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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : mer. 29 juin 2011, 17:31 
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Citation :
on se sent mâle ou femelle indépendamment du sexe que l'on a entre les jambes ?
Bin oui, c'est ce que j'ai compris... et indépendamment de son orientation sexuelle.


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : mer. 29 juin 2011, 21:54 
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C’est pas tout à fait ce que je comprends :
On EST male ou femelle précisément en fonction (et uniquement) de ce que l’on a entre les jambes, avec des cas rares mais qui existent d’ambiguïtés (je suis d’accord)
On a une orientation sexuelle totalement indépendante (avec une distinction corrélation/causalité) et, à condition de faire la distinction entre les attirances et les pratiques, je suis d’accord (subtilité du même ordre que la bitophilie VS la bisexualité mais pas exactement la même).
On à un genre qui fait que l’on se SENT garçon ou fille. Et là je ne comprends pas le concept et quand je cherche à comprendre à quoi cela peut servir … je ne vois pas non plus. Je crains de plus qu’une partie (une partie seulement) vienne d’une question de langue et de culture. En France, nous imposons un genre à tout : UNE table, UN piano (encore que pour le piano à queue cela puisse se comprendre) ce qui n’est pas le cas de l’anglais (langue d’origine du concept). Pourquoi faut-il se repartir dans des genres (en plus du sexe et de l’orientation sexuelle) ? Pour expliquer que les femelles ne doivent pas regarder les matchs de foots avec la main dans le slip ? Où les malles pleurer devant docteur Jivago ? (je suis peinard, j’ai pris 2 exemples qui ne me concernent pas ;) ). Ce que je pense, c’est que c’est cette notion de genre qui aliène et qui doit disparaitre. Cela devrait être le combat des féministes (libérer la femme, c’est libérer l’homme, comme disait l’autre).
Maintenant, cette notion de genre , cela reste super théorique … dans la souffrance, justement de ces ados (petits d’Hommes) qui découvrent le sexe, les interdits, le plaisir, les timidités, les inhibitions.
Et j’espère bien que c’est à l’école que l’on enseigne la différence entre un pédophile et un pédéraste, que l’on explique que c’est pas « mal » de ne pas avoir de relations sexuelles à 16 ans mais que c’est pas mal non plus d’en avoir, que l’homosexualité n’est ni une maladie, ni une perversion, et que la reproduction des mammifères est basée sur l’accouplement H/F ( à ce sujet vous recommande la lecture de cet article de « pour la science » de juin http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f ... -27113.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Quand je dis, j’espère bien … je veux aussi dire … Si c’est pas là, c’est ou ?
Quand au « débat national » sur les programmes, c’est quoi cette foutaise … on doit faire un referendum, un vote, une consultation sur les programmes ?
Pour finir, les profs qui enseignent ces sujets ne sont pas , enfin pas tous, des cryptos communistes, des pervers, des vendus aux mais des lobbys du capitalisme sauvage et pourtant féministe américain.
Désolé pour ce post trop long post, pour finir (cette fois c’est la bonne ) pour ceux qui veulent voir ce qui est enseigné, ( les programmes ne sont souvent pas facile à comprendre) :
http://www.academie-en-ligne.fr/default.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 14:58 
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Citation :
On à un genre qui fait que l’on se SENT garçon ou fille. Et là je ne comprends pas le concept et quand je cherche à comprendre à quoi cela peut servir … je ne vois pas non plus...
pourtant tu as clairement énoncé le concept tel que moi je le comprends, on se sent fille ou garçon indépendamment de son sexe physique.

C'est un débat plutôt nouveau pour moi présenté ainsi, mais depuis longtemps on sait que certaines personnes naissent avec un sexe qui ne correspond pas à leur ressenti, si on définit cette sensation par "genre" pourquoi pas :koi: Mais du coup comment doit on comprendre transgenre et transsexuel? les deux me semblant aller dans la même direction.

