la condition ancienne des femmes, éternelles mineures qui n'avaient que le droit de passer de la tutelle d'un père à celle d'un mari. Beaucoup ont d'ailleurs cette vision érronée, ce qui explique pourquoi la soumission est aussi mal vue... Encore que, elle soit mieux acceptée que la domination finalement. A travers mes périgrinations virtuelles, j'ai beaucoup plus vu des dominateurs se faire descendre pour leur soi-disant perversité, que de soumises ! Encore du pseudo féminisme utilisé à bien mauvais essient... Si j'ai accepté difficilement ma soumission, il est une chose par contre, qui n'est jamais passé, c'est l'humiliation. Ca décidément, j'ai beau l'envisager sous toutes les coutures, cela ne passe pas. Dans l'idée que je me fais des relations D/s, celles-ci élèvent la soumise, et ne la rabaisse nullement. Ou plus simplement, le fait d'être humiliée ne m'excite tout simplement pas. Mais je conçois (difficilement, mais tout de même), que certaines y trouvent leur compte, dans une certaine mesure toutefois). Par contre, une chose qui m'a surprise et relativement bouleversée lorsque je l'ai découvert, c'est mon masochisme... Longtemps je me suis déclarée soumise n'ayant aucun goût pour la douleur, mais depuis, j'ai pris conscience que ce n'était pas vraiment le cas. Enfin, quand je parle de douleur, je me comprends... Bien évidemment, je ne prends pas mon pied si l'on me colle une raclée... Je n'ai jamais jouis sous les coups de Connard, encore moins lorsqu'il me violait. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce n'était pas un jeu, mais ma vie quotidienne, parce que je subissais sans aucun choix, parce que c'était une relation destructrice. Tout à commencé avec P. lors de nos jeux virtuels. J'ai appris à aimer le martinet (mais là, ma part fétichiste m'y a aidé... Le contact du cuir me rend complètement folle à chaque fois !), sur les fesses, sur les seins, puis sur le sexe... Douleur au combien cuisante, mais qui me met dans un état quasi extatique ! J'ai appris à aimer (et aussi à redouter) l'effet pervers des pinces, qu'elles soient sur les seins ou sur les lèvres intimes. Brève douleur lorsqu'on les pose, qui se rappelle à nous à chaque mouvement, et infernale lorsqu'on les retire... Mais comme l'on apprécie alors mieux les caresses d'une main ou d'une bouche sur un téton martyrisé... Moi qui criait haut et fort qu'on ne me ferait jamais supporter une pince sur le clitoris, je me surprend à l'espérer par moment... Oh pas une grosse pince de type "pince à linge", non, une petite, pince à cheveux dont j'ai détourné l'usage, minuscule mais efficace, dont la taille est particulièrement bien adapté à cet usage détourné... Et la cire ! Contrairement à d'autres pratiques, celle-ci ne m'a jamais fait peur. Enfant, j'aimais beaucoup me faire des empreintes digitales en trempant le bout de mes doigts dans la paraffine liquide que ma mère coulait sur les confitures. Je savais donc que cela ne brûlait pas vraiment ! Mais jamais au grand jamais, je n'aurait imaginé prendre autant de plaisir. J'ai affiné tout cela lors de nos jeux à trois avec P. et mon Chéri, puis enfin, dans notre relation de couple seule... Et je dois bien dire que mon mari devient de plus en plus expert à ce genre de choses. Enfin, quand je parle de plaisir, il faut que je m'explique. Bien sûr au départ, toutes ces pratiques sont douloureuses. Elles le sont tant que l'on lutte... J'ai découvert cela assez récemment... Un peu comme des chatouilles qui deviennent subitement voluptueuses... Le secret réside dans l'abandon. Dès que l'on cesse de lutter, que l'on s'abandonne, on entre dans une douce torpeur voluptueuse qui va grandissant. C'est quelque chose d'assez magique... Je vis cela à chaque fois comme une bascule totale. Je me sens glisser complètement, comme si j'étais aspirée ! J'y parviens d'autant mieux que je suis concentrée sur les sensations que je ressens, et pour cela, j'avoue qu'un bandeau sur les yeux m'y aide énormément. Je ne peux plus rien contrôler, donc je suis obligée de me recentrer sur moi-même. Je ne vous dirai pas, qu'à ce jour, j'ai jouis uniquement de cela, ce n'est pas vrai... Mais par contre, j'ai atteint de bien beaux rivages, où le désir est poussé à son paroxysme, où je me sens capable de tout, pour le seul