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Un fétichisme fort courant, que je vais essayer de traiter en détail.


Fables et croyances
Les Bottes de sept lieues tout d'abord, mettent en valeur des bottes (sic) permettant de faire sept lieues d'une seule enjambée.

Cependant, le conte le plus célèbre faisant référence aux chaussures est bien évidemment Cendrillon. Selon les auteurs, la fameuse pantoufle varie beaucoup. Pour les frères Grimm, il s'agit d'un escarpin d'or. Plus tard, Charles Perrault parlera d'un soulier de vair, devenu de verre au fil du temps.

Le conte de Cendrillon trouverait son origine dans l'histoire de la belle Rhodopis. Celle-ci se baignait dans le Nil, lorsqu'un aigle emporta un de ses sandales, et la déposa à 900 km de là, à Memphis, dans le palais du roi Psammétique Ier. Le roi fut persuadé qu'il s'agissait là d'un signe divin, et petit à petit, tomba amoureux de la propriétaire du soulier. Il partit à sa recherche et fit essayer la sandale à des centaines de jeunes filles. Il retrouva finalement Rhodopis et la fit reine d'Egypte.



(suite à suivre)

Merci d'ouvrir un sujet sur ces merveilleux accessoires qui change presque tout chez une femme.
Pour moi, c'est un des symboles de la féminité.

Je crois que je pourrais facilement craqué si la propriétaire de ces magnifiques chaussures me faisait des avances. Elles sont de chez DIOR, mais ce n'est pas pour la marque que je les poste. Elles sont.....

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Magnifiques, Sergio

Que dire des Louboutin avec leur célèbre semelle rouge... je vais chercher.

Cadeau



Superbes ces chaussures...

et ces jambes...

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Kenavo

Dior j'adore, ces chaussures sont sublimes
Leboutin me fait rougir de plaisir.

Je remets ma photo retirée des pieds, mais elle ne comprend pas que la chaussure, est-ce accepté sur ce topic? j'essaierai de trouver plus proche du thème la prochaine fois

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Pour nos amis les amateurs de jolies chaussures et des merveilles que celles-ci nous laissent entrevoir ou deviner, je conseille ce groupe Facebook : TACCHI SEMPLICEMENTE.

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Le plaisir n'est que s'il est partagé...

Merci Copa

Le blog de cette dame devrait te ravir! Elle aussi a du mal à séparer bas et chaussures! :clin:
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Sympa ce blog, merci

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Ensuite, impossible d'évoquer le fétichisme de la chaussure sans citer l'écrivain bourguignon du XVIIIème Nicolas Edme Restif de la Bretonne. Il tomba amoureux de l'épouse de son patron, Marguerite Collet, qu'il baptisa dans son oeuvre Colette Parangon. Il en était si éperdu qu'il demanda à être enterré avec une de ses chaussures.

"Emporté par la passion la plus fougueuse, idolâtre de Colette, je croyais la voir, la toucher, en palpant ce qui venait de la porter; mes lèvres pressèrent l'un de ces bijoux, tandis que l'autre, égarant la nature, et trompant son but sacré, remplaçait le sexe par excès d'exaltation... Les expressions les plus claires se refusent. La chaleur qu'elle avait transmise à l'insensible objet qui l'avait touchée persistait et lui conférait une âme; un nuage de volupté de brouilla les yeux."


Goethe également semblait avoir un certain penchant pour les souliers. Il écrit à sa jeune maîtresse Christiane Vulpius: "A la prochaine occasion, expédie-moi tes dernières chaussures de bal, bien éculées par tes exploits, et desquelles tu m'as dit qu'elles étaient une partie de toi-même que je pourrais serrer contre mon cœur". Goethe passa le restant de sa vie avec Christiane Vulpius, pourtant décriée par les autres écrivains. Thomas Mann la qualifiait d'ailleurs de "beau morceau de viande foncièrement inculte"...

@ georline: moi, je prends ta photo comme elle est. Après tout, il y a des chaussures.
@don diego: il y a bien longtemps que je n'avais pas mis les yeux dans ce blog.

@connetable: je me cultives grâce à ton post et à d'autres sur la planète.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

L'Angleterre du XVIIIème siècle aurait lancé une mode désormais bien connue: celle de boire le champagne dans les souliers des dames. En effet, Le Connaisseur du 6 juin 1754 rapportait qu'au cours d'une réunion de débauchés un jeune homme avait enlevé le soulier d'une fille de joye et l'avait rempli de champagne. Cela aurait perduré jusque sous le règne d'Edouard VII au XIXème siècle, qui, dit-on, appréciait quant à lui de prendre le champagne dans les chaussons des danseuses de ballet.

La baronne Staffe écrit à ce propos en 1889: « Les toasts (au champagne) sont répétés à l’infini, aussi même mènent-ils à l’ivresse. […] Chez les Polonais, après une mazurka échevelée, il arrive qu’on porte la santé de sa danseuse en buvant du vin de Champagne versé dans sa bottine toute chaude. Le prince Godroye usa ainsi, en guise de verre, du soulier avec lequel Taglioni avait dansé un ballet en cinq actes ! »


Il n'est donc pas étonnant que Piper-Heidsieck ait lancé un nouveau duo en 2009: une bouteille de champagne accompagnée d'une flûte en cristal en forme d'escarpin, créé par Christian Louboutin! Et ce duo s'appelle "Le Rituel"!


Dans la foulée, Louboutin s'associe avec Ladurée pour mettre au point un macaron noir et rouge, rappelant l'escarpin noir à semelle rouge!

Connétable je découvre aujourd'hui ce sujet que tu dévelloppe avec talent et qui est bien plus intéressant que l'idée que j'en avais avant de l'avoir consulté.
Je connaissais le roman d'Ocrave Mirbeau (journal d'une femme de chambre) où parmi d'autres idées transmises par l'auteur et qui pourraient être débattues dans un sujet érotique littéraire, il est aussi question d'un fétichisme de la chaussure; mais j'ignorais toute ces connaissances que tu nous fait découvrir.

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Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

C'est bien flatteur à lire. Merci Paul.

Merci connetable.

Les chaussures ont souvent été liés au sexe. Mais est-ce du au fétichisme des pieds? Ou est-ce vraiment car il est l'un des accessoires de la féminité?

Dans tous les cas, les créateurs s'inspirent de certaines pratiques.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".