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 Sujet du message : Clients de 5 à 7
MessagePosté : ven. 04 mai 2012, 15:50 
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Enregistré le : mar. 30 nov. 2010, 21:48
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23 avril 2012 Par ALICE GERAUD

Un sex-shop parisien crée le premier «love hotel», concept en vogue au Japon, et propose des chambres pour 25 euros de l’heure.
A gauche, le palais oriental, l'une des six petites chambres thématiques. A droite, une douche et un minilavabo équipent chaque chambre. - Grosse concurrence pour les buissons et autres portes cochères, Paris est désormais équipé d’un love hotel. Mais contrairement à ce que pourrait laisser suggérer ce nom aux âmes innocentes, le Love Hotel Paris n’est pas un établissement où l’on va pour se conter fleurette, ni même d’ailleurs un endroit où il est possible de passer la nuit (ce n’est pas officiellement un hôtel). Il est en revanche bien situé à Paris, précisément rue Saint-Denis (Ier arrondissement).

Escalator. Le Love Hotel Paris est le cousin lointain d’un concept qui fait fureur au Japon : l’hôtel proposant des chambres à l’heure pour batifolages diurnes. Jo, le patron, aime bien le Japon. Mais, surtout, il touche sa bille dans le business de la fesse. Jo est le propriétaire du Club 88, un sex-shop de 2 500 m2 sur cinq étages, employant plusieurs dizaines de personnes et se targuant d’un record : «Le plus gros référencement de films pour adultes d’Europe» (33 000 titres, pour info). C’est au cœur de ce modeste commerce de quartier que se nichent les six «chambres» du Love Hotel Paris, auquel on accède par une porte automatique à l’enseigne chatoyante.

«Finalement, c’est plus discret pour les couples illégitimes. On peut penser qu’ils vont juste au sex-shop faire du shopping. Alors que quand on rentre dans un hôtel, on voit bien ce qu’on va y faire», assure l’employé qui fait visiter la maison. Il faut ensuite emprunter un escalator, passer devant un alignement de cabines où des messieurs regardent la télé - mais pas Julien Lepers -, reprendre un autre escalier en carrelage comme dans les friteries de la péninsule ibérique. Tout en haut, à droite, un homme très musclé du slip représenté grandeur nature sur le mur indique l’espace gay. Sur la gauche, des cloisons noires avec des portes qui forment comme des cubes, sans fenêtre : le love hotel, enfin. Les chambres ont un point commun avec celles de l’hôtellerie parisienne qui se respecte : elles sont de la taille d’une cellule de prison. Pour le reste, Jo a su faire preuve de créativité. Le client a le choix entre six chambres aux ambiances variées : gondole vénitienne, case africaine, dojo japonais, palais oriental, cabine de navire et Bollywood. Les lits sont recouverts d’un simple drap-housse (mauvaise adresse pour ronfler enroulé dans une couette en plume d’oie). En face, un grand écran proposant l’intégralité du catalogue de la cinémathèque qui a fait la renommée de la maison. Des miroirs. Une douche et un minilavabo comme ceux des WC, mais pas de WC : un peignoir et une paire de chaussons jetables sont prévus pour sortir et se rendre à ceux de l’étage sans attraper la mort. A côté du lit, une grosse console qui ressemble au matériel informatique dans Star Trek avec des boutons lumineux et un énorme joystick permettant de régler l’ambiance lumineuse, de commander des films ou d’appeler la «réception», même si, comme ce n’est pas un vrai hôtel, il n’y a pas vraiment de room service (mauvaise adresse aussi pour l’orange pressée et sa corbeille de viennoiseries).

«Casser la Routine». Comme c’est «désinfecté» après chaque passage, et pas très aéré, ça sent un peu le détergent parfumé et le sport collectif. Ce qui ne dérange visiblement guère la clientèle. Depuis son ouverture l’an dernier, le Love Hotel Paris cartonne. Pour 25 euros de l’heure, il accueille des couples non-stop de 9 heures à 2 heures du matin. D’après un des employés de la maison, on y croise des couples adultères, des couples «qui veulent casser la routine», ceux qui fêtent leur anniversaire de mariage, ceux qui travaillent dans le quartier et beaucoup de jeunes qui n’ont pas forcément d’appartement pour faire leurs affaires, ni d’argent pour fréquenter les hôtels traditionnels (ceux avec les oranges pressées et les couettes en plume d’oie).
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 Sujet du message : Les liens secrets du batifolage
MessagePosté : ven. 04 mai 2012, 15:53 
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Enregistré le : mar. 30 nov. 2010, 21:48
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23 avril 2012 Par ALICE GERAUD

Le site Dayuse-hôtels permet de booker en journée à prix bradés dans des 4 étoiles.

«Bon séjour !» sourit poliment le réceptionniste du Barock, dans le IXe arrondissement de Paris, en tendant la carte-clé de la chambre. La formule est peut-être un tantinet décalée. Car il est l’heure du plat du jour et le couple, sans bagage, a loué la chambre pour quelques heures, en prenant l’option «sexy box» (à la place du so British chocolat sur l’oreiller, il y a des préservatifs, de l’huile parfumée déconseillée pour la friture ou encore de très classieux bonbons à la menthe «after sex»).

Le «séjour» ne semble pas s’annoncer très touristique. Mais aucun sous-entendu ne transpire, ni dans l’œil ni dans le ton du réceptionniste. L’homme est aguerri. Dans ce quatre étoiles parisien, la location de chambre en journée par plages horaires est devenue une pratique courante et parfaitement assumée. L’option 5 à 7 n’est pas indiquée à la réception ni sur le site de l’hôtel, mais elle est vendue via un site de booking spécialisé, devenu référence en la matière : Dayuse-hôtels.com.

Son concepteur, David Lebée, en avait eu l’idée lorsqu’il dirigeait le très branchouille hôtel Amour à Montmartre. Il a décidé d’élargir le concept autour d’une centrale de réservation spécialisée sur Internet. «Au départ, je me suis lancé avec une dizaine d’amis hôteliers à Paris qui trouvaient l’idée sympa. Aujourd’hui, j’ai 200 établissements référencés et entre 1 500 et 2 000 chambres réservées en day use par mois», explique-t-il. Les hôtels sont tous d’un certain standing, trois ou quatre étoiles. David Lebée préfère dire «design» ou «glamour» et exclut les chaînes hôtelières de sa sélection. Il précise que les tarifs sont négociés, parfois à plus de 50%. Ce qui permet aux clients de s’offrir un petit palace en promo. Et, surtout, aux hôteliers de rentabiliser leurs chambres. Yoan Marciano, le propriétaire du Barock, le reconnaît volontiers. Il avait d’ailleurs commencé à se lancer sur le créneau en 2009, lorsque la crise avait raréfié la classique clientèle nocturne. Aujourd’hui, la centrale day use explore de nouveaux créneaux, comme le day use pas cher. David Lebée a également ouvert un site en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Belgique, en Suisse et au Luxembourg. Ses clients ? «Des CSP+». A 120 euros en moyenne la chambre de jour, cela semble peu surprenant. Et «dans 50% des cas, des infidèles». David Lebée nous assure qu’un hôtelier les reconnaît au premier coup d’œil. D’où la précision de sa statistique.
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