J’avais lu cette idée de selfbondage et comme le matériel segufix est horriblement cher, j’ai voulu tester l’idée proposée par le gîte fétichistes lors de mes vacances.
J’étais en vacances en Espagne où j’ai choisi comme hébergement de louer le gîte Fétichistes.
Comme Marc est très complice avec ses clients, je lui ai demandé de venir m’aider à faire les réglages en lui précisant que je voulais réaliser un fantasme et essayer une nuit entière. Sa réponse a été avec un grand sourire coquin « avec plaisir ».
Nous sommes allés dans la pièce des secrets où il m’a immédiatement donné le jeu des clés avec la cordelette reliant X clés de cadenas dont celle d’une paire de menottes acier. Après quoi, il m’a prêté une culotte en plastique et une grenouillère pour que je n’ai pas froid.
Ensuite, il m’a conseillé d’acheter un lot de 3 couches ou d’aller en acheter un paquet à la pharmacie afin d’éviter une catastrophe dans le lit de la chambre LOVE. N’étant pas ABDL, j’ai donc accédé à sa demande car je n’en n’avais pas.
Arrivés au donjon, il m’a indiqué qu’il déposerait les couches au coin bar avant de me proposer de m’allonger sur le lit de la chambre LOVE. Invité à me mettre bras et jambes écartées, je l’ai donc laissé entraver mes chevilles, mes jambes et un seul de mes poignets. Effectivement, il y avait quelques réglages à faire. Je n’étais pas trop gêné car je portais un Jean et un tee-shirt.
ET LA, moment plus gênant, il m’a demandé comme si je préférais un verre de rosé ou un verre de rouge, ce que j’avais prévu ou envie d’essayer comme accessoires en plus !
- Vous allez ajouter quoi pour votre plaisir ? Un plug ? Un vibro entre culotte plastique et la couche ? La cage de chasteté ? La cagoule d’isolation pour planer encore plus ?
HEU... que répondre à ça sans se dévoiler ? Je devais être rouge comme une tomate trop mûre oubliée dans le champ au mois d’août en pleine canicule. Toujours aussi zen, il attendait ma réponse pour continuer de me conseiller.
Je lui ai répondu que j’hésitais pour le plug mais que la cagoule et l’idée du vibromasseur entre la culotte plastique et la couche me plaisait bien.
ET LA, ce pervers m’a proposé d’ajouter un minuteur permettant de varier les plaisirs en mode ON / Off sur le vibro. N’osant pas parler par timidité, j’ai simplement fait « oui » de la tête. « Je vais chercher le nécessaire fut sa réponse » en me laissant seul avec ma gêne comme compagne d’infortune....
Deux minutes plus tard, il branchait le minuteur à la rallonge électrique du lit de la chambre LOVE puis le vibromasseur Magic wand massager. « Vous n’aurez plus qu’à le mettre en route, choisir le type de vibration que vous désirez avant de le bloquer entre la culotte plastique et la couche » m’a indiqué Marc comme si il me parlait d’une recette de cuisine...
En fait, il n’a rien à faire de nos petits secrets et de nos envies, il ne juge rien, pour lui tout semble naturel. Cela surprend au début du séjour !
- Pour le ICE-timer, si vous voulez réellement tester la nuit entière, je vous conseille de mettre les clés dans un grand tupperware sans y bloquer la ficelle qu’il vous faudra, obligatoirement attacher aux menottes. Si vous oubliez ce détail, sans la ficelle vous serez bloqué jusqu’à midi, heure où, si je ne vous ai pas vu, je viendrai voir si tout va bien !
N’ayant pas envie d’être vu entravé en mauvaise posture, je ne risquais pas d’oublier ! ! !
Après son départ, je suis allé me balader à Morata de Jalon puis faire une petite randonnée le long du Jalon. Je suis finalement passé devant la zone d’escalade où j’ai pu voir, MDR une dizaine d’adeptes du bondage en hauteur. Arrivé au gîte, après une bonne douche je suis allé à la piscine pour faire bronzer les fesses après un bon bain. J’avais tellement hâte de tester ce selfbondage, que j’ai mangé de très bonne heure avant de récupérer le ICE-timer dans mon congélateur.
Arrivé au donjon, j’ai constaté qu’il avait déposé 3 couches comme indiqué, une seule suffirait mais bon, en avoir 2 d’avance au cas où n’est finalement pas une mauvaise idée. Après m’être mi nu, j’ai donc un peu galéré pour mettre ma couche car je n’ai pas l’habitude d’entre mettre. Suite j’ai enfilé rapidement la culotte plastique et la grenouillère.
Excité comme un malade, j’ai du me dévêtir en partie pour me mettre un petit plug dans les fesses. N’ayant jamais testé une nuit entière, l’idée me séduisait de ne pas avoir la possibilité de le retirer quand je n’en aurai plus envie. Enfin prêt et « comblé » j’ai bien vérifié que la ficelle du ICE-timer était reliée aux menottes avant de m’allonger sur le lit avec la cagoule BDSM et un bâillon bouche ouverte.