_________________
La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 16:37 
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C'est peut être que ça veut pas dire la mm chose en anglais, du coup on parle de gender et pas de gendre genre ?


Modifié en dernier par Dudule la tarentule le jeu. 30 juin 2011, 22:01, modifié 1 fois.

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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 18:28 
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Je peux parler de mon gendre :choc: mais à priori il n'est pas concerné par cette discussion, ma fille m'en aurait dit deux mots je pense :lol:

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alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 20:42 
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J’avais reformulé pour être certain que l’on parle bien de la même chose. Ce qui me gêne c’est ce concept même de genres appliqué aux personnes. J’illustre avec un autres exemple, on peut être Parisien pour y être né ou qu’on y habite, bon, très bien, c’est factuel et ça ne fait de mal à personne. On peut également aimer la ville et avoir envie d’y vivre ou de la visiter … très bien aussi. Mais pourquoi vouloir que l’on se SENTE parisien ? Et ça veut dire quoi ? C’est encore pire si le fait de se sentir Parisien empêche de se sentir Marseillais, ou encore pire si se sentir Parisien implique : le conflit ou la domination avec les autres. La question de la bi nationalité n’est pas si différente… à bien y réfléchir.

D’où la position qui consiste à dire : le sexe homme/femme on voit ce que c’est, les attirances/pratique sexuelles on voit aussi et c’est pas liées au sexe … tout le reste n’est, qu’une aliénation qui en remplace une autre.

Pour dire les choses encore autrement, ce que je souhaite, c’est pas un monde dans lequel des males peuvent porter des jupes pour aller travailler parce qu’on reconnait un droit à se sentir femme … mais parce que le port de la robe ne signifie rien … ni en terme de sexe biologique, ni en terme d’orientation sexuelle.


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 23:14 
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Voilà le texte intégral qui circule. En gras, ce qui "fâche"
Citation :
Le retrait des théories du Gender dans les programmes du lycée

Ca n'avance pas !

Ne les laissons pas compter sur l'arrivée des vacances

Passons à l'étape supérieure !

Interpellons directement le ministre et les rédacteurs des programmes.

Signez la nouvelle pétition !

Faites là circuler, Tous ensemble nous pouvons encore réussir avant la rentrée !

Katia Lévy et Matthias Dourdessoule, professeurs des Sciences de la Vie et de la Terre


_____________

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance avec consternation des manuels édités par les maisons Hachette, Bordas et Hatier pour le cours de Sciences de la Vie et de la Terre de Première.

Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet.

Ainsi peut on lire dans le manuel Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »


Ces manuels reflètent au moins 3 entorses gravissimes des valeurs de notre Ecole :

Entorse à sa mission :

L’école doit former l’esprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former de intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinons ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits.

Entorse à sa neutralité :

Notre code de l’éducation exige d’ailleurs le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce domaine extraordinairement intime qu’est la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de l’adolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie. En tout état de cause, les élèves n’ont pas à être examinés par l’Etat en ces domaines

Entorse à sa liberté :

On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Comment pourront-ils évaluer les élèves et les préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ?

Il est clair, au moins, que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves que comme un choix philosophique (dont on voit mal ce qu’il vient faire dans un cours de SVT !) et non comme une réalité indiscutable.

En conséquence, je vous prie donc, Monsieur le Ministre, de bien vouloir :

- Préciser la portée de la circulaire du 30 septembre 2010 et les programmes que vos services ont voulu définir.

- Interdire l’usage des manuels incriminés.

- Garantir que le thème du « gender » ne sera pas à la session 2012 des épreuves anticipées du bac ni aux sessions suivantes.

- Transférer l’étude du « gender » dans le domaine du débat critique de l’éducation civique ou de la philosophie.

Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 23:20 
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Je ne vois pas ce qui est en gras :grat:


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : jeu. 30 juin 2011, 23:27 
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Citation :
« Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : ven. 01 juil. 2011, 19:31 
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Sur les problemes de traductions :
Citation :
La complexité du problème de la traduction doit s'appréhender en tenant compte de plusieurs termes : sex, gender, sexualité.