plaisir de mon maitre... Si je refuse à toute force l'humiliation, mon Chéri a lui seul le droit de proférer certains mots... Etre sa "salope", sa "chienne" et me l'entendre rappeler rajoute encore à mon plaisir, parce que je sais que dans sa bouche, cela n'a rien de péjoratif. Parce que, dans ces moments là, je suis fière de l'être, et donnerais tout pour l'être encore d'avantage... Si l'on m'avait dit tout cela il y a encore un an, j'aurais ri et hurlé au mensonge... Par contre, il est vrai qu'il est dérangeant de se découvrir masochiste... Beaucoup plus que soumise finalement. Peut être le fait que cela constitue une pathologie (je précise tout de suite que le masochisme pathologique est bien décrit, et ne concerne que les personnes trouvant leur plaisir UNIQUEMENT dans la souffrance, ce qui n'est pas mon cas...). De plus, le pendant du masochisme étant le sadisme, l'image est quelque peu violente. Je pense qu'il serait utile de trouver d'autres termes. Non pas par hypocrisie, mais par soucis de justesse. Nos jeux n'ont rien à voir avec que sous-entendent les deux mots sus-cités. C'est autre chose... Il y manque à mon sens cette notion de quelque chose de ludique, et surtout il y manque le plaisir... Ca évoque au contraire quelque chose de sordide et de sombre qui n'est pas le reflet exact de ce que je vis moi. |
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| Auteur : | 4fingers [ dim. 05 déc. 2010, 23:41 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Tres beau recit! On sent bien toute la passion dans cette histoire ( a prendre dans le sens amour ET souffrance ) Je fantasme beaucoup sur le SM et ton recit me donne envie d'etre un soumis... Meme si contrairement a toi, jme laisserai facilement humilier! En tout cas tu commence très bien cette section! A bientot pour te relire ^^ |
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| Auteur : | georline [ mar. 07 déc. 2010, 15:11 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Très beau récit, vraiment Il permet de comprendre, ou du moins d'en approcher très près, ce que peut ressentir un/e soumis/e masochiste (ça va un peu ensemble, non?), et décrit ainsi, ça semble n'être que du bonheur. |
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| Auteur : | vanille [ mar. 07 déc. 2010, 15:37 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Citation : Très beau récit, vraiment
pas pour moi Georline, je suis loin d'être masochiste, je n'aime vraiment pas la douleur Il permet de comprendre, ou du moins d'en approcher très près, ce que peut ressentir un/e soumis/e masochiste (ça va un peu ensemble, non?), et décrit ainsi, ça semble n'être que du bonheur.  . Dans ma soumission, il y a bien sur des "fessées" mais elles ne me font pas mal dans l'absolu puisque au contraire c'est un moment que je recherche et que j'apprécie, et c'est grâce a ce texte que j'ai compris l'abandon qu'il fallait avoir pour ressentir le plaisir et non la douleur. Et comme le précise Isa, je n'aime évidemment pas du tout l'humiliation. |
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| Auteur : | Isa [ jeu. 09 déc. 2010, 09:30 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Vanille, quand je te lis, je croirais m'entendre il y a quelques années... sourire. Moi non plus je n'aime pas la douleur pour la douleur... Transformer la douleur d'une fessée (parce que même pas très forte, ça cuit quand même bien) en plaisir, c'est déjà un processus masochiste quelque part, même si ça reste soft. |
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| Auteur : | vanille [ dim. 12 déc. 2010, 12:55 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Citation : Vanille, quand je te lis, je croirais m'entendre il y a quelques années... sourire. Moi non plus je n'aime pas la douleur pour la douleur... Transformer la douleur d'une fessée (parce que même pas très forte, ça cuit quand même bien) en plaisir, c'est déjà un processus masochiste quelque part, même si ça reste soft.
isa ^^ et toi qui sait toujours me comprendre a demi mot  et qui me renvoie dans mes réflexions !!! je vais finir par te haïr 
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| Auteur : | Isa [ dim. 12 déc. 2010, 13:30 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Oh oui oh oui... Haïs moi !!!! 
