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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : sam. 11 déc. 2010, 19:09 
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Je pense que oui nous sommes tous d'accord, chaque cas est particulie et si j'ai parlé d'intolérence, c'est tout simplement parce qu'il avait été question de connerie . Ma réaction a peut-être été un peu vive, mais j'ai vraiment passé de mauvais moments et ces souvenirs qui remontent me stressent beaucoup . C'est l'enfer à vivre et deux fois, alors j'ai ma dose et vraiment pas envie de me retrouver dans une telle situation . :grrr:
Pour toi Dudule :biz:


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : sam. 11 déc. 2010, 20:56 
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Dans ce topic il est beaucoup question de l'addiction à l'alool, mais le titre de ce sujet est pourtant bien sexe et alcool.
Alors le sexe, la sexualité donc l'attirance que peuvent avoir l'une pour l'autre deux personnes de sexe opposé ou du même sexe, est oui ou non, affectée ou sublimée par l'alcool, quelques posts qui ne figurent pas dans cette nouvelle mouture, nous donnaient à penser que l'acte sexuel peut être sublimé par une emprise de l'alcool; peut être en effet si l'acool provoquant un état second anihile alors d'éventuelles inhibitions, ou plus grave peut être provoque une excitation, relayée eventuellement par un effet de groupe quand plusieurs personnes reunies commettent des actes qu'ils n'auraient pas commis sinon.
Les medias nous informent de temps à autre sur des actes réprehensibles commis sous l'effet de l'alcool, et notamment des femmes battues le sont par leur conjoint alcoolisé, ou bien plus grave encore violées car le fait d'être marié ne donne le droit à quiconque de violer son conjoint, ou quelquefois même une autre personne de la famille que le conjoint, qui subit des atteintes sexuelles commises sous emprise de l'alcool.
je suis parfaitement d'accord avec tout ce qui est dit ici sur les drames et l'enfer de l'addiction alcoolique, car c'est en effet une maladie, mais il est intolérable que des containtes sexuelles soit commises à cause de l'alcool.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 02:27 
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Sexe et orientation sexuelle : bi? pas bi? allez savoir...
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Ce sujet avait été créé par Bathory sur le précédent forum et il avait obtenu un vrai succès, j'ai retrouvé un de mes post où je récapitulais la fréquentation de ce topic

georline le 08 Nov 2007 a écrit :
Pas grand monde pour ajouter sa contribution, mais le sujet doit quelque peu intéresser avec 21709 visiteurs :)

georline le 08 août 2008 a écrit :
Nous en sommes maintenant à 30351, soit 8600 visites ou presque 1000 par mois, y aurait-il plus de monde intéressé par ce sujet que le nombre d'interventions ne semble le montrer?

georline le 02 avril 2009 a écrit :
33800 visites soit 3500 depuis la dernière fois pourtant pas de commentaire, personne n'a rien à dire sur le sujet ? :choc:

georline le 29 août 2010 a écrit :
38300 visites soit 4500 depuis la dernière fois, le sujet continue à intéresser :)


Comme nombre d'humains j'ai des difficultés à me laisser aller, à me décontracter en présence d'autrui, en particulier des filles, et l'alcool est un moyen pas cher et pratique pour se désinhiber. Et inutile de se le cacher le petit étourdissement où on se sent tellement bien, où les problèmes s'évanouissent, où tout devient possible, qu'est-ce que j'ai aimé cela :love: D'ailleurs on se sent tellement bien qu'avec un petit verre de plus on ne peut que se sentir mieux.

C'est oublier qu'il faut 20 minutes pour que l'alcool ingéré fasse son plein effet, on est donc partis pour le verre de trop. Pendant des dizaines d'années j'ai bu de l'alcool sans que ça me pose de problème, au début rarement, une cuite de temps en temps avec les copains, rien de bien méchant. Les années passant, marié, quelques occasion dans l'année où je me laissais aller, repas de famille, réveillons... Et puis l'habitude de boire du vin de manière régulière, un verre par jour environ, puis une bière en sortant du boulot, puis 2 verres de vins et 2 bières, de temps en temps en rajoutant un whisky le soir, puis deux puis... puis... puis... une augmentation graduelle, insidieuse de la consommation. Évidemment pour atteindre l'état euphorique d'avant, il fallait augmenter la dose, et maintenant je n'étais quasiment plus jamais saoul, ni jamais totalement sobre.