Après m’être entravé « le bas », chevilles et cuisses, j’ai mis le bâillon puis le vibromasseur Magic wand en marche entre la culotte plastique et ma couche. Hummmm ! J’ai refermé la grenouillère avant d’enfiler la cagoule que j’ai bien serrée. Je ne vous cache pas que dans la couche, ma nouille avait sûrement l’air d’un concombre révolté ! A l’aveugle j’ai entravé mon poignet gauche avant de me menotter, comme Marc me l’avait indiqué.
J’ai à peine entendu les clics, clics mais ce moment cela mon destin de coquin un peu fou. Le premier réflexe fut de tester les entraves. Effectivement elle résistaient bien et mes mouvement étaient très limités. Sauf que, c’est toujours dans ces moments là que votre nez ou une autre partie de votre anatomie vous gratte. Passons sur ce désagrément.
Le vibro s’est arrêté alors que l’excitation grandissait. GRRR. Dans ma tête, une Maîtresse très sévère avait décidé de me punir et de m’humilier en m’obligeant à me faire dessus. En plus, cette sadique m’avait mis un plug dans les fesses qui, faut l’avouer est bien bon, quand on les bouge.
Quand le vribro a redémarré, j’ai eu peur ! Cet instant de surprise m’a fait toucher du doigt ma vulnérabilité et dépendance à « ma Maîtresse » imaginaire. Agiter ses fesses pendant que le vibro titille votre devant est bien bon, sauf qu’avec les entraves, les mouvements sont très limités. Alors que je commençais à monter dans les tours, cet enfoiré c’est arrêté comme si il voulait jouer de ma frustration. J’ai du attendre 15 minutes avant de pouvoir, à nouveau, me tortiller des fesses. Oui mais 15 minutes sans sollicitation manuelle, cela ne vous conduit pas à l’orgasme.
Frustrant ! Horriblement frustrant ! Je voulais jouer et il ne m’étais plus possible de quitter la table de jeu, ou plutôt, le lit de la chambre LOVE devenu un peu comme la roue de l’inquisition sans les horribles douleurs. Enfin, ça, c’est ce que je pensais....
En effet, si le bâillon bouche ouverte est sécurisant pour respirer et en cas de vomissement ou quinte de toux, il est réellement impossible de le recracher. Cette saloperie est « fidèle », et, au bout d’un moment fait mal aux muscles de la mâchoire. Ça, je l’ai découvert au milieu de la nuit, du moins je pense car, quand j’ai tiré sur la ficelle pour récupérer les clés des menottes, le glaçon m’a semblé encore bien lourd.
Ensuite ? Ensuite l’alternance des vibrations du vibro vous permet de commencer à vous endormir avant de vous réveiller. En grand sadique, Marc ne m’avait pas prévenu ou demandé combien de temps je voulais « vibrer ». N’étant pas avare en électricité, cet enfoiré n’avait pas mis de coupure, j’ai vibré 15 minutes toutes les 15 minutes jusqu’au lendemain !
A cela se rajoute que, si je peux sans souci tenir toute la nuit sans aller aux toilettes, avec le magic wand massager quasiment sur la vessie, il est difficile de résister. Malgré une lutte acharnée contre la révolte de « Madame Vessie Capricieuse », je n’ai pas eu d’autre choix que de m’abandonner « un peu ». Un peu c’est ce que l’on pense car, quand on a commencé à soulager la vessie rebelle, elle refuse de s’arrêter. Si c’est très gênant, cela n’est pas si désagréable que ça.... pendant les vibrations. Bon, heureusement que les protections « boivent », absorbent, pardon car passer la nuit trempé ne m’aurait pas amusé.
Si la nuit fut finalement infernale à cause du bâillon qui donnent des douleurs (qui durent le lendemain matin quand les mâchoires se remettent en marche) ce selfbondage a généré dans ma tête un cauchemar puis des rêves érotiques de folie. En effet, si il est impossible de dormir avec le vibro qui vous réveille toutes les 15 minutes, vous finissez par somnoler pendant les coupures.
Les sensations du matin sont originales et furent gênantes pour le grand timide que je suis ! Je vous explique ma honte. Le glaçon m’avait rendu les clés et donc permis de me libérer. Pour aller de la chambre LOVE au gîte, il faut passer devant la piscine. J’ai fait ce déplacement avec le plug qui « poussait » la couche, pendante entre les jambes dans la culotte en plastique, puis la grenouillère.
ET LA, je me suis trouvé nez à nez avec Marc venu nettoyer la piscine ! Autant dire que j’ai faillit pisser de honte et expulser le plug. Par chance, il m’a juste salué et n’a pas cherché à discuter, sûrement que ma tête de déterré ne l’a pas motivé à entreprendre une discussion.
Après m’être enfermé dans mon gîte, j’ai enfin pu me libérer de tout ce que je portais sur moi et aller prendre une douche salutaire. Une grâce mâtinée c’est imposée à moi après un petit « self service ».
Fin
Si Marc existe réellement
Si le gîte fétichistes existe réellement
Si cette histoire est totalement fictive, elle vous donne toutefois un exemple de ce qu’il est possible de vivre au gîte fétichistes.
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