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 Sujet du message : Croisade contre ... (US)
MessagePosté : ven. 30 mars 2012, 17:28 
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19 mars 2012
Santorum en croisade contre le porno Par QUENTIN GIRARD

Santorum évoque peut-être pour vous un «fluide mousseux expulsé après une sodomie, constitué d'un mélange de lubrifiant et de matière fécale», comme le propose Google en premier résultat. Ou alors, plus justement, le nom du candidat à l'investiture républicaine américaine qui, depuis plusieurs mois, empêche Mitt Romney de jouir d'une victoire facile aux primaires.

L'ancien sénateur de Pennsylvanie, connu pour ses positions anti-avortement et homophobes, a décidé de se lancer dans une croisade contre le porno. Sur son site, Rick Santorum affirme que l'Amérique est victime d'une «pandémie de pornographie». Selon lui, «de nombreuses recherches démontrent désormais que la pornographie cause de profonds changements dans le cerveau des enfants et des adultes et entraîne des conséquences négatives». Et l'ancien sénateur d'ajouter que c'est «un virus contre le mariage et les couples» et que cela «contribue à la misogynie et la violence contre les femmes».

Le candidat républicain reproche à «l'administration Obama d'avoir refusé de renforcer les lois contre l'obscénité». Ce qu'il fera, s'il est élu. Refusant l'adage «Internet est pour le porno», Rick Santorum entend donc interdire la distribution de films pour adultes hardcore sur la Toile, le câble et le satellite, dans les hôtels et motels, etc.

Fondateur des studios Vivid, Steven Hirsch a jugé dans le Daily News ces propos «ridicules». «Je trouve ironique que les Républicains se battent pour moins d'interventions gouvernementales, sauf quand c'est des sujets comme le porno où là ils en veulent plus», a-t-il ajouté. Pour l'actrice porno Joanna Angel, c'est un business légal, et les candidats devraient s'intéresser à des sujets «plus importants, comme l'économie».

Interrogé par le Daily Caller, Eugène Volokh, professeur de droit à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), estime toutefois que «si le gouvernement américain voulait bouger de manière agressive contre la pornographie sur Internet, il le pourrait. Dans la plus grande partie du pays, la majorité de la production pornographique pourrait être considérée comme obscène». Reste à savoir ce qui doit entrer sous l'appellation d'obscène ou de «hardcore».

Ce n'est pas la première fois que Rick Santorum et porno font (mauvais) ménage depuis le début de la campagne. Fin février, pour critiquer les positions homophobes du candidat à l'investiture républicaine, des blogueurs s'étaient amusés à détourner son visage en une mosaïque de photos tirées de pornos gays, confirmant la bonne vieille règle numéro 34: «Si cela existe, il y en a une version porno». On trouve aussi le principe inversé: des photos d'hommes s'embrassant avec, en mosaïque, des portraits de l'ancien sénateur.

Pendant ce temps, Larry Flint, le célébrissime roi du porno, a décidé d'offrir comme à son habitude un million de dollars «pour toute information sur un scandale sexuel ou de corruption impliquant» un élu. Et pour que tout le monde soit au courant, il s'est payé une pleine page de pub dans le Washington Post. Sans doute rêve-t-il de la sex tape de Rick Santorum.
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 Sujet du message : Re: Croisade contre... (US)
MessagePosté : ven. 30 mars 2012, 17:35 
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12 mars 2012 L'Utah interdit les cours d'éducation sexuelle Par Q.G.

Tandis que les candidats aux primaires républicaines rivalisent de pudibonderies pour s'attirer les faveurs des électeurs les plus conservateurs, l'Utah a voté une loi inédite aux Etats-Unis, en fin de semaine dernière, qui interdit l'enseignement de la contraception comme moyen de prévenir les grossesses et de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles.

Dans cet état contrôlé par les conservateurs, où vit une forte proportion de Mormons, il sera désormais interdit également de parler d'homosexualité en classe ou des questions sexuelles en général, sauf si cela concerne l'abstinence avant le mariage.

