Pour ceux qui auraient des appréhensions ou qui se demanderaient comment faire.
Le guide pratique de la sodomie (pour elle ou pour lui
Oui les chéris, s’il est une pratique qui exige une approche respectueuse et complice, c’est bien la sodomie. Voici un petit how to à destination de ceux qui souhaiteraient s’y adonner avec elle (et inversement).
Le guide pratique de la sodomie (pour elle ou pour lui;)
Oui les chéris, s’il est une pratique qui exige une approche respectueuse et complice, c’est bien la sodomie. Voici un petit how to à destination de ceux qui souhaiteraient s’y adonner avec elle (et inversement).
Le livre Les Argonautes, de la poétesse et essayiste américaine Maggie Nelson, commence par une magnifique scène de sodomie. « Les mots “je t’aime” me viennent comme une incantation la première fois que tu m’encules, ma face écrasée contre le sol en ciment de ton appart humide et charmant. » Puis : « Tu as demandé : pour que tu prennes du plaisir, ça marche comment ? » Une excellente question qui concerne beaucoup de monde. Selon les derniers chiffres de l’Ifop (mai 2014), 51 % des hommes et 38 % des femmes déclaraient avoir déjà pratiqué le sexe anal.
Et pourtant, confie Virginie (tous les prénoms ont été modifiés, ndlr), « souvent, ça pourrait être mieux ». Dans le mot « mieux », la trentenaire embrasse beaucoup de choses ; plus de subtilité, plus d’attention et plus prosaïquement : moins de douleur.
Fondatrice du site Sexy soucis, « le gougle du cul », Diane Saint-Réquier répond aux questions des internautes sur la sexualité. Elle se met à écrire en majuscules quand on lui demande, par mail, si une sodomie fait toujours mal : « UNE SODOMIE BIEN FAITE, ÇA NE DOIT PAS FAIRE MAL. » Au contraire, tout le monde peut y prendre plaisir, ajoute-t-elle, cette fois-ci en minuscules. Hommes comme femmes. Car la voie arrière permet aussi bien de stimuler le clitoris que la prostate.
Se cache donc là un chemin vers des paradis méconnus. « J’ai beaucoup plus un plaisir de pénétration par le cul que par le vagin ! » s’exclame ainsi Virginie avant d’ajouter : « Ça me donne une suée de ouf, un frisson dans l’estomac : ça me fait vriller ! » À condition de bien s’y prendre. Voici les cinq règles d’or.
1. Discuter, teaser, rassurer
Diane Saint-Réquier insiste sur la communication nécessaire autour de l’événement : « La sodomie, contrairement à ce qu’on peut penser, ça se passe essentiellement dans la tête, pour la personne qui est pénétrée ; plus elle se sentira excitée et en sécurité, plus ses sphincters – les muscles qui enserrent l’anus et le rectum et les maintiennent fermés – pourront s’ouvrir. »
2. Ne pas avoir peur de la couleur chocolat
Daria, qui pratique la sodomie depuis plus de sept ans maintenant (elle en a 34), ose ces mots francs : « Faut pas avoir peur de voir de la merde, parce que ça arrive. » Problème : c’est bien cette peur qui crispe parfois. Diane Saint-Réquier suggère : « La personne qui va être pénétrée peut procéder à un lavement avant, mais ça n’est ni une obligation ni une nécessité ; ça peut juste aider à lâcher prise. » Elle précise qu’il vaut mieux éviter de le faire trop souvent et surtout « n’importe comment », et rappelle qu’il existe un petit guide génial (en anglais) pour expliquer le b.a.-ba du lavage rectal : How to Clean Your Ass Before Anal Sex.
3. Lubrifier, lubrifier et encore lubrifier
La sodomie ne tolère aucune radinerie et certainement pas en ce qui concerne le lubrifiant. Pour faciliter l’entrée, on peut aussi lécher l’orifice (on appelle ça le rimming, la feuille de rose ou tout simplement... l’anulingus) ou cracher dessus, rappelle Diane Saint-Réquier. Le tout étant de rester « toujours attentif aux réactions de la personne qu’on pénètre, en n’hésitant pas à lui demander si ça va, si on ne lui fait pas mal, si ça lui plaît, si on doit aller plus ou moins loin, plus ou moins fort, plus ou moins vite... »
4. Préparer son entrée et savoir attendre
Quand Daria fait le bilan de sa vie de sodomite pénétrée, elle dit : « Neuf fois sur dix, c’est bien ; et quand c’est pas génial, c’est parce que le gars est trop pressé, ne passe pas assez de temps à me dilater. Genre il met un doigt et bim, la teub. » Il lui est arrivé de tout arrêter. Elle insiste donc : « Il faut vraiment prendre le temps de passer par différentes étapes : un doigt, puis deux, puis trois… et quand la personne qui partage ce moment avec vous sent qu’elle est prête, c’est parti. Mais c’est à elle de décider, et pas au pénétrant sous prétexte qu’il est trop excité ! »
5. Convenir d’un safe word
Choisir un mot-clé pour tout arrêter permet de parler sereinement de ses peurs avant la pénétration, mais aussi de tout stopper si quelque chose ne va pas. Cela peut même rendre un moment qui devenait désagréable... plutôt amusant. Vous y penserez quand, au lit, votre partenaire lâchera subitement un vibrant « ANANAS » !
