Un atelier pour faire des sextoys soi-même ? Par l’odeur du latex, alléchée, j’y suis allée. C’était au Fablab de Gennevilliers, vendredi 22 mars dernier, de 13h30 à 18h.
Finalement, il n y a pas eu tellement de latex, mais plutôt du bois, des tournevis, de la fraiseuse et de la découpeuse.
13 heures. En charge de l’atelier, peu avant les réjouissance, Clément rappelle l’essentiel. C’est quoi un Fablab ?
« C’est un atelier participatif où l’on met à disposition du public des outils à commande numérique, des machines, une découpeuse laser ou des fraiseuses numérique.
On forme les gens à s’en servir. Après, ils montent eux-même leur projet. On n’est pas là pour le faire pour eux. On est juste là pour leur donner des pistes ou pour apprendre à le faire. »
Au Faclab de Gennevilliers (il s’appelle comme ça parce qu’il est hébergé par l’université de Cergy), on trouve donc une armada de machines avec lesquelles on peut gratuitement jouer. Il y a :
une découpe-laser ;
deux imprimantes 3D ;
une découpe Vinyle ;
une fraiseuse numérique ;
une machine à coudre ;
une scie à chantourner.
Mais sur le site internet, la couleur est annoncée : un Fablab ce n’est pas juste un endroit pour s’amuser avec de gros jouets. C’est un projet politique. Les fondateurs sont par exemple persuadés que « la réappropriation des techniques est une nécessité et que l’innovation ainsi que la créativité passent par le libre échange des idées. »
Les mots-clés du projets sont donc nombreux. Gratuité. Echange. Education. Curiosité. Créativité.
Voilà pour la théorie. Concrètement, pour cet atelier, les visiteurs étaient censés ramener leurs sextoys, dit Clément :
« Ils peuvent aussi amener des objets qui n’ont rien à voir pour les transformer en sextoys, et du coup je leur donnerai les pistes. Ou alors, on peut démonter un sextoy et expliquer comment ça marche, comment c’est fait dedans, par où arrive l’électricité, à quoi sert ce petit composant là, etc. »
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