Citation :
Elle est effectivement très bien faite, et particulièrement intéressante.
Je ne suis pas particulièrement partisan de l'eugénisme, mais je ne suis à priori pas contre la stérilisation des handicapés mentaux, en effet, si on admet qu'il est préférable qu'ils n'aient pas de descendance où est le mal? ça supprime tout recours à la contraception et les ratés qu'il peut y avoir. Je comprends que ce peut être considéré comme une atteinte à leur dignité et à leur intégrité physique, mais ça je ne suis pas du tout persuadé que ça les préoccupe eux,
si c'était une condition pour avoir ou non des relations sexuelles, je pense que l'immense majorité d'entre eux seraient d'accord.
Pour ce qui est de la sexualité des vieux, il est temps de faire bouger les chose, merde
je ne rajeunis pas et dans quelques décennies je vais me retrouver dans une maison de retraite, alors je tiens à préparer le terrain pour pouvoir continuer à jouer à zizi panpan
Je ne suis pas sûre du tout que la stérilisation leur garantirait d'avoir une vie sexuelle, puisque à l'époque où l'on le faisait à tour de bras et sans qu'ils ne soient au courant (ce qui me révolte, alors que l'on met bien en avant le fait leur consentement pour avoir une relation sexuelle !), on ne leur reconnaissait pas pour autant l'accès à une sexualité épanouissante.
A l'heure actuelle, il y a des moyens contraceptifs performants (je pense par exemple aux implants), qui garantissent contre les oublis.
Mais je crois qu'au delà de tout cela, le problème qui se pose, c'est l'intimité des pensionnaires dans les institutions. Et cela, que ce soit pour des handicapés, des personnes âgées ou autres. Il est plus que clair que du moment où l'on entre en institution, on laisse sa vie privée et son intimité sur le seuil de la porte, et cela n'est pas vraiment tolérable au XXIème siècle, dans une société qui se veut très évoluée. Allez essayer d'avoir une intimité si vous avez une hospitalisation de longue durée ! On retombe sur le même truc... "Pas de ça ici !" Il faut alors ruser et supporter l'inconfort.
Il y a aussi l'idée reçue (mais tellement répandue) que la sexualité est réservée aux bien-portants. J'ai souvenir qu'une fois où j'avais une sciatique carabinée, mon médecin m'avait mise sous antalgiques associés à du Panos. Le Panos est un médicament utilisé contre l'épilepsie, mais aussi contre les fortes douleurs, car myorelaxant. Le seul blème, c'est qu'il tue totalement la libido... Et comme j'en avais parlé à l'époque à ma mère (trop timide pour oser en parler au toubib, imbécile que j'étais), celle-ci m'avait répondu "Quand on a mal, on ne pense pas à autre chose !"*.
* Pour info, et bien des années plus tard, mon toubib actuel m'avait represcrit ce même médicament pour une cruralgie. Là j'ai osé retourner le voir et lui dire que j'avais un problème. Je n'ai même pas eu à préciser lequel, il a compris tout seul et m'a changé le traitement, en me disant "celui-ci anesthésie moins la bête" ! Et en effet, jamais plus eu de souci :clin: