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 Sujet du message : Prostitution et cinéma
MessagePosté : mar. 19 juin 2012, 16:43 
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Le sujet de la prostitution est abordé au cinéma de trois points de vue différents :
  • 1 - Le point de vue "misérabiliste" (comme la Dérobade) qui montre des choses qui existent (hélas) mais qui perpétue le cliché de la fille forcément victime, forcément manipulée et forcément maquée...
    2 - Le point de vie "franchouillard" où la prostituée et le maquereau sont montrés comme des personnages pittoresques et semblent aussi immuables que les personnages de la comedia del arte. Lle meilleur exemple en est par exemple "Hôtel du Nord" de Carné avec Arletty et Louis Jouvet, film par ailleurs excellent.
    3 - Le point de vue de la femme qui a choisi librement d'exercer cette activité est beaucoup plus rare. Il est pourtant très intéressant et a produit quelques chef d’œuvres, c'est en tout cas cette catégorie que je prioriserai dans cette rubrique.
Aujourd’hui je vous parlerai de deux films
Fichier(s) joint(s) :
La_Fiancee_Du_Pirate.jpg
La fiancée du pirate : Un film de Nelly Kaplan (1969) avec Bernadette Laffont ! L'originalité de ce film dont l'affiche fit scandale à l'époque (refusée par le Figaro) est de faire incarner le personnage positif de l'histoire par une marginale, une prostituée occasionnelle qui s'assume complètement et qui fait absolument ce qu'elle veut en se moquant éperdument de l'hypocrisie ambiante, puis en en jouant et en la dénonçant ! Plus de 40 ans après ce film politiquement incorrect "fonctionne" toujours merveilleusement bien.
Fichier(s) joint(s) :
La_Courtisane.jpg
La courtisane : Un film américain de Marshall Herskovitz (1998) avec Catherine McCormack. Attention chef d'œuvre ! Ce film nous raconte la vie de Veronica Franco, la plus belle courtisane de Venise a fin du 16ème siècle . Les images sont très jolies, l'humour et l'érotisme sont bien là par petites touches. L'univers des courtisanes est fort bien rendu sans jamais tomber dans le moralisme, bien au contraire puisque s'il y a un message, c'est bien celui de dire qu'il vaut mieux être putain et libre que mariée et soumise. Voilà qui est peu politiquement correct mais qui rend le film encore plus réjouissant. Quant à Catherine McCormack, elle est extraordinaire. Chef d'œuvre, vous-dis-je !


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : mar. 19 juin 2012, 19:10 
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Dans la 3eme catégorie, on peut mettre "Belle de jour" de Luis Buñuel.
Fichier(s) joint(s) :
Belle_de_jour.jpg
Citation :
Epouse d'un jeune interne des hopitaux, Pierre, Severine n'a jamais trouvé un véritable plaisir auprès de lui. Un des amis du ménage, play-boy amateur de call-girls, lui glisse un jour l'adresse d'une maison clandestine. Troublée, Severine ne résiste pas à l'envie de s'y rendre et ne tarde pas à devenir la troisieme pensionnaire de Mme Anais. Elle y est appelée Belle de jour car ses visites surviennent chaque après-midi de deux à cinq heures.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : mer. 20 juin 2012, 01:05 
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Des trois je n'ai pas vu la courtisane, ce que je me promets de faire à la première occasion. Belle de jour m'avait passablement troublé, et puis j'ai du mal avec Deneuve, Mais la fiancée du Pirate, quel plaisir, je l'ai vu à sa sortie, j'étais à l'armée, ça ne nous rajeunit pas tout ça, mais ce film était une véritable bouffée d'air frais :ctop:

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alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : dim. 08 juil. 2012, 23:16 
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Je suis allé voir vendredi le dernier Woody Allen : To Rome With love ---> chef d’œuvre !
Fichier(s) joint(s) :
Cruz_Rome_Love.jpg
C'est souvent pareil avec ce réalisateur, ça débute et on se demande qui sont ces personnages, qu'est-ce qu'il va pouvoir bien en faire, et puis la mayonnaise prend, le charme opère, et on s'intéresse à ces gens plus ou moins farfelus qui se croisent, à ces couples qui se font et se défont. C'est une bouffée d'air frais remarquablement interprétée avec une mention spéciale pour Elen Page (surprenante en nympho) et surtout Penelope Cruz, irrésistible en pute de luxe super décontractée et terriblement bandante !