Pour me prouver que je n'étais pas alcoolique je m'étais fixé une règle simple je ne buvais que de l'eau une semaine par mois, mais quand les choses n'allaient pas comme je voulais dans ma vie, il m'est arrivé de reculer cette semaine, une fois, deux fois et plus. Au bout d'un moment j'ai accepté de prendre conscience qu'il y avait des mois que je n'avais pas été abstinent et quand j'ai essayé de me remettre à l'eau, j'en fus incapable.

J'ai beaucoup bataillé avant de reconnaitre que j'étais alcoolique et que je n'arriverais pas à m'en sortir tout seul. J'ai consulté mon médecin, un psy, un alcoologue et finalement j'en ai tiré que pour mettre toutes les chances de mon côté, fréquenter les groupes d'anciens buveurs était la meilleure solution. La première fois que je suis allé à une de leurs réunions, j'ai pensé que c'était une secte et je me suis fais violence pour revenir. Maintenant je suis membre d'une de ces fraternités, en gros, ce sont des groupes de parole, où on se sent aimé, soutenu, on se rend compte que peut-être on n'est pas la dernière des merdes, on apprend que c'est une maladie, que certains y sont prédisposés, et pas les autres. 5 à 10 % de la population est concernée par une dépendance à l'alcool, ce qui fait que sur les 2000 membres de Vassilia d'avant le crash il y avait de 100 à 200 alcooliques. ça fait peur, non :devil:

Parmi les alcoologues, il y a des abrutis capables de dire en fin de cure de désintoxication : maintenant vous êtes guéris, mais attention pas plus d'un verre ou deux par jour. Alors qu'il n'y a pas d'exemple à ma connaissance où un alcoolique qui reprend un verre ne replonge pas, même après 20 ans d'abstinence!!! Et sont très rares ceux qui après avoir suivi une cure ne replongent pas également s'il ne font pas partie d'une telle association.

Bon sang, on sait tous qu'un fumeur qui a arrêté ne doit jamais reprendre une cigarette, pourquoi est-ce si difficile de comprendre que c'est la même chose pour les buveurs

J'ai appris aussi qu'on ne peut rien pour un alcoolique qui n'a pas décidé d'arrêter. Il faut que la décision vienne de lui même, de lui tout seul, et qu'il arrête pour lui, pas pour sa femme, pas pour ses enfants, Pour lui seul.

Et le plus important dans ces groupes, c'est qu'on apprend à être heureux sans alcool, qu'on peut se marrer et faire la fête sans avoir la tête explosée, et je vous prie de croire que mes lendemains matins sont sans comparaison avec ceux d'avant :lol:

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 07:52 
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Merci, Georline :chin:


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 08:10 
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Le titre de ce topic m'inspirait l'interprétation suivante: Interaction entre sexe et alcool.
Alors OK, cette drogue légale facilite le passage à l'acte dans le bon comme le mauvais sens.
Les violeurs ou violents risquent de se débrider sous l'effet de l'alcool (ou d'autre chose qui désinhibe), probablement.
Du reste, toute personne qui a un "problème" peut penser le soulager en s'anesthésiant au goulot.
En toute chose, l'excès nuit... etc.

Pour donner une touche gaite, j'estime qu'une dose modérée et parfumée (cocktail, champagne, monbazillac par exemple...) dans une ambiance chaleureuse fait monter le baromètre du désir et me facilite le contact entre inconnus. Même si cela n'est évidemment pas indispensable, dans les circonstances d'un repas convivial ou la bonne humeur est au rendez-vous, tout ce qui passe par la bouche et remplit les corps :love: a une influence évidente.

Physiquement maintenant: une dose un peu plus forte a des effets légèrement anesthésiants sur les sensations que l'éprouve au niveau du sexe. Ce qui fait que je peux relâcher le contrôle et être plus spontané dans l'usage que j'en fais ou qu'on en fait. :fou: Je jouis différemment.

Doña ayant vécu longtemps avec un mari alcoolique, elle est sensible sur ce sujet. Et vigilante.


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 11:17 
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Je ne voulais pas plomber l'atmosphère, même si j'ai un peu peur que ce ne soit le cas. Entendons nous bien, je n'ai jamais prôné une quelconque prohibition. l'alcool, j'ai adoré, son goût et ses effets, c'est un formidable anxiolytique, et soyons francs la désinhibition qu'il apporte permet des rapprochements sensuels qu'on n'oserait pas autrement.