Pour les législateurs, l'éducation sexuelle doit être du ressort des parents. Rebecca Wind de l'institut Guttmacher, une association de recherche sur les questions de sexualité et de reproduction, citée par l'agence Reuters, estime que «l'Utah est devenu, de loin, l'Etat avec la politique la plus restrictive».

Toutefois, même si elle est radicale, ce n'est pas non plus une décision isolée. Selon l'institut Guttmacher, 37 Etats américains poussent à l'enseignement de l'abstinence à l'école, et, parmi eux, 26 expliquent que c'est le moyen le plus sûr pour ne pas tomber enceinte.

Cette mesure est une vieille lubie des conservateurs. Le président George W. Bush estimait que l'abstinence était la méthode la plus efficace pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles, et avait débloqué des fonds importants pour la promouvoir. D'autres mouvements, le plus souvent des organisations religieuses comme Liberty Consel et son «Purity bear», se font régulièrement remarquer en publiant des vidéos virales vantant l'absence de relations sexuelles avant le mariage.

Pour les opposants, l'interdiction des cours d'éducation sexuelle a le plus souvent l'effet opposé à celui recherché. Ceux qui n'en ont pas bénéficiés auraient même des rapports en moyenne plus jeunes que les autres. «Le problème est que nous savons que la majorité des parents ne parlent pas à leurs adolescents de la contraception et la plupart ne leur parlent même pas de quand faire l'amour», rappelle la chercheuse Laura Lindberg sur le site Livescience.

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 Sujet du message : Re: Croisade contre ... (US)
MessagePosté : dim. 13 mai 2012, 20:23 
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Pauvre Anastasia Steele, qui ne pourra plus être dominée tranquillement par Christian Grey le soir... Les bibliothèques du comté de Brevard, en Floride, ont décidé de retirer de leurs rayons la version papier de Fifty Shades of Grey d’E.L. James, une productrice de télévision reconvertie dans l'ebook de gare érotique. Ses ouvrages cartonnent actuellement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, occupant les meilleures ventes, notamment en version numérique.

A l’origine, ce roman autopublié est une fan fiction érotique, c’est-à-dire un hommage à la série Twilight en version un peu sadomasochiste, où une jeune fille vierge de 22 ans rencontre un homme riche qui va la soumettre outrageusement. Le genre est courant. En France, on trouve des dizaines de skyblogs érotiques, mettant souvent en scène le, ou la, propre auteur dans des histoires torrides avec Harry Potter ou Justin Bieber. En ce moment, d'ailleurs, le phénomène semble se déplacer vers les «fan pages» de Facebook.

Aux Etats-Unis, où la lecture via les ebooks est beaucoup plus développée qu’en France, la trilogie Fifty Shades of Grey («Cinquante nuances de gris») a connu un succès inespéré, devenant un véritable phénomène de société (après que la romancière a légèrement modifié le nom et l’histoire pour ne pas enfreindre les droits d’auteur de la série de vampires à succès). Qualifié globalement de médiocre par les critiques littéraires, ce roman est considéré comme l’exemple typique du «mummy porn», le porno pour maman. Les femmes américaines apprécieraient ce mélange de soumission et de romance à l’eau de rose et goûteraient surtout l’anonymat de l’achat que permettent les ebooks. Ils sont un excellent moyen de s’encanailler et de fantasmer dans le salon sans que les maris ou les enfants ne le soupçonnent.
Une aubaine avant la censure ?

Car, pour beaucoup de fans, comme semblent l’indiquer les témoignages recueillis par ABC, cette lecture a une vraie dimension subversive. Il n’est donc pas très surprenant que le politiquement correct pointe le bout de ses ciseaux. «Nous considérons que ce livre ne rentre pas dans nos critères des fictions que nous présentons en raison de sa nature pornographie», a ainsi expliqué Don Walker, porte-parole du comté de Brevard, 500 000 habitants environ, à NBC 6. Et cette mesure a même été effectuée de manière préventive, avant une quelconque plainte. Une pétition en ligne a été lancée pour protester contre cette décision, comme le signale ActuaLitté.