Le mot anglais sex se traduit généralement en français par « sexe ». Le sexe semble renvoyer alors aussi bien à l'organe sexuel qu'au genre masculin ou féminin selon l'organe sexuel dont est porteur le sujet. Cependant, dès 1968, un auteur comme Robert Stoller dans Sex and Gender. On the Development of Masculinity and Feminity avait montré les problèmes que pose cette équivalence. En faisant du seul organe sexuel le support de l'identité sexuelle, on néglige les difficultés ou simplement la part d'élaboration que présuppose cet accès à l'identité sexuelle.

Cette réflexion a été totalement reprise par les féministes américaines dès 1972 avec l'ouvrage d'Ann Oakley : Sex, Gender and Society. En effet, poser une équivalence entre le sexe et le genre a l'inconvénient de présupposer que le genre est naturel et de sous-estimer la dimension sociale de l'accès à l'identité sexuelle.

Le titre du livre de Stoller fut finalement traduit par Recherches sur l'identité sexuelle à partir du transsexualisme. En effet, pour la langue française, la notion de sexualité recouvre un domaine plus vaste que celui du comportement sexuel : reprenant les apports de la psychanalyse, les chercheurs et les philosophes font de la sexualité un ensemble complexe qui comporte au moins trois dimensions :

la pulsion générale qui nous pousse, comme tous les êtres vivants, à nous reproduire en tant qu'espèce et donc à subordonner l'individu à la survie de l'espèce ; et il est d'ailleurs intéressant de constater que s'il est indéniable que les auteurs de la théorie du gender ont beaucoup apporté à la réflexion en complexifiant le rapport à la vérité de l'homosexualité, ils ont également drastiquement simplifié l'hétérosexualité, considérant qu'elle n'est qu'une pulsion de reproduction, ce qui est extrêmement limité.
le rapport que chacun entretient avec ses organes génitaux et l'emploi que l'on en fait ;
la question de la représentation sociale induite pour chaque porteur d'un organe sexuel par les règles sociales qui régissent les rapports entre les êtres sexués.

Si les féministes américaines ont adhéré aux théories gender, c'est parce qu'elles rejoignent les théories féministes originelles sur l'attribution arbitraire des "rôles sociaux". D'autres expliquent cette adhésion par la volonté de remettre en question la notion de sex, qui semblait tellement massive dans la langue anglaise. En français, le genre renvoie avant tout au genre grammatical, ce qui a d'ailleurs conduit par exemple à toute une série de malentendus sur la féminisation des noms, les uns croyant se cantonner (*) dans la stricte application des règles de grammaire alors que les autres souhaitent se saisir, comme les féministes américaines mais dans un autre contexte, des problèmes de représentation sociale induits par ces signifiants. Le débat américain a cependant l'intérêt de nous rappeler avec force que la sexualité est aussi un rapport au langage puisque la dimension de la représentation y est impliquée, dimension que le français permet d'occulter en jouant sur certaines ambiguïtés qui lui sont propres comme le recours au masculin en guise de neutre.

Cette question du passage de certains concepts d'une langue à une autre a fait l'objet d'une étude plus vaste qui expliquait comment certains concepts transposés d'une langue à une autre gagnaient une force d'impact en s'inscrivant dans un contexte socio-culturel différent.
Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Gender_stu ... des_genres" onclick="window.open(this.href);return false;


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : ven. 01 juil. 2011, 21:46 
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évitons de citer wikipedia
Les propos de cette pseudo encyclopédie aux arcanes inquiétantes peuvent très bien n'avoir été écris que hier au soir par n'importe quel clampin en recherche de reconnaissance virtuelle

_________________
:mauve: L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : dim. 03 juil. 2011, 21:54 
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Sexe et orientation sexuelle : Femme
Localisation : Un coin où il fait beau et où vivre nue est donc agréable
Citation :
évitons de citer wikipedia
Les propos de cette pseudo encyclopédie aux arcanes inquiétantes peuvent très bien n'avoir été écris que hier au soir par n'importe quel clampin en recherche de reconnaissance virtuelle
Ce qui peut être le cas de n'importe quel site web... :roll:

_________________
Toujours toute nue ou presque, même dehors ou au bureau.

Viens de me faire bannir d'un site de rencontres. :grrr: Tas de jaloux !!!


