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Je ne sais pas si je poste au bon endroit... mais je me lance..

Après le repas, nous revenons dans la chambre, il me refait déshabiller, entièrement cette fois ci, même mes bas. Il me caresse un peu partout et... je ne suis plus sure de ce qu'il s'est passé... en fait, je ne me souviens plus. Mon esprit passe directement à l'épisode du lavement...

... je suis à quatre pattes au bord du lit, mon cul en l'air, ma tête cachée entre mes bras. Je l'entends faire couler l'eau dans la salle de bain, pour remplir la poire. J'ai la trouille, je me dis que non, il ne va pas le faire. J'ai honte aussi, je suis en train de me demander "que va t il se passer?" Il ne va pas le faire, c'est juste pour me faire peur...Il revient vers moi, il me pénètre avec la poire, et la presse pour me remplir d'eau.. drôle de sensation physique, je me sens me remplir et j'ai, à la fois, envie de tout faire ressortir... mais non non non, je serre. Je serre parce que j'ai honte, parce que je ne veux pas "lâcher". Une sorte de sursaut de fierté parce que je sais que je ne suis pas "propre" et que c'est une situation humiliante pour moi.
Il m'emmène sur les toilettes et me dit de me vider. Je ne peux pas le faire. Il insiste, mais je ne peux toujours pas. Il me propose de me laisser pour "le faire" toute seule. J'accepte, mais malgré la porte fermée, rien à faire, je n'arrive pas à me lâcher... J'ai envie de lui dire de sortir carrément de la chambre, qu'il y a qu'en étant seule que je pourrai me vider. J'ai envie de m'enfermer à clé, de m'enfuir par le siphon du lavabo, envie de disparaitre.

Il me dit alors qu'il n'y a pas de problème, qu'il va rajouter de l'eau.
Je retourne donc à quatre pattes sur le lit... Je crois que c'est là que j'ai commencé à pleurer. A ce moment, j'ai compris que c'était pas "juste pour me faire peur". J'ai compris qu'il irait jusqu'au bout. La peur s'est atténuée subitement. Mais la honte et le sentiment d'humiliation sont revenus au galop. Puissance mille.
Il revient avec la poire, il me pénètre et me remplit à nouveau, la même sensation est là: je me sens me remplir, toujours cette envie de tout ressortir, mais j'en suis incapable. Je bloque tout. Il malaxe mon ventre appuie dessus.
Il me refait mettre sur les toilettes, et il me fouille. Il enfonce son doigt dans mon cul. Il m'ouvre et, en même temps, appuie sur mon ventre pour que je me relâche et que je me vide. J'essaye de me retenir encore, mais je n'y arrive pas.
Il me vide... par saccades. J'ai envie de disparaitre. Pas d'autres sentiments, juste envie de partir, de devenir minuscule, de ne plus exister. Une honte tellement énorme. Je pleure toujours.

Ensuite, il me dit de faire couler l'eau de la douche et me demande de m'y mettre à genoux. Il veut que je le suce. Il pénètre ma bouche, profondément. Il fait aller et venir ma tête. J'essaye de me retirer. Parce que j'ai des hauts-le-coeur. Parce que je sens que je n'assure pas. Parce que je ne veux pas prendre de plaisir à le sucer. Parce que j'ai encore honte, et que je me refuse ce plaisir. Je ne veux pas. A chaque fois que je me recule, il ramène ma bouche à son sexe. Je perds le contrôle. Je suis excitée, malgré mes hoquets, j'aime ces pénétrations "forcées" de ma bouche. Mais je suis toujours honteuse de ce qui s'est passé avant, je me sens... complétement humiliée, toujours. Et énervée aussi de ressentir de l'excitation. J'ai toujours des hauts-le-coeur. Il continue à s'enfoncer loin à aller et venir durement. Jusqu'à ce qu'il jouisse dans ma bouche. Je ne réussis pas le boire entièrement. J'ai la gorge complétement nouée, je suis sur une autre planète. J'aurais eu envie de le boire entièrement, mais les pénétrations d'avant m'ont retourné l'estomac. Je n'aurais pas réussi à le boire sans vomir. Il ne m'en veut pas. Je veux qu'il parte, je veux pouvoir pleurer sans qu'il me voie. Je voudrais savoir ce qu'il y a dans sa tête, savoir pourquoi il a fait ça, savoir ce qu'il pense de moi maintenant. Je me sens faible.
Il me laisse seule, après, pour que je puisse prendre une douche, que je puisse me remettre de mes émotions. Je me frotte à m'enlever la peau... Je me sens salie, humiliée... et je veux faire disparaitre les traces, même invisibles, de ce moment.

Je le rejoins dans la chambre... et là, il m'offre un moment "câlin", tendre. Je relâche la pression, calmement posée sur le lit...

... il est 16h30. Il est temps de partir. On s'habille. Nous reprenons la route chacun vers son quart de France.

Il ne m'a pas donné de safeword. De toutes façons, je ne l'aurai pas prononcé

Modération - Janus Sujet déplacé depuis Plaisir Anal, dans Histoires Vassiliennes

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"Quand on se suffit à soi-même, on arrive à posséder ce bien inestimable qu'est la liberté."

Lavement je visualise bien mais réification kézako

C'est la chosification, le fait de rendre "chose"...