Les éditeurs importants voient une aubaine dans cette littérature - Harper Collins a notamment annoncé le lancement d’une série d’ebooks érotiques -, mais il est possible que cela ne dure pas très longtemps. La vente de ce genre d’ouvrages n’a pas d’influence, pour l’instant, sur la notoriété d’une marque installée, mais il suffirait de quelques polémiques pour inverser la tendance.

Certes, le format électronique permet à des petits éditeurs ou des auteurs indépendants de réussir, car ils ne subissent plus les filtres du coût d’impression, de distribution et de la sélection des libraires, mais ils ne sont pas à l’abri de la censure non plus. En mars, Paypal a menacé de supprimer les comptes de sites vendant des auteurs auto-édités, qui, selon l’entreprise, ne respectaient pas ses conditions d’utilisation.

Avant de faire «contrôle + Z» devant les protestations, les histoires de viols, d’incestes, de zoophilie ou de pédophilie étaient dans le viseur. Paypal regrette surtout une absence de contrôle et une impossibilité, du coup, de faire la différence entre la fiction et l’apologie d’une pratique. Qui décide de ce qui est légal ou pas dans les ebooks et doit-on même d’ailleurs décider ? Ces questions risquent d'être compliquées et importantes dans les prochaines années. Pour le moment, les distributeurs comme Amazon ou l’Apple Store sont, sans doute malheureusement, les mieux placés pour imposer une norme puisqu'ils sont les derniers maillons de la chaîne.
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 Sujet du message : Re: Croisade contre ... (US)
MessagePosté : sam. 07 juil. 2012, 21:51 
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Abstinence-only" : la psychose américaine du sexe Le Monde.fr | 06.07.2012

Quand Paris Hilton, l'héritière controversée et très people des hôtels Hilton, avait annoncé publiquement il y a deux ans son intention de retrouver sa virginité perdue pour l'offrir à son futur époux grâce à une opération de l'hymen, les tabloïds s'étaient étonnés du virage conservateur pris par la jeune fille, rendue célèbre sur le Web par une sextape. L'histoire ne dit pas si la starlette est finalement passée à l'acte chirurgical, mais ces déclarations avaient mis en lumière l'importance accordée, par une partie au moins de la société américaine, à la virginité au mariage.

Cette culture de l'abstinence est subventionnée par l'Etat fédéral et distillée à l'école publique depuis vingt ans, particulièrement sous les deux présidences du républicain George W. Bush. Lequel, en tant que gouverneur du Texas, avait dépensé pas moins de 10 millions de dollars en 1995 dans le programme d'éducation sexuelle "abstinence-only", qui apprend aux jeunes Américains que la meilleure manière de se protéger des dangers du sexe – maladies sexuellement transmissibles (MST) et grossesses précoces –, est de rester vierge le plus longtemps possible, à défaut de pouvoir attendre jusqu'au mariage. Un apprentissage qui ne s'accompagne pas d'informations sur la contraception.

Encore aujourd'hui, les républicains restent sur cette ligne de conduite : les délégués texans se sont réunis en juin pour se mettre d'accord sur leur programme 2012, notamment en matière d'éducation. Au chapitre "éducation sexuelle", on peut lire : "Nous nous opposons à toute éducation sexuelle autre que l'abstinence jusqu'au mariage."

[...]

Le mouvement pro-abstinence s'est développé aux Etats-Unis vers la fin des années 1970, porté par les chrétiens conservateurs, désireux de peser sur le contenu de l'éducation sexuelle fournie aux enfants américains, explique Claire Greslé-Favier, doctorante en études américaines, dans son article Abstinence only ? Une politique fédérale des années 1990 et 2000.

"Au début des années 1980, on assiste à un retour de bâton complet. En conséquence de la dénonciation grandissante des abus sexuels par les féministes, de la médiatisation du sida et des grandes affaires de pédophilie, il se développe dès lors une psychose totale autour du sexe, explique la chercheuse. L'association enfant/sexe est génératrice d'angoisses."

