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MessagePosté : mer. 04 juil. 2012, 08:10 
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Enregistré le : lun. 13 déc. 2010, 16:33
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Thème souvent évoqué ici, en fait il ne s'agit même pas de location, on ne dispose pas librement du corps pour le rendre après, encore moins de vente.
C'est simplement de la prestation de service comme la coiffure ou le massage.


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MessagePosté : mer. 04 juil. 2012, 22:01 
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Enregistré le : lun. 06 déc. 2010, 07:44
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Citation :
Thème souvent évoqué ici, en fait il ne s'agit même pas de location, on ne dispose pas librement du corps pour le rendre après, encore moins de vente.
C'est simplement de la prestation de service comme la coiffure ou le massage.
J'y vois moi aussi une prestation. L'exercice en libéral me paraît du reste préférable au salariat dans ce cas.
Je suppose que des professionnel (le)s doivent déjà exercer avec une couverture discrète qui leur permet de cotiser à l'URSSAF et de payer leurs impôts comme tout un chacun.
La clandestinité précarise et rend dangereux l'exercice de cette activité et la livre à la pègre qui prospère sur les interdits.
Pourchasser la prostitution est un sport qui revient régulièrement à la mode chez les politiciens: la stigmatisation désigne une minorité au plus grand nombre. Ca ne mange pas de pain et ça marche à tous les coups.
Les prostitué(e)s sont les sans papiers de la gauche en ce moment.


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MessagePosté : mer. 22 août 2012, 18:30 
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Enregistré le : mar. 30 nov. 2010, 21:48
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"L'interdiction de la prostitution est une chimère"
TRIBUNE. La pénalisation des clients mettra plus que jamais les prolétaires du sexe sous l'emprise des proxénètes, estime un groupe d'intellectuels et de féministes.
Citation :
Fin juin, dans un entretien au "Journal du dimanche", Najat Vallaud-Belkacem a fixé la politique du nouveau gouvernement en matière de prostitution. "La question n'est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui - mais de nous donner les moyens de le faire", a déclaré la porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des Femmes, qui a rappelé qu'une résolution adoptée par le Parlement avec le soutien de tous les partis préconisait la pénalisation des clients. En ouverture au débat passionné qui s'annonce, nous publions le texte de féministes et d'intellectuels qui s'opposent vivement à une telle politique d'interdiction. D'autres points de vue s'exprimeront dans "le Nouvel Observateur" au cours des semaines à venir.

_______________

"Si la ministre des Droits des Femmes avait annoncé son intention de mettre un terme à l'esclavage des femmes par les réseaux mafieux, tous, hommes et femmes confondus, applaudiraient son initiative. Cette guerre difficile à mener relève d'un impératif universel. Elle implique, entre autres, une augmentation des effectifs de police, une meilleure coopération internationale, une justice impitoyable et la reconversion ainsi qu'une véritable protection des filles qui dénoncent leurs proxénètes, associée à une possibilité effective de reconversion. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.

Mais l'objectif d'abolir à terme la prostitution, sous prétexte d'en finir avec l'esclavage sexuel est d'une autre nature. Il ne s'agit plus d'un impératif universel, mais d'un parti pris idéologique qui suppose les postulats suivants : 1) La sexualité tarifée est une atteinte à la dignité des femmes. 2) Les prostituées sont toutes des victimes et leurs clients, tous des salauds.

Ces postulats sont éminemment discutables. Comme le clament les prostituées non contraintes par un tiers et qu'on se refuse à entendre, la dignité des femmes ne repose pas sur le critère des pratiques sexuelles. Mieux vaut l'admettre : toutes les femmes n'ont pas le même rapport à leur corps et la promiscuité peut être un libre choix. Une femme n'est pas nécessairement victime de l'oppression masculine lorsqu'elle se livre à la prostitution, soit qu'elle s'y adonne de manière occasionnelle, soit qu'elle choisisse d'exercer à plein temps cette activité plutôt qu'une autre. Enfin, au risque de faire grincer des dents : les hommes qui fréquentent les prostituées ne sont pas tous d'horribles prédateurs ou des obsédés sexuels qui traitent les femmes comme des objets jetables. Etrangement, nul ne fait jamais mention des prostitués homo ou hétérosexuels ni de la nouvelle "demande' des femmes d'une sexualité tarifée.