Le livre Les Argonautes, de la poétesse et essayiste américaine Maggie Nelson, commence par une magnifique scène de sodomie. « Les mots “je t’aime” me viennent comme une incantation la première fois que tu m’encules, ma face écrasée contre le sol en ciment de ton appart humide et charmant. » Puis : « Tu as demandé : pour que tu prennes du plaisir, ça marche comment ? » Une excellente question qui concerne beaucoup de monde. Selon les derniers chiffres de l’Ifop (mai 2014), 51 % des hommes et 38 % des femmes déclaraient avoir déjà pratiqué le sexe anal.
Et pourtant, confie Virginie (tous les prénoms ont été modifiés, ndlr), « souvent, ça pourrait être mieux ». Dans le mot « mieux », la trentenaire embrasse beaucoup de choses ; plus de subtilité, plus d’attention et plus prosaïquement : moins de douleur.
Fondatrice du site Sexy soucis, « le gougle du cul », Diane Saint-Réquier répond aux questions des internautes sur la sexualité. Elle se met à écrire en majuscules quand on lui demande, par mail, si une sodomie fait toujours mal : « UNE SODOMIE BIEN FAITE, ÇA NE DOIT PAS FAIRE MAL. » Au contraire, tout le monde peut y prendre plaisir, ajoute-t-elle, cette fois-ci en minuscules. Hommes comme femmes. Car la voie arrière permet aussi bien de stimuler le clitoris que la prostate.
Se cache donc là un chemin vers des paradis méconnus. « J’ai beaucoup plus un plaisir de pénétration par le cul que par le vagin ! » s’exclame ainsi Virginie avant d’ajouter : « Ça me donne une suée de ouf, un frisson dans l’estomac : ça me fait vriller ! » À condition de bien s’y prendre. Voici les cinq règles d’or.
1. Discuter, teaser, rassurer
Diane Saint-Réquier insiste sur la communication nécessaire autour de l’événement : « La sodomie, contrairement à ce qu’on peut penser, ça se passe essentiellement dans la tête, pour la personne qui est pénétrée ; plus elle se sentira excitée et en sécurité, plus ses sphincters – les muscles qui enserrent l’anus et le rectum et les maintiennent fermés – pourront s’ouvrir. »
2. Ne pas avoir peur de la couleur chocolat
Daria, qui pratique la sodomie depuis plus de sept ans maintenant (elle en a 34), ose ces mots francs : « Faut pas avoir peur de voir de la merde, parce que ça arrive. » Problème : c’est bien cette peur qui crispe parfois. Diane Saint-Réquier suggère : « La personne qui va être pénétrée peut procéder à un lavement avant, mais ça n’est ni une obligation ni une nécessité ; ça peut juste aider à lâcher prise. » Elle précise qu’il vaut mieux éviter de le faire trop souvent et surtout « n’importe comment », et rappelle qu’il existe un petit guide génial (en anglais) pour expliquer le b.a.-ba du lavage rectal : How to Clean Your Ass Before Anal Sex.
3. Lubrifier, lubrifier et encore lubrifier
La sodomie ne tolère aucune radinerie et certainement pas en ce qui concerne le lubrifiant. Pour faciliter l’entrée, on peut aussi lécher l’orifice (on appelle ça le rimming, la feuille de rose ou tout simplement... l’anulingus) ou cracher dessus, rappelle Diane Saint-Réquier. Le tout étant de rester « toujours attentif aux réactions de la personne qu’on pénètre, en n’hésitant pas à lui demander si ça va, si on ne lui fait pas mal, si ça lui plaît, si on doit aller plus ou moins loin, plus ou moins fort, plus ou moins vite... »
4. Préparer son entrée et savoir attendre
Quand Daria fait le bilan de sa vie de sodomite pénétrée, elle dit : « Neuf fois sur dix, c’est bien ; et quand c’est pas génial, c’est parce que le gars est trop pressé, ne passe pas assez de temps à me dilater. Genre il met un doigt et bim, la teub. » Il lui est arrivé de tout arrêter. Elle insiste donc : « Il faut vraiment prendre le temps de passer par différentes étapes : un doigt, puis deux, puis trois… et quand la personne qui partage ce moment avec vous sent qu’elle est prête, c’est parti. Mais c’est à elle de décider, et pas au pénétrant sous prétexte qu’il est trop excité ! »
5. Convenir d’un safe word
Choisir un mot-clé pour tout arrêter permet de parler sereinement de ses peurs avant la pénétration, mais aussi de tout stopper si quelque chose ne va pas. Cela peut même rendre un moment qui devenait désagréable... plutôt amusant. Vous y penserez quand, au lit, votre partenaire lâchera subitement un vibrant « ANANAS » !