Dans les manuels distribués en classe, le modèle donné à voir aux enfants est celui d'une société balisée selon des codes très strictes. Selon les huit points établis lors de la réforme du Welfare System de 1996 (p. 250 du PDF), il faut notamment enseigner aux enfants "qu'une relation monogame fidèle dans le cadre du mariage est la norme sous condition de laquelle l'activité sexuelle peut avoir lieu" et "que l'activité sexuelle en dehors du cadre du mariage est fortement susceptible de provoquer des effets psychologiques et physiques nuisibles".

"Dans ces manuels, le discours est très sexiste : les garçons veulent devenir des pompiers, qui vont protéger les filles. Dans le discours conservateur chrétien, les hommes sont des êtres passifs soumis à leurs passions. Les femmes, elles, n'ont pas vraiment d'envies, donc c'est à elles d'être les garantes de l'abstinence", explique Claire Greslé-Favier.

Dans un billet intitulé "The Puritans are Dead : Long Live the Puritans ?" [Les puritains sont morts : vive les puritains ?], Deborah M. Roffman, professeur d'éducation sexuelle depuis quarante ans, déplore que les jeunes Américains aient aujourd'hui accès à une éducation sexuelle "ancrée dans le XVIIe siècle". Pourtant, "en dépit de ce que la majorité des Américains croient, les puritains n'étaient pas 'anti-sexuels' ou sexuellement 'refoulés', souligne-t-elle. En réalité, ils avaient un respect très sain de la sexualité. (...) Mais ce qu'ils réprouvaient, c'était le discours public sur la sexualité." Et encore aujourd'hui, lors de ses interventions en classe, le mot "sexe" sur la banderole annonçant son cours d'éducation sexuelle est remplacé par un post-it figurant trois points de suspension...
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 Sujet du message : Re: Croisade contre ... (US)
MessagePosté : lun. 16 juil. 2012, 17:41 
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CROISADE – Contre le porno dans les hôtels américains

"Nous écrivons pour demander à vos entreprises de ne plus proposer des films pornographiques dans vos hôtels." Ainsi commence la lettre ouverte publiée le 9 juillet dernier par Robert P. George, professeur à l'université de Princeton, et Cheikh Hamza Yusuf, spécialiste de l'islam. Un chrétien et un musulman donc, comme le précise l'introduction de la lettre ouverte, demandent l'application de "ce qui est juste pour la conscience".

Précisant qu'ils n'interviennent pas sur la base de vérités révélées dans leurs écritures, ils indiquent qu'en tant que professeurs et parents ils "aspirent à la construction d'une société qui encourage le respect des autres et de soi-même" et qui "ne traite personne comme un objet". Reconnaissant qu'ils demandent un effort financier non négligeable aux entreprises concernées, ils expliquent qu'il est "moralement inacceptable de tirer profit de la souffrance, de la dégradation et de la corruption des autres".

Selon eux, si le marché fonctionne pour proposer des biens et des services à des prix raisonnables, en générant de la croissance et de la mobilité sociale, il faut que ses acteurs se mobilisent pour lui donner des valeurs parce qu'il ne peut le faire seul. Et "il y a des choses, des choses inhumaines, injustes, déshumanisantes, qui ne devraient pas être vendues".

Interrogé par CNN, Greg Rose, responsable d'un site qui lutte contre l'addiction aux films pornographiques, assure que cibler les hôtels n'est pas la solution. Pour lui, le problème est qu'il y a une forte demande de contenus pornographiques, et c'est à elle qu'il faut s'attaquer. Ce n'est pas non plus l'avis de Ron Jeremy, acteur de film X qui assure qu'on a toujours le choix de regarder ce genre de films, ou pas
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 Sujet du message : Re: Croisade contre ... (US)
MessagePosté : sam. 20 avr. 2013, 00:46 
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Enregistré le : mar. 30 nov. 2010, 09:58
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Sexe et orientation sexuelle : Femme hétéro
Localisation : Jamais très loin
Citation :
Ouvertement gay et chrétien, l’Américain Constantino Diaz-Duran raconte comment la légalisation des couples de même sexe lui a fait découvrir (un peu sur le tard) les mérites d’une valeur réputée anachronique: l’abstinence avant la nuit de noces.