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : lun. 20 août 2012, 19:22 
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Et n'oublions pas :
Fichier(s) joint(s) :
Pretty_Woman.jpg
Pretty Woman : Un film de Garry Marshall (1990) avec Julia Roberts (superbe !) et Richard Gere. Le thème de la prostituée qui devient amoureuse de son client et vice versa peut donner n'importe quoi, ici on est un peu dans le comte de fée, mais pas complètement non plus. Les deux acteurs principaux jouent des personnages terriblement humains avec leur nature mais aussi leurs contradictions. c'est très bien joué, le ton est juste, et on est prêt à partager leur rêve. le film a le grand mérite d'aller à contre courant des idées reçus sur le milieu de la prostitution. Dans ce film la prostituée n'est pas forcement une victime ou une pauvre fille inconsciente, c'est au contraire elle qui décide, où, qui, comment ? Et le client n'est pas forcement un pervers macho considérant les filles comme des trous. Voilà qui ne correspond pas du tout aux stéréotypes clamés par certaines féministes, alors évidement celles-ci ont vilipendés le film, ce qui ne l'a pas empêché de devenir un sucées et vingt ans après, il reste exemplaire.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : sam. 03 nov. 2012, 14:14 
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Localisation : dans vos cauchemars
Citation :
...Et le client n'est pas forcement un pervers macho considérant les filles comme des trous. Voilà qui ne correspond pas du tout aux stéréotypes clamés par certaines féministes, alors évidement celles-ci ont vilipendés le film, ce qui ne l'a pas empêché de devenir un sucées et vingt ans après, il reste exemplaire.
lapsus? :lol:

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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : sam. 08 déc. 2012, 16:32 
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Une prostituée au service du public. Un film d'Italo Zingarelli (1970)
Le titre complet est "Une prostituée au service du public en réglé avec la loi". Le rôle principal est joué par Giovanna Ralli qui avec ses faux airs de Claudia Cardinale est absolument splendide. Le film est mauvais, mais possède des côtés intéressants, le scénario est quasi inexistant et n'est que prétexte à nous montrer de façon faussement documentaire des images de la prostitution à Rome en 1970. Le film n'a rien d'érotique (quelques nus vers la fin quand même). Assez pessimiste , assez caricatural, et n'évitant pas toujours les clichés, sans toutefois tomber dans le misérabilisme.
Fichier(s) joint(s) :
Prostituee_au_service_du_public.jpg


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : lun. 10 déc. 2012, 19:26 
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Sexe et orientation sexuelle : pervers polymorphe
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Pulsions
Brian de Palma 1980
Le réalisateur a confié à Nancy Allen le rôle principal qui est celui d'une prostituée, il a choisi délibérément d'en faire un personnage positif, parfaitement bien dans sa peau et qui s'assume complètement.
Fichier(s) joint(s) :
Nacy_Allen_Pulsions.jpg


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : sam. 12 janv. 2013, 20:34 
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Citation :
Le sexe est triste, hélas ! Par Thierry Gandillot | 09/01 |

Hasards du calendrier : deux films, cette semaine, traitent des lois de l'offre et de la demande d'amour et de la marchandisation sexuelle, chacun à sa façon ; l'un cru et frontal (« Paradis : amour » de l'Autrichien Ulrich Seidl) ; l'autre chic et glaçant (« Une histoire d'amour » de la comédienne Hélène Fillières, qui fait ici ses débuts derrière la caméra).

Au Kenya, on les appelle les « sugar mamas ». Sous le soleil d'Afrique, elles pratiquent le tourisme sexuel, avec plus ou moins de culpabilité ou de désir. Teresa, une quinquagénaire viennoise aux rondeurs aussi épanouies que blanches, tente l'aventure. Au début, elle hésite, s'engage, se dérobe pour finir par surmonter ses scrupules et succomber aux étreintes des « beach boys » kényans. Ils sont beaux, gentils, prévenants, faussement naïfs. « Hakuna mata » - « Pas de problème » en kiswahili - est leur leitmotiv. Si, justement, il y a un problème. On saisit bien le propos du réalisateur : montrer le « désespoir de la femme blanche » ; dénoncer l'exploitation sexuelle des prolétaires africains par la petite bourgeoisie occidentale en mal d'érotisme exotique ; pointer sa vulgarité langagière et son racisme primaire. Mais la crudité des situations produit surtout un malaise qui confine à l'écoeurement.

Hélène Fillières opte pour la démarche inverse : ne rien montrer ou presque de la relation sado-maso qu'entretiennent le « Banquier » et la « Jeune Femme », ainsi qu'ils sont nommés dans le générique. (Le film est adapté du roman « Sévère » de Régis Jauffret, lequel s'inspire de l'histoire d'un riche héritier d'une banque privée, retrouvé mort par balle dans une combinaison en latex). Lui, c'est Benoît Poelvoorde ; il a fourni le revolver. Elle, c'est Laetitia Casta ; elle a fourni la combinaison. Ce qui les lie, si l'on ose, le film ne l'explicite pas. La caméra élégante d'Hélène Fillières, la sobriété clinique des décors, la brutalité des dialogues nous tiennent à distance. Mais comme le récite Richard Bohringer (le « mari ») sur une musique envoûtante d'Etienne Daho : « Les histoires d'amour sont des planètes privées/Elles se volatilisent quand leurs habitants les ont quittées/Elles obéissent à des lois inconnues du reste de l'univers/Inconnues même de celles qui les habitaient/On nous jugera au nom de lois qui n'étaient pas les nôtres au moment des faits. » Les lois du code « Sévère ».
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniq ... 526742.php" onclick="window.open(this.href);return false;