Seulement je fais partie de ces 10 % de gens qui ne peuvent maîtriser leur consommation quand ils ont commencé, et je ne dois donc plus y toucher :koi: pour les 90 autres % je dis éclatez-vous, rappelez vous juste que des fois les lendemains sont difficiles :lol:

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alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 11:26 
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Citation :
Merci, Georline :chin:
En effet comme Irena ce post de Géorline est un bon texte, une confession n'est jamais facile à faire, et nécessite du courage.
La lecture de ton post Géorline, nous invite à sortir la tête du sable, bien des personnes ne se disant pas dépendants, sont malgrè tout un peu alcooliques, ou sur le bord du précipice.
Je fait partie de ces personnes qui ne sortent pas assez la tête du sable, deux verres de vin ou plutôt quatre verres par jour pendant les repas plus un appero assez souvent c'est surement le bord du précipice, bien sûr on se dit bah je ne bois pas de la piquette, j'achete des vins convenables, mon whisky est du pure malt 12ans d'âge mais n'empêche il titre 40%, pas alcoolo moi ? pfff.
J'ai réouvert ce topic en parlant d'une femme que j'avais draguée un soir, bien sûr me semble-t-il très alcoolo, mais en évitant de me regarder dans le miroir.

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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 13:42 
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Citation :
Seulement je fais partie de ces 10 % de gens qui ne peuvent maîtriser leur consommation quand ils ont commencé, et je ne dois donc plus y toucher :koi: pour les 90 autres % je dis éclatez-vous, rappelez vous juste que des fois les lendemains sont difficiles :lol:
Chapeau pour la force de caractère qui t'a fait traverser ce tunnel! :slt:


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 14:49 
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Tout ça pose la question des limites, le souci c'est que quand on commence c'est difficile de s'arrêter et que les limites, ça se franchit.
Ce que je trouve dommage c'est quand l'alcool devient un alibi: j'ai embrassé un autre mec mais j'étais bourré, ça veut rien dire. Ça c'est terminé au pieu tous les 4 mais qu'est ce qu'on avait picolé...

Je vois 2 problèmes :
- que l'alcool devienne le rituel pour passer à l'acte
- que l'après devienne "acceptable" uniquement grâce à l'alcool
Dans les 2 cas, ça peut mener droit à la dépendance.

C'est comme si on avait été qq'un d'autre et que du coup ça ne comptait pas vraiment. Pourquoi renier certains aspects de notre personnalité ?
J'avoue que j'ai mis 40 ans à courir après mon vrai moi et que j'ai du mal à comprendre qu'on s'obstine à se fuir.

Je parle même pas des conséquences physiques ou psychologiques, genre ne plus être en capacité de dire non, de raisonner (capote)


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 15:20 
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A partir de combien de verres une soirée entre amis se transforme en cauchemar ? Chaque individu a ses limites bien spécifiques.

Ce qui est au début un plaisir convivial se transforme, selon les personnes, en addiction : exemple le "petit" whisky du soir puis un second et un troisième en rentrant du travail. Parfois en dépendance, c'est le corps qui réclame : les mains qui tremblent au réveil, la seule solution pour arrêter ces tremblements est d'avaler coup sur coup 2 ou 3 verres de n'importe quoi d'alcoolisé, de préférence facile à ouvrir, car décapsuler une bière, par exemple, c'est trop dur. Avaler cette quantité nécessaire pour fonctionner avec un semblant de normalité : arriver à mettre la clé dans la serrure sans trembler pour pouvoir sortir de chez soi, signer un chèque, et plein de petites choses insoupçonnables.