Les promoteurs du mariage pour tous n’y avaient sans doute pas encore songé: l’institution suscite de nouveaux comportements que l’on croyait réservés aux jeunes hétéros catholiques de bonne famille. Dans un édito publié sur le site HowAboutWe.com, l’auteur américain Constantino Diaz-Duran révèle que lui et son petit copain se préservent pour leur mariage. Oui, vous avez bien lu: les deux jeunes hommes ont décidé de renoncer au sexe, «y compris la fellation, la masturbation ou même le sexting (correspondance érotique par SMS, ndlr.)», avant de se passer la bague au doigt. Elevé dans une famille de catholiques pratiquants, le trentenaire new-yorkais dit vouloir marcher dans les traces de ses parents et grands parents, dont la longévité des mariages a été exceptionnelles.

Dieu merci, Constantino n’est pas vierge. En fait, il raconte que la solution de l’abstinence s’est imposée à lui après de neuf années d’une relation qui s’est progressivement délitée – faute, selon lui, d’un véritable engagement mutuel. Dans le concubinage informel, tel qu’il est pratiqué par une majorité de gays, «on se débrouille toujours en tant que célibataire-en-couple, écrit-il, on vit selon des promesses non astreignantes. Le fait de s’engager et de rendre des comptes n’est pas le même que quand vous êtres liés légalement et quand votre alliance est respectée, sacrée et prise au sérieux par vos pairs et par la société.» L’instauration du mariage pour tous dans l’Etat de New York, l’an dernier, a tout changé. Dans la foulée, Constantino s’est mis à fréquenter l’Eglise épiscopalienne, qui bénit les couples de même sexe. Des nouveaux horizons s’ouvrent à lui.

Le trentenaire a rencontré un nouveau copain, cette fois sur un site de rencontre chrétien. «Nous avons été attirés l’un vers l’autre par nos photos (et je peux dire qu’il est hot), mais c’est notre foi et nos intérêts communs qui nous rapprochent. Nous avons prié ensemble et nous croyons que Dieu veut que nous nous comportions comme un couple chrétien», explique-t-il. Par conséquent, l’amour physique, ce sera pour plus tard. En attendant, Constantino confie que lui et son petit ami «dépensent leur énergie au fitness» plutôt que sur un matelas. «En tant que chrétien, poursuit-il, je crois qu’il y a une voie spécifique pour établir une fondation solide en vue d’une alliance perpétuelle. Je crois que la promiscuité et le sexe avant le mariage dévaluent l’amour et diluent la sainteté de ce que j’appelle le mariage. C’est une idée que je rejetais au moment où j’ai fait mon coming out.»

«Le monde d’aujourd’hui n’a rien de commun avec tout ce que j’imaginais quand j’ai fait mon coming-out. Un jour, je pourrai me marier à l’église, et les vœux que je prononcerai seront pris autant au sérieux que ceux de n’importe quel autre homme. Cela place la barre très haut. Cela me donne de l’espoir. Cela m’a ramené dans le droit chemin et m’a permis d’être en paix avec le Seigneur et avec ma sexualité. C’est ce que l’égalité dans le mariage veut dire, en fin de compte: la reconnaissance non seulement que les personnes gay ont les mêmes rêves et les mêmes aspirations que les hétéros, mais aussi que nous devons nous soumettre aux mêmes normes et obligations. Voilà pourquoi l’option de se marier peut et doit changer la manière dont les gays se rencontrent.»

Amen. Il va sans dire que la voie tracée par le jeune journaliste a attiré bon nombre de commentaires incrédules, sarcastiques ou carrément hostiles, notamment sur le site Queerty.com. Beaucoup y voient l’énième avatar d’un rejet intériorisé de la sexualité gay. Mais à l’heure où le mariage pour tous se généralise en Europe occidentale, qui sait si l’exemple de Diaz-Duran ne va pas faire des émules?
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