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : ven. 08 juil. 2011, 22:35 
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Un point de vue "anti"
Citation :
Voici une nouvelle version du «Meilleur des mondes», tel qu’il se prépare à l’école primaire d’Egalia, à Stockholm. Une école où la volonté d’égalité entre garçons et fille est fondée sur la théorie Gender. Et ce avec l’aval des autorités.

On savait déjà que la Suède est un pays perdu pour les hommes. Julian Assange, porte-parole de Wikileaks, l’a appris à ses dépens avec le coup fumant du crime de «sexe par surprise» - entendez par là le fait de réveiller par ses ardeurs la femme avec qui on a déjà fait l’amour avant de dormir. Non, cela n’est ni un hommage, ni une connivence amoureuse: ce serait un viol.

On sait aussi qu’en Suède comme en Allemagne, il y a des féministes qui obligent les garçons àuriner assis. Pour deux raisons: une raison d’hygiène, les garçons étant accusés d’être sales et d’inonder les toilettes. Bonjour l’humiliation. L’autre étant la «sale posture macho», en anglais: «nasty macho gesture», ce qui en clair signifie: la posture de dominant. Double humiliation pour les garçons: hygiénique et de genre. Laissons-les libres, bon sang. Assis ou debout, cela ne regarde que l’homme.

L’article qui circule maintenant sur le net montre le cauchemar Gender. Le meilleur des mondes? On y est presque. Il s‘agit d’une expérience de déculturation - le mot est de moi, pas de l’article - sur des enfants de 1 à 6 ans. Les hommes et les femmes ont toujours été considérés comme différents? Balayons cela. L’égalité est ici le gommage de toutes les différences. Ce qui donne ceci:

«Dans le petit monde d'Egalia, le personnel évite les "lui" ou les "elle": les 33 enfants scolarisés dans cet établissement de Stockholm pas comme les autres sont des "amis" plutôt que des filles ou des garçons.»

Le gommage des différences commence avec la suppression de «il» et «elle». C’est-à-dire de la plus élémentaire classification dans toutes les espèces: le genre, fondé sur le sexe. C’est-à-dire ce qui donne identité et responsabilité. Car lui n’est pas elle. Ami c’est tout le monde, donc ce n’est personne. Lui et Elle impliquent Je et Tu, soit une individualisation responsable. Ami c’est neutre, c’est «il», c’est personne.

Premier constat: sous l’effet de la théorie du genre on appauvrit la capacité d’identité et la langue, donc la pensée. Moins d’identité ce sera plus de petits robots prêts à obéir à l’autorité. Les humains n’étant pas sexués et donc moins identifiés, la notion de responsabilité individuelle - qui va de pair avec l’identité individuelle - va également s’estomper. Cela compliquera la tâche des tribunaux: «Monsieur, vous avez fait un enfant avec cette femme, vous devez en prendre la paternité.» - «Non.» - «Comment non? Les tests génétiques prouvent que vous êtes le père.» - «Non. Je ne suis pas un homme. Je suis un ami.»

«Ici, les clichés voulant que les filles soient jolies, gentilles et bien élevées, et que les garçons soient extravertis et forts sont balayés: Egalia offre aux enfants une "occasion fantastique d'être qui ils veulent", souligne Jenny Johnsson, enseignante de 31 ans.»