Je viens donc de me remémorer ce que j'avais vécu : une relation éphémère il y a longtemps, avec un homme brillant et attachant, rencontré dans une soirée chez des amis. Il faisait des efforts pour cacher cette addiction, donc il était conscient de cette maladie. Puis, petit à petit, notre relation est devenue un cauchemar, je pensais qu'il ne fallait surtout pas que je le quitte à cause de "ça" mais au contraire que je l'aide à s'en sortir, car il semblait le vouloir. J'ai le souvenir particulièrement désagréable d'une soirée au cours de laquelle nous nous retrouvons en ville pour aller "juste" boire un verre puis aller au restaurant avant de finir la nuit chez lui. A mon arrivée, il évite mon baiser et ses lèvres effleurent mes cheveux. A l'apéritif, dans un bar non loin du restaurant réservé, des amis nous rejoignent et ses verres s'enchaînent, le temps passe, il est déjà 21 h, je m'impatiente, j'ai faim, je n'ai rien bu d'alcoolisé car je suis venue avec ma voiture. Je lui fais gentiment remarquer l'heure à cause de la réservation. "Oui, oui, bientôt" et les verres se suivent. Je me fais toute petite dans mon coin même si mon instinct me dit "barre-toi, barre-toi". Vers 23 h, il se tourne vers moi, la voix pâteuse, n'a pas faim et me propose de rentrer directement chez lui. Adieu le restau… Je propose de prendre ma voiture, il refuse, s'énerve, je tente un timide "tu te sens en état de conduire, tu ne préfères pas que ce soit moi ?" et fait suite un "pour qui tu ne prends ? tu crois que j'ai trop bu ? mais non, j'ai pas trop bu, je me sens tout à fait capable de conduire, on prend ma voiture". Ce sont dans ces circonstances que l'on prie pour tomber sur un contrôle de police, en vain, alors que c'est pourtant samedi soir dans un quartier fréquenté. Et c'est l'escalade, nous nous retrouvons dans son lit, je me dis qu'il va dormir vu le nombre impressionnant de verres ingurgités, mais non, il se penche sur moi pour m'embrasser et m'inflige une haleine fortement avinée qui sent la vieille échalote. Il bafouille, se trompe de prénom, me grimpe dessus, tente de me pénétrer mais son érection ne tient pas. Aucun désir de ma part, aucune envie, je suis sèche comme c'est pas possible, contractée par le dégoût, mais c'est le cadet de ses soucis, il s'obstine, s'énerve, se redresse d'un air mauvais, se met à genoux entre mes cuisses, plante les ongles à l'intérieur "ça va venir, c'est de ta faute, si je n'arrive pas à bander". Pour que cette séance se finisse le plus rapidement possible, je me sers de mes mains et de ma bouche pour le stimuler, au bout d'un moment qui me semble interminable, une modeste érection apparaît, il se rallonge alors sur moi, s'enfonce brutalement, ça fait mal, je n'ai toujours pas mouillé, s'agite en cadence au-dessus de mon ventre pendant un long moment. Puis il se retire avec un grognement de satisfaction, "tu vois, je te l'avais dit que ça allait venir", roule lourdement sur le côté et s'endort immédiatement la bouche ouverte avec de bruyants ronflements. Je reste longtemps dans le noir, les yeux ouverts, à l'écouter ronfler en me demandant ce que je fais là et finis par m'endormir. Je suis réveillée par des bruits dans la cuisine, il est presque 7 h du matin, je me lève et le rejoins, ses mains tremblent, il est en train d'essayer vainement d'ôter l'opercule d'une petite bouteille en plastique de vin de cuisson, et m'apostrophe avec un "reste pas plantée là, aide-moi". Je m'exécute en silence. Après 3 bières coup sur coup, ouvertes par mes soins, toujours en raison des tremblements qui se calment peu à peu, il redevient "normal", m'envoie un sourire désarmant de gentillesse au-dessus de son bol de café, "il fait beau, on va se balader ?" Je décline poliment, appelle un taxi pour rejoindre ma voiture, laissée en ville. Il ne semble avoir aucun souvenir de ce qui s'est passé cette nuit là, aurais-je fait un cauchemar ? Les meurtrissures de mes cuisses attestent du contraire.

Je ne sais pas comment conclure ce post épuisant, peut-être juste avec un "merci de m'avoir lue".


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 16:10 
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Irena on ne peut que te remercier d'avoir pris le temps et la force nécessaire pour réécrire ce post, car il montre bien le coté funeste que l'alcool peut créer dans les rapports amoureux, et je suppose que bien des femmes battues auraient des récits prochent du tiens à faire ici.
Tu n'as pas été battue mais ton récit s'apparente à un viol, quand sous l'effet de l'alcool un amant oublie que l'acte sexuel et amoureux doit être partagé.

