vassilia.net

pour toi cela semble "le meilleur"

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Le plus grand crime peut-être de la société, c’est d’avoir rendu l’amour honteux.

Albert Samain

En effet

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On n'obtient, dans la vie, que ce qu'on va chercher...

Très bonne question, vaste sujet...
Comment y répondre sachant que parfois le surmoi, ou l'inconscient travaille sans même qu'on ne s'en rende compte..

C'est ambigu pour moi.
Je n'ai jamais été attiré par les jeux de garçon, genre foot et autre, préférant les jeux solitaires, par contre j'adore les voitures, conduire vite, j'ai fait des rallies ainsi que les armes à feu ...

J'ai toujours admiré les jolies courbes féminines mais jamais je n'ai flashé sur un garçon. Par contre, j'ai toujours été troublé(e) par un homme éfféminée ou travesti ou encore de voir son sexe en érection...
Je me suis masturbé presque toujours déguisé en fille, et j'ai très tôt connu la jouissance par pénétration anale grâce à des godes que je fabriquais moi même (en cire par exemple) ou introduction de certains objets... Plaisir décuplé mais honte assurée et non assumée...

J'ai connu ma 1ère copine, elle était en couple avec une autre fille... Ce doit être un signe et elle était très troublée par mes réactions quand elle s'aventurait à me glisser 1 ou 2 doigts dans l'anus...

Une de mes compagnes beaucoup plus âgée que moi à l'époque aimait me voir en fille et me sodomisait allègrement avec des godes parfois énormes, lol !

J'ajoute que j'ai commencé tôt à me raser, puis depuis quelques années épilation partout. Sous les bras, j'ai prétexté l'hygiène, les mains et avant bras, ma profession m'obligeant à porter des gants latex, ça fait mal quand on les met et enlève, les jambes parce que je plongeais avec combinaison, donc ça arrache les poils au passage et enfin le pubis pour les mêmes raisons que sous les bras. De ce fait, je n'ai jamais eu de réflexions à ce sujet

Bilan: je crois que je refoulais inconsciemment cette attirance à être fille en accumulant les conquêtes féminines pour me persuader fallacieusement (je n'ai pas écrit phalluscieusement ) que j'étais un hétéro macho.................

Même quand j'étais à peu près bien avec une femme et 1 ou des maitresses, il me manquait toujours quelque chose et tout ratait inexorablement d'où mes 2 divorces et 3 mariages...
Et ce n'est que depuis ces dernières années que je commence à accepter que ma féminité est certainement plus importante que ma virilité..
J'aime toujours contempler une jolie femme mais c'est aussi pour m'imaginer dans ses vêtements et avec sa plastique (on en est très loin, je confirme )

Je n'ai plus envie de faire l'amour à une femme, je crois avoir cette fois compris que c'est fini.
par contre, je ne reluque pas les mecs que je croise, mais je m'imagine chaque fois qu'ils me caressent, me prennent et me font jouir. J'imagine aussi les prendre en bouche et les satisfaire avec délectation..

Mon expérience avec les hommes n'est pas riche hélas. Alors je compense avec la machine à baiser et les godes...

Dernière anecdote: il y a 3 ou 4 jours j'étais à un RDV pro avec un Monsieur de 50-55ans très bien de sa personne, quand il a sorti les documents que je lui avais demandés, j'ai vu ses mains: de très belles mains, imposantes mais soignées et des doigts fins. Je les ai tout de suite imaginées parcourant mon corps et mes fesses, je les ai vues prendre mes hanches fermement pendant que le sexe me pénétrait....Heureusement que j'ai repris mes esprits rapidement pour poursuivre l'entretien, mais cette image me poursuit...
Cela confirme que j'ai franchi le Rubicon inexorablement...

La question est excellente, la réponse complexe.

Je pense qu'il y a des facteurs extérieurs - comme le milieu familial, les expériences - et mon caractères qui ont joué un rôle.

J'ai eu une mère très autoritaire, un père effacé, beaucoup de solitude. Ma mère m'habillait comme une petite gravure de mode et de manière assez efféminée. Elle voulait que je sois toujours "doux, gentil, mignon et gracieux". Lorsque j'ai demandé à jouer au basket, elle m'a inscrit au piano. on me prenait souvent pour une fille et afin de montrer que j'étais un garçon, j'avais un langage très ordurier. Mais dans l'ensemble j'obéissais strictement à ma mère.

tout a changé entre 8 et 10 ans, les souvenirs sont un peu flous. J'étais dans une école de garçon et pour la pièce de théâtre de fin d'année, on m'a choisi pour jouer un rôle de fille, une servante en corsage et jupe rouge. J'avais choisi de jouer un hallebardier, mais je me suis retrouvé en fille devant tout le monde. Cela a constitué l'expérience la plus marquante et la plus positive de mon enfance. Cela m'a ouvert à la sensualité et aussi conduit à accepter ce côté "fille". J'avais très peur de me faire harceler et humilier à l'école après ça, mais ça n'a pas du tout été le cas, bien au contraire!

Certains garçons se sont rapprochés de moi, m'ont complimenté. J'ai eu des petits flirts avec des garçons un peu plus âgés. J'ai cessé de dire des gros mots après qu'un garçon m'ait dit que cela ne m'allait pas. Remarque qu'il ponctua d'un baiser sur la bouche. J'ai compris que je pouvais être protégé par certains garçons en me montrant féminin et soumis (c'était bien sûr inconscient à l'époque).

J'ai aussi à cette époque développé une grande complicité avec ma mère - qu'est-ce que ça lui a fait plaisir le jour où je lui ai dit que j'aimerais me laisser pousser les cheveux - je devenais enfin le garçon qu'elle voulait. En grandissant, je suis devenu ce garçon-fille que je suis aujourd'hui. Je m'identifie vraiment comme garçon, avec un caractère féminin.

La question laisse à chacun-e de donner sa réponse.
C'est bien de vous lire.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

C'est très intéressant ce que tu dis, je m'y retrouve en partie: l'envie et les tentatives (et les échecs) d'être un mâle alpha, un "vrai" homme, le fait qu'il manquait quelque chose dans les relations avec une femme, etc.

Depuis que j'ai ouvert la porte (par l'abandon de la honte et de la culpabilité), j'aime ma sexualité. Je suis à l'aise d'être soumis, de me faire sodomiser, de sucer, d'être attaché, fessé, fouetté, etc. Je me sens "chez moi" avec ces pratiques.

Pour moi aussi, ma féminité est plus importante que le masculin, c'est la part la plus précieuse.

c'est intéressant ce que tu dis, j'ai répondu en parlant de moi, mais j'aimerais reprendre les différents éléments de ta question:

- Travesti ou transexuelle, il n'y a pas que ces deux catégories: je m'identifie comme homme, avec une grande part de féminité. Je ne suis pas travesti dans la mesure ou je ne cherche pas à passer pour une femme dans la rue, mais je porte un mélange de vêtements féminins et masculins. J'ai découvert très jeune que les vêtements féminins me convenaient mieux, je les trouvais bien plus seyants et agréables à porter.

- Très clairement, ce sont mes premiers rapports sexuels qui ont influencé mon évolution. J'étais un garçon très féminin et j'étais rejeté par tout le monde ou presque. Un homme viril qui s'intéressait à moi, qui me désirait, avec lequel je me sentais bien, c'était le bonheur complet!