Cela revient à nier le fait qu’il y a naturellement des rapprochements de genre. Les filles n’oseront plus parler entre filles, de même pour les garçons. L’identité et l’intimité de genre est proscrite. Si les garçons veulent jouer des muscles - parce que genre ou pas, ils ont en moyenne plus de muscles que les femmes - ils ne seront pas autorisés à le faire. Ce serait encore une «sale posture machiste».

Je note que l’on est clairement dans la culpabilisation du masculin et que c’est le féminin qui est pris comme référence universelle et imposé aux garçons. Au fond c’est simple: s’il n’y a plus de garçons il n’y aura plus d’hommes.

Continuons. Vous allez pouvoir jeter quasiment toute la littérature tant elle regorge de différences stéréotypées forcément aliénantes entre hommes et femmes. Les contes de fées en premier.

«L'école entend tout particulièrement mettre l'accent sur la promotion d'un environnement tolérant envers les homosexuels, les bisexuels et les personnes transgenres, souligne sa directrice Lotta Rajalin. D'une bibliothèque, elle sort un livre sur deux girafes mâles en mal d'enfants jusqu'à ce qu'elles trouvent un oeuf de crocodile abandonné.

Quasiment tous les ouvrages pour enfants traitent de couples homosexuels, de parents célibataires ou d'enfants adoptés. Ici, point de "Cendrillon", de "Blanche-Neige" ou autres contes classiques considérés comme le ciment des stéréotypes.»

Donc aux oubliettes les contes de notre enfance. Et surtout, mise à égalité totale de l’homosexualité avec l’hétérosexualité. Or, statistiquement, il y a au moins 90 à 95% d’hétéros. Ce sont les hétéros qui à la base peuplent la Terre. Les couples lesbiens peuvent enfanter à condition qu’il y ait quand même des hommes qui donnent leur sperme. Il y a donc dans la grossesse d’une lesbienne quelque chose de l’ordre de l’hétérosexualité (elles ne font pas des bébés avec l’ovule de leurs compagnes). Pour les couples gays, ils ne peuvent qu’adopter, ou trouver une mère porteuse. Ce qui introduit là aussi une notion hétérosexuelle.

Il ne s’agit pas de méjuger l’homosexualité. Pour moi chacun est libre de ses partenariats, c’est l’un des acquis du libéralisme (je doute que l’homosexualité eût été aussi bien reconnue dans une société totalitaire). Homosexuel ou hétérosexuel, tout humain est d’abord et définitivement un humain. Par contre je doute que l’on puisse mettre à égalité de représentation les deux types de sexualités. On induit une fausse représentation du monde. Pour donner un exemple, imaginons un pays africain où il y ait 5% d’habitant de peau blanche. On ne vas pas les surreprésenter dans les médias ou les livres scolaires, en les mettant à égalité de représentation avec les habitants à peau noire.

«Les différents rôles de genre ne sont pas problématiques s'ils sont évalués de façon égale", observe Tanja Bergkvist, 37 ans, l'une des plus voix les plus fortes en Suède à s'élever contre ce qu'elle qualifie de folie de genre.»

Car c’est bien de cela qu’il s’agit: les différences ne doivent pas être hiérarchisées entre elles. Il n’est pas mieux d’être une fille qu’un garçon ou un garçon qu’une fille. Il n’est pas mieux d’être femme en politique qu’un homme. Il n’est pas mieux d’être homme dans un conseil d’administration qu’une femme. Le problème des différences n’est pas la différence, mais la valeur qu’on lui accorde. Et de ce point de vue, Egalia est le produit d’un échec intellectuel: incapable de promouvoir l’égalité dans l’altérité, il efface l’altérité. Il jette le bébé avec l’eau du bain. Accepter les différences en les respectant est un progrès de civilisation. Nier les différences est un recul intellectuel et relationnel.