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| Auteur : | lamoureux [ jeu. 16 déc. 2010, 09:20 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Citation : Citation : Très beau récit, vraiment
pas pour moi Georline, je suis loin d'être masochiste, je n'aime vraiment pas la douleur Il permet de comprendre, ou du moins d'en approcher très près, ce que peut ressentir un/e soumis/e masochiste (ça va un peu ensemble, non?), et décrit ainsi, ça semble n'être que du bonheur. . Dans ma soumission, il y a bien sur des "fessées" mais elles ne me font pas mal dans l'absolu puisque au contraire c'est un moment que je recherche et que j'apprécie, et c'est grâce a ce texte que j'ai compris l'abandon qu'il fallait avoir pour ressentir le plaisir et non la douleur. Et comme le précise Isa, je n'aime évidemment pas du tout l'humiliation.
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| Auteur : | paul [ jeu. 16 déc. 2010, 10:28 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Citation : J'ai envie de vous faire partager quelques réflexions sur ma soumission... Comme je l'ai déjà dit, la prise de conscience fut difficile, eut égard à un passé personnel douloureux. J'avais de la femme soumise, une image très négative, qui renvoyait à la condition ancienne des femmes, éternelles mineures qui n'avaient que le droit de passer de la tutelle d'un père à celle d'un mari. Beaucoup ont d'ailleurs cette vision érronée, ce qui explique pourquoi la soumission est aussi mal vue... Encore que, elle soit mieux acceptée que la domination finalement. A travers mes périgrinations virtuelles, j'ai beaucoup plus vu des dominateurs se faire descendre pour leur soi-disant perversité, que de soumises ! Encore du pseudo féminisme utilisé à bien mauvais essient...
Isa , j'ai raccourci ce texte pour m'adresser à toi ici, mais je lis attentivement tous les textes que tu écris dans les sujets concernant le masochisme. Aussi je les sélectionne, copié collé sur mon DD pour les relire sans avoir à rechercher, car tes analyses et tes ressentis sont pour moi qui etait si peu et même si mal informé, très interessants.
Si l'on m'avait dit tout cela il y a encore un an, j'aurais ri et hurlé au mensonge... Par contre, il est vrai qu'il est dérangeant de se découvrir masochiste. |
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| Auteur : | Isa [ jeu. 16 déc. 2010, 11:23 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Libre à vous Paul, tant que vous ne les diffusez pas... J'en profite d'ailleurs pour préciser que ce que je publie ici est en général issu de BDSM ou Abus, et soumis à Copyright. Quelques soucis avec des plagieurs indélicats nous a poussés à nous protéger. |
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| Auteur : | paul [ jeu. 16 déc. 2010, 11:31 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Citation : Libre à vous Paul, tant que vous ne les diffusez pas... J'en profite d'ailleurs pour préciser que ce que je publie ici est en général issu de BDSM ou Abus, et soumis à Copyright. Quelques soucis avec des plagieurs indélicats nous a poussés à nous protéger.
C'est bien compris ainsi, Isa car comme dit j'ai copié des textes pour les relire sans avoir à rechercher.