En réalité, " l'abolition" de la prostitution, contrairement à celle de l'esclavage, est une chimère. La sexualité humaine varie selon les sociétés. Et, dans une même société, elle change selon les époques et les classes. Ce n'est pas une raison pour imaginer qu'elle va se plier, comme une cire molle, à l'utopie d'une sexualité parfaitement régulée. La pénalisation des clients n'entraînera pas la suppression de la prostitution. Ni les call-girls ni les réseaux par internet n'en seront affectés, comme le prouve l'exemple suédois. En souffriront d'abord les prolétaires du sexe, qui seront plus que jamais soumises à l'emprise des proxénètes. Ces derniers profiteront de la situation, eux qui devraient être la cible première de l'action répressive des pouvoirs publics. Nulle inquiétude, les clients les plus favorisés se verront toujours proposer des moyens discrets d'assouvir leurs désirs.

Au nom d'une conception abstraite de l'humanité, les "abolitionnistes" [sic] veulent imposer à la société française leur choix idéologique. Mais qui peut s'ériger en juge dans ce domaine éminemment privé ? Chaque adulte doit être libre de ce qu'il veut faire ou ne pas faire de son corps. Décréter illégal ce qu'on trouve immoral n'est pas un grand pas vers le Bien, c'est une dérive despotique. Le pouvoir politique n'a pas à intervenir dans les pratiques sexuelles des adultes consentants. La priorité, c'est de faire de la lutte contre les trafiquants d'êtres humains une cause nationale et d'y mettre les moyens. Car là est le crime, et là est le défi. Poursuivre les clients, c'est se donner à peu de frais l'illusion d'agir. C'est céder à la tentation prohibitionniste qui consiste à tout espérer de la criminalisation de la consommation. Ce sera au bout du compte écarter de la vue ce qu'on ne veut pas voir et produire un enfer pavé de bonnes intentions."

Elisabeth Badinter, philosophe, Régine Deforges, écrivain, Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Claude Habib, professeur de littérature (Sorbonne-Nouvelle), Nathalie Heinich, sociologue (CNRS), Claude Lanzmann, écrivain et cinéaste, William Marx, professeur de littérature (Paris-Ouest), Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue (EHESS), Philippe Raynaud, professeur de science politique (Panthéon-Assas), Céline Spector, philosophe (Bordeaux-3), Georges Vigarello, historien (EHESS).


Tribune publiée dans "le Nouvel Observateur" du 23 août 2012.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... imere.html" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : sam. 29 sept. 2012, 09:09 
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Voici le début d'un article de Marcela IACUB paru dans Libération du 28 septembre 2012

(il faut malheureusement être abonné pour accéder à l'intégralité de l'article... si quelqu'un veut nous en faire profiter...


Citation :
La proposition de pénaliser les clients des prostituées laisse en suspens une question capitale que l’on peine à évoquer. Que faire de la demande de sexe vénal, que faire des désirs insatisfaits ? En bref, la société ne doit-elle pas à ses membres non seulement une vie digne, un emploi, une santé, la possibilité d’exprimer leurs idées et de profiter des biens culturels mais aussi de satisfaire leurs désirs sexuels ?

Par Marcela IACUB

_________________
:mauve: L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.


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MessagePosté : mar. 02 oct. 2012, 23:29 
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Citation :
Pour un service public du sexe
28 septembre 2012 à 21:36 Par MARCELA IACUB

La proposition de pénaliser les clients des prostituées laisse en suspens une question capitale que l’on peine à évoquer. Que faire de la demande de sexe vénal, que faire des désirs insatisfaits ? En bref, la société ne doit-elle pas à ses membres non seulement une vie digne, un emploi, une santé, la possibilité d’exprimer leurs idées et de profiter des biens culturels mais aussi de satisfaire leurs désirs sexuels ? Pourquoi, en substance, les misères économique, politique et culturelle sont-elles tenues comme des maux appelant d’une manière légitime à y trouver des remèdes mais pas la misère sexuelle ?