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : lun. 15 févr. 2016, 23:26 
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Fichier(s) joint(s) :
Dax.jpg
Micheline Dax en prostituée atypique dans "Rue Saint Denis", Sketch de Paris vu par de Jean-Daniel Pollet (1965) - A l'arrière plan Claude Mekli dans le rôle de Léon, le client.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : mar. 16 févr. 2016, 18:18 
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Et la "prostitution" côté hommes. :)

Daniel Auteuil devenant un gigolo dans "Mauvaise passe" de Michel Blanc en 1999.

https://www.youtube.com/watch?v=83GUq5UDHaY" onclick="window.open(this.href);return false;


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : jeu. 17 mars 2016, 18:22 
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Un autre film très connu sur la prostitution masculine: American Gigolo qui lança la carriere de Richard Gere. :)
Citation :
ulian Kay, un beau ténébreux trentenaire, loue ses charmes à des femmes dans le besoin. Après avoir passé la nuit avec l'épouse d'un homme d'affaires, cette dernière est retrouvée morte et les soupçons de la police se portent naturellement sur Julian. Le meurtre semble être un coup monté de toute pièce pour l'incriminer et Julian est bien décidé à le prouver.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : mer. 27 juil. 2016, 09:02 
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Toujours sur la prostitution masculine. :)

Synopsis: Judith est une habituée de la prostitution masculine et rencontre Patrick qui cache sa double vie à sa femme. Celle-ci s'en aperçoit en répondant à son téléphone et va le surprendre dans sa chambre d'hôtel avec une cliente. D'abord offusquée par le comportement de son mari, elle lui demande de continuer à « faire l'escort-boy » pour payer les traites de son salon de coiffure. Judith et Patrick vivent alors une histoire d'amour mais Patrick y renonce pour rester avec sa femme, puis un jour il devra choisir entre Judith ou sa femme.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : jeu. 18 mai 2017, 13:03 
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La petite - film de Louis Malle (1978).
Citation :
En 1917 dans un bordel de La Nouvelle-Orléans, Violet, douze ans, assiste à l'accouchement de sa mère, Hattie, mettant au monde un petit frère. Régulièrement, un photographe vient prendre des clichés des pensionnaires, mais Violet est jalouse lorsqu'il s'occupe de sa mère et des autres filles.

Un jour, la virginité de la fillette est mise aux enchères. Cette dernière prend goût à cette vie.

Sa mère quitte la maison close pour épouser un riche client, promettant à Violet de la prendre prochainement avec elle. Lorsque les ligues de décence font fermer les bordels, Violet épouse Bellocq le photographe mais sa mère revient finalement pour lui faire donner une bonne éducation bourgeoise.


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 Sujet du message : Re: Prostitution et cinéma
MessagePosté : dim. 15 août 2021, 10:19 
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Sky Rojo (2021)
Série de Álex Pina et Esther Martínez Lobato visible sur Netflix


Voici une série complètement paradoxale, et le fait qu'elle soit écrite à deux mains n'y est pas étranger. Parce que nous avons d'une part une vision ultraféministe et caricaturale du milieu de la prostitution (qui entre parenthèse n'existe pas, je veux dire, il n y a pas UN milieu de la prostituion, l'activité recouvrant une variété de situations et de réalités très différentes) avec son lot d'idées reçues habituels sur les proxénètes, les filles, les pratiques, les clients et cela jusqu'à la caricature. D'un autre côté vu comme un thriller, c'est plutôt très bien foutu; la tension est omniprésente, les rebondissements abondent, les actrices sont excellentes à commencer par Lali Espositio qui a du trop regarder Emilia Clarke dans Games of Thrones à ce point qu'on les croirait interchangeables ! Yani Prado est étonnante et Verónica Sánchez montre toute l'étendue de son talent. Côté masculin, ça va beaucoup moins bien, les trois crétins ressemblent plus à des caricatures qu'à des personnages convenablement écrits. (les quelques tentatives visant à les humaniser tombant dans le ridicule) Alors comment faire la balance ? Se rappeler qu'on est au cinéma, que l'environnement dans lequel évoluent nos trois héroïnes est davantage fictif que documentaire, et surtout s'étonner que cette série se regarde avec autant de plaisir.7/10

Saison 2 : c'est bien connu quand on ne sait plus quoi faire on fait n'importe quoi, dans le 1er épisode, on ressuscite les morts, on l'on nous assène un point de vue ultra féministe et misérabiliste sur la prostitution et on fait durer les scènes six fois trop longtemps. Ça continue de plus belle dans le second épisode avec encore du prêchi-prêcha (l'épisode se permet de cracher de façon répugnante sur Pretty Woman) et des scènes d'action d'un ridicule à peine croyable… Stop ! J'en ai vu assez, je ne noterais pas cette saison et préfère rester sur le souvenir d'un premier opus, certes ambigüe, mais dans lequel l'aspect thriller emportait le morceau...


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