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| Auteur : | sentry [ sam. 18 déc. 2010, 01:32 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Ça fait longtemps que je me pose cette question à propos de cette notion du masochisme. Me considérant moi même comme maso bien plus que sado ,je me suis toujours demandé pourquoi j'éprouve de l'excitation à pratiquer en t'en que mazo des relations avec des filles. Je ne suis pourtant en aucun cas un soumis dans la vie de tout les jours mais sexuellement j'éprouve beaucoup de plaisir à découvrir des pratiques dites " sm " avec cependant deux nuances qui reste une constance pour moi ! , la première étant d'éviter le cliché du " oui maitresse - non maitresse " que je déteste et la seconde le principe que cela se fasse toujours avec le sourire et l'amusement même si il s'agit de pratique dites " extrêmes " . J'ai bien sur commencé avec des professionnelles avant , afin d'être rassuré moi même de ne pas partir dans des délires qui aboutiraient trop loin dans les risques de blessures graves. Mais j'avoue justement que j'ai du faire très attention à ne pas me laisser aller dans des fantasmes qui sont certes très excitant en temps que fantasmes mais qui en pratiques peuvent êtres bien trop dangereuse pour ma santé. Certaines expériences pourtant ont " dérapé " quelque fois passant juste par la case " chance " de ne pas me retrouver à l'hopital voir...pire !. Mais pourquoi donc vouloir repousser ses limites , ce désir de toujours découvrir en prenant de telles risques simplement pour du plaisir , une professionnelle m'a dit un jour " toi je t'aime bien car tu assumes " je me suis bien gardé de lui dire que en faite je n'en était pas aussi convaincu quelle. Mais ou ce trouve donc cette barrière invisible ! entre le désir de délirer et cette perversité infâme de la violence qui peu fasciner , il m'arrive de me faire peur quelque fois ! de me dire que je suis " tordu de l'esprit " . En tout cas je reste " amoureux " ou disons plus simplement passionné de ces filles qui aiment se " défouler " , mais j'apprends tous les jours mes limites et je fini quand même par me dire qu'il n'y a pas de mal à se découvrir et de partager des moments intenses que l'on ne peu pas éprouver dans des relations sexuelle dite " classiques " , mais il faut être prudent car la marche est petite entre ces deux mondes entre le plaisir et la perversité malsaine je trouve. Voila c'est mon sentiment vis à vis de ce sujet fort intéressent et je ne manquerai pas de l'argumenter si nécessaire. 
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| Auteur : | vanille [ jeu. 13 janv. 2011, 19:03 ] |
| Sujet du message : | Re: Planète mauve |
Citation :
J'aimerais beaucoup assister à ce genre d'ébats.
 hummmm bas quand ce genre de jeu a prit a lamoureux je n'aurais pas été bien fière si il y avait eu du public 
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| Auteur : | cs31 [ jeu. 13 janv. 2011, 22:09 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Bon, sentry ne viendra pas argumenter sa position. Il aurait été interessant d'avoir des précisions sur "la case chance" dont il parle... Mais je poste ici pour d'abord remercier Isa pour la qualité de son témoignage et de son analyse/introspection. Et surtout réagir sur Citation : un/e soumis/e masochiste (ça va un peu ensemble, non?)
Non, pas tout à fait ! mais je crois que cela mérite un topic, peut être pas ce soir, mais je vais en lancer un, promis !
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| Auteur : | sergio [ jeu. 13 janv. 2011, 22:34 ] |
| Sujet du message : | Re: Réflexion sur le masochisme |
Isa, ton récit est très intéressant. Merci de t'être ouverte ainsi. On ressent bien que le sexe doit rester un jeu. Et que si le contexte ne si prête pas, on ne peut pas faire n'importe quoi. Je laisse de plus en plus ressortir mon côté "Dominateur" dans nos jeux avec ma femme et elle se laisse gentiment guider dans son rôle de "soumise". Pour l'humiliation, j'aime l'insulter et qu'elle s'insulte elle-même. Suis-je un vrai dominateur, je n'en sais rien. Est-elle une vraie soumise, j'aimerais le croire mais tant que nous passons de superbes moments de plaisirs, pourquoi se poser des questions. Pour la douleur, je ne crois pas que ma femme aime cela ou alors elle lutte encore beaucoup trop.  Mais je ne désespère pas essayer deux-trois choses comme les pinces par exemple.Ton histoire me laisse imaginer un avenir plus ouvert vers ces pratiques. Car je te lis depuis quelques temps déjà et je pensais que ton plaisir dans la "soumission" datait de plus longtemps que cela.  Le cas de vanille m'intéresse aussi beaucoup. Enfin de ce qu'elle écrit avec son Lamoureux. 
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