Ayant eu très tôt mon éveil des sens, disons « normalement », mais avec une curiosité pragmatique précoce, après avoir fait un bon tour d’inspection de mon corps en préliminaires, je me suis tout naturellement mis à étudier et expérimenter ce qui me traversait l’esprit, ou ce dont j‘entendais parler, afin de me forger ma propre opinion et mieux me définir, comme également ne pas avoir d’obsession.
Me poser la question à savoir si un phantasme devait ou non être réalisé me semblait de la branlette. Je trouvais plus sain de vérifier par moi-même si telle pratique me plairait, afin de m’en libérer en cas contraire, comme de savoir où trouver ce qui me convient quand l’envie s’en fait sentir. Cela me valut dès le collège une réputation inappropriée d’obsédé. mdr
Concernant la prostitution, comme beaucoup, j’ai été fasciné. Jeune client déniaisé de la sorte, j’ai visité assidûment tous genres confondus durant une période allant de 17 à 19 ans. Assez vite je réalisais aussi le phantasme d’entretenir des relations privilégiées autres que professionnelles avec f, tv, ts, et souhaitais savoir à mon tour ce que l’on pouvait y trouver, au-delà de l’aspect pécuniaire. Je ne crois pas être fait pour mener une telle vie, mais j’avoue que mes quelques petites expériences m’ont terriblement plu pour en avoir éprouvé le risque, l’excitation, la peur, le plaisir, les moments cocasses, l’étude sexo-psycho-sociologique, le pouvoir, le rôle à tenir, le service à rendre, la discrétion, la libération, l’humanité, l’approche d’autres alternatives et accessoirement la tune « facile ».
Mais trêve de blabla, voici quelques exemples, jumelés avec 1ère exp. travesti :
Je devais tout juste avoir 19 ans, vivant encore pour quelques jours chez ma mère. Profitant de son absence lors d’un week end, et ayant discrètement emprunté une perruque dans les accessoires de la troupe de théâtre que je fréquentais, je me mis à chercher dans la garde-robe de la maison ce qui me siérait le mieux.
Restait à résoudre le problème des chaussures, je n’avais à disposition que des pointures 36, alors que je chausse du 43. mdr. Hors de question de remettre le jeu à plus tard, j’ai finalement opté pour une paire de bottes dans lesquelles je me tenais sur la pointe des pieds.
Première difficulté, descendre les 3 étages par l’escalier, et en espérant ne croiser personne, même vers minuit ça reste possible et gênant, puis filer toujours à pieds jusqu’au point chaud le plus proche, environ 2km. Le cœur bat la chamade et les pieds font déjà la gueule…
Autre condition, en tant que « nouvelle » se tenir à l’écart des pros, pour éviter tout risque d’énervement, mais je gardais la peur au ventre d’être inquiété par un mac éventuel ou autre. Surtout que je m’étais posté aux abords d’un quartier de femmes.
Et vas-y cocotte, montre-toi quand même. Prenant un peu plus d’assurance et me faisant enfin repérer, les voitures commençaient à défiler gentiment. Reste à parler. Les tarifs je les connaissais, mais ma nouvelle voix ne me paraissait pas encore au point. Un jeune s’arrête, gloups, j’évite d’en faire des tonnes, et ça marche, je lui dis que je suis travesti mais il ne me croit pas, ahurissant ! Je rattrape le coup prétextant un stratagème pour écarter les inconnus, car je ne prends généralement que les habitués. Il court, et insiste. Ok, je monte quand même dans la voiture et on va se garer un peu plus loin dans une impasse. J’encaisse, et au boulot, il voulait que je le suce. J’ai flippé tous le long, peur que ma perruque se barre, peur qu’il découvre ou me pète les capotes pleines d’eau dans le soutif’ qu’il tentait de caresser, peur qu’il découvre ma bite… Même si je me suis dépêché, je crois que ce fut la pipe la plus longue de ma vie.
Après ce premier jet, je n’ai pas traîné et suis rentré en faisant quand même un détour pour rejoindre le trans avec lequel j’avais une petite relation.
Il n’était pas au courant, et à mon approche a demandé à sa voisine « mais c’est qui celle-là ? » mdr je lui fais mon sketch puis me dévoile. La surprise n’avait pas l’air de lui faire plaisir, et tout comme moi, la copine qui me connaissait était écroulée (de rire,Golum). Je crois bien que c’est là que nous avons rompu…
Puis je suis rentré pour me caresser en me remémorant la soirée, et ranger tout le bazar.
Mes pieds avaient bien souffert et les bottes avaient subi une légère déformation…
La fois suivante eut lieu quelques mois après, alors que je vivais seul.
J’avais tout de même gardé la perruque, osé emprunter une petite robe à la copine de mon voisin de palier, soit-disant pour un spectacle, et en ayant investi dans une paire de bottines plus à ma taille. Cela a duré deux semaines, pendant lesquelles j’eus notamment affaire à une connaissance de mes parents bien placée qui habituellement jouait les durs macho, et qui m’a dévoré la bite. Il ne m’a pas reconnu mdr et j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai cessé de m’amuser ainsi dans la rue, suite à une visite de la police. Ils voulaient que je monte à l’arrière avec eux mais j’ai refusé, finalement il ne s’est rien passé mais j’avais trop peur de me faire ficher. Les quelques autres aventures du genre se sont alors passées à domicile. C’est un peu différent mais confortable, j’en ai bien profité.
Il me fallait aussi connaître la version gigolo. Un ami m’avait informé de l’existence d’un lieu similaire à la Coupole, que je me suis empressé de fréquenter, comme également quelques soirées au casino. Je m’y suis amusé le temps d’un été. Certes le cadre et les avantages étaient plus conséquents, c’était très excitant à vivre au début, à 20 ans ça donne même le vertige mais ce n’était pas ce que je recherchais, et très rapidement j’en éprouvais de la honte et de la culpabilité.
Je devais être trop pur, les confidences de relations plus suivies me dérangeaient, et je ne maîtrisais pas, là je me suis trouvé objet et profiteur.
Rencontrer des femmes mures était pourtant un vrai bonheur j’ai toutefois préféré continuer plus naturellement dans d’autres contextes et sans rapports d’argent, j'étais beaucoup plus en phase.
Pour boucler la boucle, j’ai aussi testé le michton dans les lieux de drague gay, c’était nettement plus simple. J’étais alors en couple avec une fille aussi barge que moi, que cela amusait beaucoup, j’étais sa petite pute. Nous avons fait les 400 coups ensemble. Lorsque nous devions sortir et qu’il manquait un peu de liquide, elle m’envoyait au « distributeur », m’accompagnait parfois.
Puis curieuse, elle s’y était aventurée également quelques fois.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé les rapports tarifés surtout avec les hommes nettement plus courtois que la plupart des plans cul.
Et même si cela n’a jamais duré très longtemps, je crois aussi avoir eu de la chance de vivre ces pratiques sans bobos.
(Heu… un bon K way et c’est parti, qu’on se le dise ! Tests à jour, encore mieux !)
Voilà, je pense en avoir fait le tour, le mien en tout cas. Bon, ça c’est fait, et il ne me viendrait plus à l’idée de faire payer quoi que ce soit à qui que ce soit pour un partage sexuel
(Quoique ça dépannerait bien pour financer les éventuels accessoires. Non je n’écrirai pas lol mais le cœur y est, c’est tout comme)
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