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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 16:18 
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J'avais pas vu cette soirée comme un viol, parce que si je n'avais pas voulu, il m'aurait été facile de me défendre avec un coup bien placé, mais c'est cet irrespect de la personne et tout le désagréable qu'il y a autour : pas de préliminaires, l'humiliation : c'est de ta faute si ne je bande pas, au lieu de reconnaitre excuse, j'ai un peu trop bu, j'ai du mal à bander. L'haleine épouvantable imposée, se tromper de prénom, l'impression, justement, avec l'erreur de prénom, que ce n'était pas à moi qu'il voulait faire l'amour mais à n'importe quelle femme pour vider ses couilles :devil: Ce n'est pas dans mes habitudes d'être vulgaire dans mes écrits, mais là, c'est bien cette expression qui s'impose.


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : dim. 12 déc. 2010, 17:00 
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Irena, c'est LUI qui est vulgaire, pas toi ! :biz:


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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : lun. 13 déc. 2010, 21:25 
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A lire ce que nous pensons tous de cette "maladie" qu'est l'addiction et la dépendance à l'alcool, nous sommes bien d'accord pour dire que c'est la cause de nombreux drames, c'est une drogue mais généralement agréable à consommer, et comme je l'ai dit, bien que jamais ivre, j'y succombe aussi.
Sans parler ici des drames de la route, ce serai sortir du sujet rapport à la sexualité, mais restant dans le sujet, j'estime qu'aucune atteinte physique et sexuelle commise sous l'empire de l'alcool n'est excusable, on ne peut pas dire c'était malgré moi j'etais bourré.

Alors que maintenant, (ça n'a pas toujours été le cas), on n'excuse plus un responsable d'accident automobile qui a trop bu, et la condamnation est prononcée; mais les attentats sexuels ne sont pas reprimés parce que bien souvent non divulgués et conservés sous le secret

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 Sujet du message : Re: Sexe et alcool
MessagePosté : mar. 14 déc. 2010, 11:41 
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Localisation : Est
Citation :
J'avais pas vu cette soirée comme un viol, parce que si je n'avais pas voulu, il m'aurait été facile de me défendre avec un coup bien placé, mais c'est cet irrespect de la personne et tout le désagréable qu'il y a autour : pas de préliminaires, l'humiliation : c'est de ta faute si ne je bande pas, au lieu de reconnaitre excuse, j'ai un peu trop bu, j'ai du mal à bander. L'haleine épouvantable imposée, se tromper de prénom, l'impression, justement, avec l'erreur de prénom, que ce n'était pas à moi qu'il voulait faire l'amour mais à n'importe quelle femme pour vider ses couilles :devil: Ce n'est pas dans mes habitudes d'être vulgaire dans mes écrits, mais là, c'est bien cette expression qui s'impose.
Impressionnant ton témoignage Iréna... Beaucoup de femmes ne voient pas comme un viol un abus sexuel lorsqu'il est commis par une personne de connaissance ou un amant. Tout comme beaucoup de femmes (pour ne pas dire la totalité) se sentent investies de la mission de sauver l'autre de ses démons (violence, alcool, drogue...). C'est ce que j'appelle le syndrome de l'infirmière. Être en couple avec quelqu'un, ça n'est ni être son infirmière, ni son psy, ni sa mère, mais sa femme et sa maîtresse, point barre. Mais cette conduite est la résultante du conditionnement social des filles dès la petite enfance, il serait grand temps d'en sortir.

Je n'ai jamais été confrontée aux problèmes d'alcoolisation massive, mais c'est vrai un mec qui a un verre dans le nez (enfin, je ne parle pas que d'un verre évidemment), c'est loin d'être glamour. Entre l'haleine de chacal et la bandaison molle... arffff

Là où je ne suis pas d'accord avec Paul, c'est quand il dit que la justice est laxiste vis à vis de l'alcoolisation des auteurs de violences sexuelles. Pas quand c'est établi (de même pour la drogue). Mais pour ça le soit, il faut évidemment qu'il y aie plainte de déposée très très rapidement, et interpellation dans la foulée (pour le contrôle sanguin). C'est sûr qu'au bout de trois ou quatre jours, non seulement le test sera négatif (sauf dans le cas d'un alcoolique chronique) mais les preuves de l'agression auront elles aussi disparu si non constatées par un médecin-légiste. Ça n'est pas le laxisme de la justice qu'il faut combattre en la matière, mais la honte/culpabilisation des victimes.

_________________
Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)


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