Comment doper son activité sur les réseaux sociaux lorsqu'on est une marque connue comme Axe, le déodorant pour hommes appartenant à Unilever? Simple: du sexe, du sexe et encore du sexe. A Porto Rico, en mai, une campagne publicitaire pour Axe pour le moins originale illustrait cette tendance: des autocollants étaient placardés dans les toilettes des principales discothèques de l'île. On pouvait y lire "Axe Peephole Experiment", un "peephole" étant un trou dans le mur dans lequel on peut observer, généralement des filles nues... En capturant le "flashcode" avec leur téléphone portable les curieux accédaient à des vidéos de filles se dénudant. Pour aller plus loin? Il fallait se rendre sur la page Facebook de la marque, ou sur la page Facebook dédiée à cette campagne et partager des vidéos.

Une approche on ne peut plus directe pour faire de l'audience. Mais ça fonctionne: l'agence de publicité vient d'annoncer avoir capté ainsi 23% de sa cible durant la campagne, avoir augmenté de 53% son activité sur les réseaux sociaux et avoir multiplié par sept les pages vues sur Facebook. Une stratégie un peu déroutante, d'autant qu'Axe cherche à briser son image purement masculine car la marque vient de se lancer dans les déodorants pour femmes.

En France, la marque s'était faite connaître en France dans les années 80 avec des publicités beaucoup plus sages et son slogan "laissez le charme agir"

LastMinute.com retire une pub graveleuse "-50% service de chambre inclus" - Par Anaïs Misfits - http://bit.ly/pWybY3" onclick="window.open(this.href);return false;

Pas aguicheuse, mais bien sexiste.

La marque américaine American Apparel fait à nouveau polémique. Après avoir déclenché un scandale en début d'année en Grande-Bretagne avec la diffusion de publicités suggestives, l'enseigne récidive en publiant sur son site internet des photos promotionnelles avec de jeunes femmes dénudées.



L'Advertising Standards Authority (ASA), qui régule la publicité outre-Manche, avait pourtant prévenu American Apparel: après avoir interdit 8 publicités jugées pour leur caractère dévalorisant, l'ASA avait demandé à la marque de bannir ce type de pratiques.

À première vue, l'enseigne de prêt-à-porter n'a pas bien compris le message. Après avoir été choquée de voir ses images "inutilement sexuelles" dans le rayon "collants" de la boutique en ligne American Apparel qu'elle parcourait avec sa fille de 12 ans, une mère de famille a donc déposé une plainte auprès de l'Advertising Standards Agency.

La décision de l'ASA a été annoncée mercredi 5 décembre: sept des photos ont été interdites. L'institution estime que les images sont "sexuellement provocantes et accessibles sur un site qui peut être vu par des enfants de moins de 16 ans".

Ce à quoi American Apparel a répondu que les publicités étaient standard et que les enfants pouvaient, quoiqu'il en soit, accéder à n'importe quel site internet. Pour l'heure, les images sont d'ailleurs toujours visibles sur la boutique en ligne.

» Découvrez les images qui font scandale ci-dessous

ameuter les foules