On est devant un totalitarisme rampant, qui veut nous faire tou-te-s semblables. Alors allons au bout si c'est cela que l'on veut: plus de disciplines sportives séparées. Femmes et hommes ensemble au 100 mètres, ou au tennis, par exemple. Plus de vestiaires séparés, ni de toilettes non mixtes. Plus de prénoms masculins ou féminins. Nous nous appellerons tous ami Claude ou ami Dominique. Plus de robes ou de jupes.

Que l’on refuse l’obligation des destins tout tracés, j’en suis. Mais ici je pense que la méthode n’est pas la bonne. La différence est nécessaire à la vie, dans les relations humaines comme en biologie. Sans différence la vie même n’existe pas.
Source


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : sam. 09 juil. 2011, 14:36 
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Sexe et orientation sexuelle : Homme, libertin hétéro. Bi actif à l'occasion.
Localisation : Montluçon (Allier)
Les tenant de la "théorie du gender" estiment que les humains ne sont pas naturellement hétérosexuels. Selon eux, si la majorité des populations est hétérosexuelle, ce serait uniquement parce que nous sommes entourés de modèles hétéros, ce serait une sorte de conditionnement. Si hétérosexualité et homosexualité étaient présentées tout autour de nous de la même façon, il y aurait autant d'homos que d'hétéros.

C'est la même logique que ceux qui expliquent qu'il n'y a absolument aucune différence entre les filles et les garçons, et que c'est à force d'imposer des modèles différenciés, que les filles ont tendance à adopter un type de comportement qui leur est commun, et les garçons un autre type de comportement.

Je me demande toujours quel est le but poursuivi par les tenants de ce genre de théorie. Sont-ils totalement tordus au point de ne pas voir l'évidence, ou bien poursuivent-ils le but délibéré de saper tout ce qui peut constituer un des éléments structurels de toutes les sociétés humaines ?

OK, il y a des filles qui sont de vrais garçons manqués. Ok, il y a des garçons qu'on va qualifier d'efféminés parce qu'ils aiment jouer à la poupée. Mais il n'empêche qu'il y a des traits de caractère communs à l'écrasante majorité des garçons, et d'autres traits de caractères communs à l'écrasante majorité des filles. Et cela apparaît dès le plus jeune âge, tous ceux qui ont des enfants ont pu le constater.

La description faite dans un des messages précédents d'une école où on traite les enfants en gommant leur genre a quelque chose de terrifiant. Ce n'est rien d'autre qu'un lavage de cerveau, et les enfants qui le subissent en sortiront forcément gravement déstabilisés. Tout cela au nom de théories qui proclament que l'inné n'existe pas chez l'être humain, et qu'il n'y a que de l'acquis. C'est une véritable folie criminelle, exactement le même type de raisonnement qui amène des régimes politiques façon Pol Pot au Cambodge.

_________________
"Chaque femme mérite un homme qui ruine son rouge à lèvres, mais pas son mascara" Edith Head


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 Sujet du message : Re: La théorie du Gender
MessagePosté : sam. 09 juil. 2011, 16:10 
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Sexe et orientation sexuelle : gender fluid
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Ben oui, autant dire qu’il peut y avoir un sexe physiologique, un sexe psychologique (ou genre), et une sexualité, et que ces trois choses ne sont pas inexorablement liées de façon rigide, me semble sensé, autant prétendre qu’il n’y a aucune différence entre filles et garçons relève à mes yeux de l’absurdité (criminelle, si l’on essaye de l’appliquer à des enfants) !

Déjà qu’il n’y a pas deux garçons ou deux filles identiques… Sinon, l’étape suivante, c’est de dire qu’il n’y a aucune différence entre humains et grands singes… :mrgreen:

Les sexe, genre et sexualité font partie des éléments qui caractérisent chacun, parmi des centaines (des milliers ?) d’autres…

_________________
« La liberté signifie la responsabilité. C’est pourquoi la plupart des hommes la craignent. »
George Bernard Shaw
« des hommes » au sens « êtres humains », hein (sacrée langue française ;) ) !


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