On dira que cette question a été l’objet de longues et fructueuses méditations pendant les années 60 et 70. Que c’est sous leur bannière que les réformes capitales en matière de mœurs ont été réalisées. Qu’en définitive, la misère sexuelle issue du mariage bourgeois du XIXe siècle est bel et bien terminée. C’est pourquoi celle qui apparaît depuis et qui s’exprime entre autre par la demande prostitutionnelle ne saurait être l’objet d’aucune considération. Plus encore. Elle doit être bannie au même titre que d’autres comportements violents en matière sexuelle. En bref, il n’y a rien que l’on puisse qualifier de misère sexuelle, mais des désirs déviants et pervers, des idéologies humiliantes pour les femmes qu’il faut redresser.

Cette idée est très proche des discours ultralibéraux qui considèrent qu’il n’y a pas une injustice que l’on puisse qualifier de misère économique, mais plutôt des gens paresseux et sans aucune initiative qui attendent de vivre aux crochets de ceux qui travaillent, suent, et gagnent honnêtement leur pain. Si l’on donne à ces gens l’aide et l’assistance, on en fera de piètres exemples. Au lieu de se réveiller tôt, de travailler plus et mieux, les pauvres attendront que la collectivité pallie leurs besoins. Et quel travail les hommes doivent-ils faire au lieu d’acheter du sexe ? Il faut qu’ils trouvent des partenaires qui s’adonnent avec eux à de tels plaisirs pour satisfaire des désirs réciproques avec tous les risques que cela comporte, dont le premier est celui de ne trouver aucun candidat. Et si jamais on surmonte ce premier obstacle, on doit être prêt à faire face à des plaintes pénales pour violences sexuelles, à des paternités forcées ou à des créations de familles - sans compter les horribles dangers des passions amoureuses. Comme si le sexe était un appât pour faire entrer les hommes dans un ordre familial où les femmes ont le contrôle principal. Comme si l’interdiction de l’achat des services sexuels était un coup de force des femmes contre les hommes considérés les uns et les autres non pas comme un ensemble d’individus, mais en tant que genre.

C’est pourquoi celles qui se prostituent doivent payer les frais de ces rapports de pouvoir que l’on cherche à imposer au bénéfice de toutes les femmes. Or, les chemins de la félicité ne seront jamais atteints de cette manière rude et injuste. L’amour, la paternité, les familles ne devraient pas être le résultat des besoins sexuels insatisfaits car, ce faisant, on les transforme en une monnaie d’échange, en une vile monnaie comme disait Charles Fourier. C’est pourquoi cet auteur avait proposé quasiment d’inverser cet ordre des choses, et de faire en sorte que dans une société qui prend l’amour vraiment au sérieux aucun désir sexuel ne reste insatisfait. Certes, ce n’est pas via la prostitution qu’il croyait qu’un tel état de choses devait être atteint mais gratuitement, grâce à une solidarité sexuelle socialement organisée.

Sans avoir à copier à la lettre les recettes de Fourier, l’actuel gouvernement pourrait néanmoins s’inspirer de ces idées si socialistes, si généreuses. Il pourrait interdire la prostitution, mais pallier la demande à laquelle elle répond par la création d’un service sexuel gratuit et public comme le don du sang et du sperme. Tout un chacun devrait pouvoir offrir ses services de temps en temps tout en sachant qu’un jour chacun pourrait aussi y faire appel. Et l’on ne dirait pas que ces donneurs se vendent, qu’ils échangent leurs faveurs contre de l’argent ou qu’ils ne consentent pas à de tels rapports. Au contraire, cette sexualité serait mue par la bonté et la générosité, motivations encore plus dignes que la réciprocité du désir lui-même. Les candidats et candidates à un tel don de soi ne manqueraient guère, même s’ils ne ressemblaient pas du tout aux personnes qui se prostituent aujourd’hui.