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"Quand on se suffit à soi-même, on arrive à posséder ce bien inestimable qu'est la liberté."

Waaaaoooouuuu
C'est intense, les ressentis sont tellement bien exprimés que j'ai eu l'impression d'être présent
mais ce concept m'est plutôt étranger

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Merci Georline,
C'etait effectivement très intense, et revivre ce moment en vous le narrant m'a énormément couté.. Mais c'était un "mal" nécessaire.

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"Quand on se suffit à soi-même, on arrive à posséder ce bien inestimable qu'est la liberté."

C'est la que mon côté "dominateur" s'arrête. Je ne pourrais pas voire une femme pleurer devant moi pour "mon plaisir". Le sexe doit rester ludique dans mon esprit et si certaines choses doivent se faire sérieusement, j'aurais du mal à passer outre les larmes et les refus de l'autre.

Mais, je ne juge pas ce que vous avez fait. Chacun fait ce qui lui plait et si en plus, vous en avez tiré des choses positives......

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

+1 avec Sergio.

En effet, c’est remarquablement bien écrit, c’est pas excessif mais en même temps très extrême, sincère, expressif, on peut visualiser la scène et en plus avoir ton ressenti. Merci.

Même si ca n’est pas du tout, mais alors pas du tout, mon truc dans un rôle ou l’autre, je comprends bien l’envie ou le plaisir qu’il peut y avoir à s’abandonner totalement, à vouloir perdre complètement les différences entre un Homme, une plante, un animal ou une pierre et donc pourquoi pas à devenir une chose l’espace d’un instant. Sans volonté d’avoir mal et encore moins de mourir mais sans vouloir un filet (SafeWord), seule reste la honte comme attache à ce qui fait de nous des Hommes.

A ce détail près, le sentiment d’humiliation, c’est finalement très Zen comme expérience.

Je précise, au cas où, que je ne fais pas de prosélytisme pour les pratiques dangereuses, encore moins pour celles sous contraintes.

Bonsoir.

Je suis le "il" du témoignage d'Eva.

Je tiens à préciser que n'étant strictement pas sadique, je n'ai eu aucun plaisir à ses larmes. Je tiens aussi à préciser que, malgré que je ne sois pas non plus masochiste, je peux obtenir une contraction prostatique dans des situations qui n'ont rien d'agréable pour moi.

Il est vrai que sous l'angle de vision de Vassilia, le BDSM est accepté comme un "jeu sexuel ponctuel et rien de plus". Ce que je comprends très bien. Je tiens à remercier, d'ailleurs, les administrateurs pour avoir laissé Eva publier ce témoignage qui amène quelques explications. Tant il détonne avec l'aspect "BDSM ludique" souhaité ici. Et tant il amène des questionnements auprès de certains membres de Vassilia.

La D/S n'est pas, pour mes soumises et moi, une sexualité alternative; mais une pratique de réalisation personnelle de la soumise. Une réalisation globale au vu d'objectifs qui lui sont propres, les pratiques sexuelles n'étant qu'un moyen. Pas une finalité. Et, pour faire vite, l'humiliation s'avère parfois une technique utile au dépassement de soi. Au travail "sur soi". Je tiens encore à préciser que ce genre de technique ne m'est absolument pas agréable à mettre en oeuvre. (Et qu'elle doit être conduite avec la plus grande maîtrise de soi)

Je préciserai encore que l'étayage (qui est à peine abordé dans le témoignage d'Eva, car ce n'était pas l'objectif) est capital et fait partie intégrante de cette technique. Le témoignage que vous avez lu en est la phase finale, le but: l'expression de soi, non pas pour l'autre mais pour soi. Même si cette expression coute cher, fait horreur.

Je tiens encore à remercier Vassilia pour avoir servi de support à cette "expression" qui n'est... "pas vraiment dans les clous de Vassilia". Si donc, des personnes souhaitent avoir quelques éclairages supplémentaires, je me tiens à leur disposition. Mais en "messages privés" cette fois.

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Dominer, c'est être capable, pour une raison précise, de s'élever au dessus de ses pairs.

Dom, c'est bien comme ça que j'avais ressenti l'expérience, pas du tout dans le domaine de la souffrance pour la souffrance, mais en liaison avec un cheminement. Sur Vassilia, tu sais (mais je n'engage que moi) tout ou presque peut s'exprimer à partir du moment ou l'expérience est réellement consentie par la personne qui la subit. C'est vrai que ce témoignage ne relate pas vraiment un "jeu" mais on lit ce genre de récit dans la liste de Nurse Jones, et elle n'est pas tabou sur Vassilia.

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Merci georline.

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Dominer, c'est être capable, pour une raison précise, de s'élever au dessus de ses pairs.

Je ne pense pas qu'il existe un angle de vision de Vassilia ou des "clous", du moins je ne les ai jamais vu, mis à part un respect de ce qui est légal et du consentement (et ca aussi c'est légal).
Ce qui fait réagir, c'est l'originalité du texte, sans jugement sur l’expérience.

Je pense qu'Eva et toi avaient votre place ici, ainsi que vos "experiences". Comme tu as pu le remarqué, les commentaires ne sont pas du tout agressif. Chacun d'eux evoquant l'avis du postant. Pas d'un jugement.

Au plaisir de vous lire encore.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".