Mon grain de sel là dessus :
Quand j'ai eu l'occasion d'évoquer avec des gens, des pratiques sexuelles qui leur sont exogènes, il est vrai que certains se lâchent pour afficher leur intolérance (ridicule, dégoutant, contre nature, anormal, pervers et j'en oublie).
Je me suis aperçu, que plutôt que de discuter du fond (ce qui est contre productif, l'avocat des pervers, ne pouvant être que pervers lui-même) il était bien plus efficace d'évoquer un parallèle.
Et quittant le domaine du sexe, je me mets à parler de la façon dont j'ai éduqué mes gosses en matière de bouffe. En fait je ne leur ai pas dit grand chose à mes gosses sur ce sujet sauf une, a mes yeux fondamentale.
A chaque fois qu'il me sortait un "C'est pas bon !" je les reprenais en leur disant "on ne dit pas c'est pas bon, on dit je n'aime pas ça"
L'explication suivant laquelle "ce qui n'est pas bon pour moi" pourra être "bon pour l'autre" découle ensuite de source... et a vocation de dépasser le stade de la bouffe.
Mais c'est vrai qu'hélas beaucoup de gens n'ont jamais dépassé le stade alimentaire où tout est ramené à sa pauvre petite personne : combien de fois des critiques de films nous pondent des "C'est de la daube" ou son exact contraire "c'est génial" se plaçant ainsi au centre du monde.
désolé pour ses digressions "philosopheuses"