Si l’actuel gouvernement accusé de tiédeur et de lenteur avait le courage de prendre une telle décision politique, il pourrait donner un exemple au monde et se faire enfin aimer par ses électeurs. Car cette réforme pourrait être un outil précieux pour renouer le lien social dans un pays de plus en plus individualiste où chacun pense que le salut ne dépend que de soi-même. Dans ces temps sombres de crise économique, la mise en place de ce service public sexuel (SPS) pourrait, tel un antidépresseur, aider la société française à trouver de nouvelles solutions aussi originales que celle-ci pour faire face à toutes les autres formes de la misère.
En accès libre sur http://www.liberation.fr/societe/2012/0 ... exe_849619" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : mar. 06 nov. 2012, 01:04 
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Enregistré le : dim. 05 déc. 2010, 22:28
Messages : 4133
Sexe et orientation sexuelle : bi? pas bi? allez savoir...
Localisation : 4 lieues à l'est
A quand l'instauration d'un service sexuel qui viendrait remplacer le défunt service militaire, mais sur la base du volontariat et d'une rémunération attractive bien sûr ? :lol:
en plus ce serait une réponse au chômage des jeunes, (et des moins jeunes)

On pourrait même prévoir des réservistes qui interviendraient en période de grosse déprime nationale ou de vague de suicide chez France Télécom, une sorte de Prozac social, quoi :a4: :a4: :a4:

_________________
La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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MessagePosté : ven. 23 nov. 2012, 16:53 
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Enregistré le : lun. 22 nov. 2010, 10:17
Messages : 14996
Sexe et orientation sexuelle : pervers polymorphe
Localisation : 9.5.
Citation :
Inter-Lgbt et prostitution : un grave cafouillage évité de justesse.

En ces moments difficiles et historiques, il semble que l'Inter-LGBT a bien failli commettre, en agissant peut-être dans l'urgence, une lourde erreur de communication sur un thème plutôt sensible : la prostitution.

Le 22 novembre 2012, vers 23h50, le collectif Droits des femmes a affirmé sur sa page Facebook que l'Inter-Lgbt a signé le manifeste publié par ce collectif à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Nicolas Gougain (porte-parole de l'Inter-LGBT) a réagi à ce message sur Facebook, et a confirmé que l'Inter-LGBT a bien signé ce texte.

Le problème, c'est que ce manifeste prend ouvertement position contre la prostitution. On peut notamment y lire :

la prostitution est la seule violence où l'auteur ne tombe pas sous le coup de la loi et où c'est la victime qui est condamnée pour racolage

D'autre part, le collectif affirme que les signataires s'engagent :

pour la mise en œuvre d'une véritable politique abolitionniste, reconnaissant donc la prostitution comme une violence, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées, l'abolition du délit de racolage, et une politique de responsabilisation, pénalisation du client.

C'est ainsi que la prostitution est allègrement et aveuglément mélangée avec les violences lesbophobes, les violences conjugales, les viols collectifs... On ne peut pas dire que la position abolitionniste, bien qu'elle soit sans doute sincère, s'exprime ici de manière particulièrement crédible et modérée.

Morgane Merteuil

Morgane Merteuil, escort girl et porte-voix du Syndicat du travail sexuel, a aussitôt réagi, avec la vivacité et la spontanéité qu'on lui connaît :

l'inter LGBT signe l'appel du CNDF qui demande la pénalisation des clients. Nicolas Gougain VENDU COMPLICE DU SIDA.

Sans en arriver à de telles déclarations, certainement écrites sous le coup de la colère, on ne peut que s'interroger sur ce qui a amené l'Inter-LGBT à signer ce texte. Etant donné le contexte très mouvementé, le bureau de l'Inter-LGBT n'a sans doute pas eu le temps de lire ce long texte avec toute l'attention qu'il requiert. Les deux passages sur la prostitution ont sans doute été lus avec un peu de négligence, et leur caractère polémique et outrancier a dû échapper à la vigilance des responsables de l'Inter-LGBT.

Il semblait donc urgent que l'Inter-LGBT demande au plus tôt la modification du texte, ou bien qu'elle en retire sa signature. C'était d'autant plus urgent que Nicolas Gougain lui-même a rappelé que l'Inter-Lgbt n'a "pas de position sur la prostitution". Or, comme chacun sait, la signature d'un texte implique l'entière adhésion à son contenu. Sinon, on le fait modifier - ou on ne le signe pas.

Heureusement, la faute a été réparée au bout d'une heure environ. En effet, la signature de l'Inter-Lgbt a été retirée le 23 novembre à 0h54. Merci à Nicolas Gougain, qui semble être intervenu très vite pour faire supprimer cette signature.

_________________
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